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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Maroc – Oujda
N° 119, octobre 2015Un rideau qui s’agite,
Un autre coucher de soleil,
Une horloge qui marche à l’envers
Un morceau de pain par terre,
Une terre pleine de poussière.
Qui attend,
Depuis si longtemps.
Enfin, la nuit impose son silence,
Une silhouette se poste devant la fenêtre face à la lune éclatante,
Et chante la colère, la haine et la honte !
Chante l’attente,
La colère respire,
La haine pousse des soupirs,
La honte ne peut rien dire,
Elles attendent quelque chose,
Patiemment,
Silencieusement, (...)
La culture du thé et sa consommation remontent à plus de deux millénaires avant Jésus-Christ, et ce sont les Chinois qui en furent les premiers bénéficiaires. Ce sont les premiers à avoir cultivé et infusé les feuilles de cette plante aujourd’hui si prisée nommée tchây (également son actuel nom persan). D’après les légendes, le thé fut découvert en 1737 av. J.-C. par un empereur chinois du nom de Shen Nong, héros civilisateur de la mythologie chinoise à qui l’on attribue par ailleurs l’invention de la houe, (...)
Les premiers salons de thé (tchâykhâneh en persan) sont apparus à l’époque de la dynastie des Safavides qui régna sur l’Iran de 1501 à 1736, et en particulier sous le règne de Shâh Tahmasp à Qazvin, et de Shâh Abbâs Ier à Ispahan. En réalité, ces lieux étaient souvent appelés maisons de café (ghahvehkhâneh) étant donné qu’on y servait avant tout du café. Le premier salon de thé moderne, où l’on servait à la fois du thé et du café, aurait été ouvert à Téhéran par deux frères allemands venus en Iran dans le but de (...)
La culture du thé a été introduite en Iran en 1900 par Kâshef-os-Saltaneh. Aujourd’hui, le thé iranien est cultivé sur une superficie de 34 000 hectares sur la côte australe de la Caspienne, à la proximité de villes comme Rasht, Lâhidjân, Langaroud et Tonekâbon. Il existe plus de 100 usines travaillant dans ce secteur en Iran, avant tout dans le traitement du thé. Jusqu’à ces dernières années, environ 6,5% de la demande du pays était satisfaite par la production intérieure, et le reste fourni par les (...)
Le thé est depuis longtemps la boisson la plus populaire et la plus bue par les Iraniens. Pour préparer du thé, on utilise plusieurs récipients dont une théière, une bouilloire, un samovar, etc. Traditionnellement, le samovar est l’un des ustensiles les plus présents dans les cuisines iraniennes. Il était auparavant vendu selon différents modèles fonctionnant au charbon, au pétrole ou au gaz ; cependant, de nos jours, ces versions ont été en majorité remplacées par les samovars électriques.
Le samovar (...)
Le thé et le café sont les boissons les plus populaires du monde. Les amateurs de ces deux boissons sont sensibles aux résultats des recherches médicales qui sont publiés assez régulièrement concernant les réelles propriétés du thé et du café sur la santé. La question est devenue classique. Pourtant, il faut admettre que le jugement sur la consommation du thé et du café et leur comparaison - quasi-inévitable - va bien au-delà des simples considérations médicales. Tous les jours, les médias parlent des (...)
Shay Miremont est né à Téhéran en 1951. Après des études supérieures et au cours d’une série de voyages, il décide de s’installer à Paris et termine ses études de photographie. Une fois devenu photographe processionnel, il participe à de nombreuses expositions de peinture, notamment en Normandie où se trouve son studio photo. II travaille en s’inspirant de ses souvenirs, notamment des motifs de tapis, tissus ou de mosaïques persanes comme autant d’éléments décoratifs de ses compositions abstraites ou (...)
La blessure
Le travail de Mona Hatoum est typique des pratiques d’un certain nombre d’artistes de sa génération, pratiques où se conjuguent performance, vidéo, installation, dessin, photo… c’est-à-dire une pluralité de médias. Ainsi la lecture, l’appréhension, l’appréciation de l’œuvre dans sa globalité, se font en un emboîtement et chevauchement d’échos du monde tel que l’artiste les donne, les exprime, les décrit, selon le ou les médias mis en œuvre. Autre caractéristique de ces pratiques artistiques, celle (...)
Sous la flamboyante lumière du soleil d’Orient,
cette coupole recrée
dans le kaléidoscope
de l’imagination, l’œil de gazelle de la houri,
le corps ocellé de la divinité,
le plumage de l’oiseau
au poing du Grand Khan,
et c’est encore
le béton.
Max Gérard
Iran Senat Heydar Ghiaï, Editions Draeger, 1976
Grand architecte iranien du début du XXème siècle, Heydar Ghiaï-Shâmlou est présenté comme un des pères de l’architecture moderne en Iran. Lors de la construction du Sénat, à Téhéran, dont il a eu la (...)
Introduction
Le Musée militaire de Téhéran, situé dans le Palais Saadâbâd, rassemble l’une des plus importantes collections d’armes et d’armures persanes. La collection du Musée militaire de Téhéran comprend notamment une partie de la collection royale de Nâssereddin Shâh Qâdjâr, peu à peu rassemblée depuis l’ère safavide, qui en hérita de ses ancêtres. Avant la Révolution islamique de 1979, la collection était conservée à l’Université militaire de Téhéran (Dâneshgâh-e Afsari). Après la Révolution, on divisa la (...)
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