N° 61, décembre 2010

Aperçu de l’histoire du graphisme en Iran :
2- De la Révolution islamique à nos jours


Minoo Khâni

Voir en ligne : 1- Des origines à l’époque moderne


V. La situation du graphisme au début de la Révolution en 1979

Au début des années 1970, il y eut en Iran une confusion dans le domaine artistique sous la forme d’une imitation de l’art occidental et une vulgarisation générale de l’art. Cette confusion permit le développement d’une tendance intellectuelle différente de l’art officiel. La Révolution en 1979 créa une occasion d’interroger les arts intellectuels. Les artistes s’étonnèrent : quelques-uns partirent à l’étranger, d’autres arrêtèrent leur production, d’autres encore s’inspirèrent de cette nouvelle situation.

En 1979, après avoir stagné, le graphisme moderne connaît son apogée. Avant la Révolution, la plupart des œuvres présentées étaient des œuvres publicitaires. La Révolution islamique marque l’émergence du graphisme politique et des affiches politiques voient le jour. Le graphisme devient un moyen d’expression des idées révolutionnaires : on voit apparaître des slogans révolutionnaires et les images des chefs révolutionnaires comme l’ayatollâh Khomeiny. Ainsi l’évolution de l’art graphique accompagne le processus politique et social de la Révolution. Cette évolution a été rapide. La plupart des graphistes publicitaires n’ont pas su s’adapter à cette nouvelle utilisation du graphisme. Il s’est donc formé une nouvelle génération de jeunes graphistes. Elle s’est développée dans un contexte de guerre entre l’Iran et l’Irak et par-là, elle a présenté une nouvelle expérience. Elle marque ses différences par rapport aux autres générations, notamment dans l’apparition des affiches de guerre, considérée comme une élévation du graphisme culturel.

Cette évolution du graphisme culturel pendant la Révolution s’explique également par la fermeture du pays aux échanges commerciaux. L’absence d’exportations après la Révolution et pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak a entraîné un repli du pays sur lui-même. Les entreprises intérieures ont vu leurs activités fortement réduites, ce qui a eu pour conséquence de réduire considérablement les besoins en publicité. La baisse de l’attrait pour le graphisme publicitaire a laissé l’opportunité au graphisme culturel de se développer et de s’élever.

Les graphistes culturels ont utilisé différents moyens d’expressions comme la caricature, l’affiche, la couverture de livre, le catalogue et le tract. Leur style fut généralement surréaliste et abstrait.

VI. Les figures les plus importantes du graphisme de la Révolution en 1979

Avec les évolutions sociales, le graphisme s’est de plus en plus développé. On peut notamment citer le célèbre collectif de graphistes "Howzeh-ye Honar o Andisheh-ye Eslâmi" (Le centre de l’art et la pensée islamiques). Abolfazl Aali (né en 1956) en est l’une des figures célèbres (image n° 1). C’est le premier graphiste de la Révolution à avoir fondé son art sur des images traditionnelles. Il estimait que l’affiche ne représentait qu’un moyen du graphisme pour exprimer la pensée. Aali et les autres graphistes du Howzeh-ye Honar o Andisheh-ye Eslâmi, tels que Mostafâ Goudarzi (né en 1961- image n° 2), Ahmad Aghâgholizâdeh (né en 1961- image n° 3), Ali Vaziriân Sâni (né en 1961- image n° 4), Majid Ghâderi (né en 1963- image n° 5) et Mohammad Khazâi (né en 1962- image n° 6), et bon nombre d’autres graphistes de cette troisième génération, essayaient de décrire le concept de la révolution grâce à de nouveaux sujets, pensées, couleurs et designs.

Affiche La résistance, Abolfazl Aali (image n° 1)
Affiche Innâ Fatah-nâ, Mostafâ Goudarzi (image n° 2)
Affiche Le sujet d’une composition, Ahmad Aghâgholizâdeh (image n° 3)
Affiche Le cadeau de paix, Ali Vaziriân Sâni (image n° 4)
Affiche Ghods, Majid Ghâderi (image n° 5)
Affiche Sous l’ombre de l’épée, Mohammad Khazâi (image n° 6)

Esmaïl Chichegarân est également une figure notable du graphisme iranien. Il s’est fait connaître en 1978, à l’apogée de la Révolution, en créant des affiches sans commandes. Son but principal était d’accompagner le mouvement populaire. Il voulait exprimer les crimes de l’époque du Shâh [1]. Il considérait l’affiche comme une arme pour dénoncer et non pas uniquement comme un moyen pour faciliter le commerce.

Créer des affiches sans aucune commande représentait une évolution importante pour le graphisme. Des affiches comme : "La liberté de l’écriture", "Pour aujourd’hui", "Vive l’Iran" furent nombreuses à être créées à cette époque. Elles étaient d’ailleurs souvent utilisées lors des grandes manifestations.

Momayez note à ce propos [2] : "Après la Révolution, à la Faculté des Beaux-arts, un groupe d’étudiants et leurs professeurs ont créé des affiches politiques et les ont exposées dans cette faculté. Le sujet le plus important de cette exposition était la création du graphisme moderne, qui se basait sur l’actualité. L’autre point important résidait dans le fait que cette exposition réunissait différents graphistes aux opinions divergentes." Cette exposition a connu un grand succès et permis à d’autres d’avoir lieu dans des écoles. Beaucoup de monde les ont visitées, ce qui a contribué à la popularisation du graphisme.

Avec la mise en place d’un nouveau gouvernement, de nouvelles entreprises, organisations et organismes divers virent le jour et eurent besoin de nouveaux noms et logos, ce qui relança le marché des graphismes publicitaires : design de signes, d’affiches et de couvertures de livres.

A cette époque, le graphisme connut une division, deux styles de graphisme se distinguant : d’un côté le graphisme commun et répétitif, tel que le design de logos et d’affiches de groupes politiques ou de timbres ; et de l’autre le graphisme moderne qui regroupa pour la plupart des graphistes diplômés.

Le premier disparut après une décennie mais laissa des traces dans les affiches publicitaires pour les films et les timbres. La majorité des œuvres de ce courant présentait une forte sensibilité, et les valeurs artistiques et esthétiques y étaient soulignées.

Cette situation continua jusqu’à la fin de la guerre. Le graphisme de guerre, quant à lui, a été créé par la troisième et la quatrième génération de graphistes, nettement plus professionnels. Ces graphistes créèrent des œuvres religieuses et républicaines, et leurs œuvres personnelles allèrent également en ce sens.

Les affiches sans aucune écriture furent très utilisées pendant la guerre (image n° 7). Ahmad Aghâgholizâdeh est l’artiste le plus célèbre dans la création de ce type d’affiches. Elles étaient utilisées comme des moyens d’information - par exemple pour les représentations artistiques faites par les soldats pour se divertir - et comme moyen de propagande. Elles étaient aussi présentes dans les mosquées qui, en plus d’être un lieu de prière, servaient de lieu de rassemblement pour la population.

Affiche La troisième guerre, Ahmad Aghâgholizâdeh (image n° 7)

Ce genre d’affiches de guerre se retrouve un peu partout dès qu’il y a des conflits entre des pays. Cependant, le thème est ici propre à l’Iran. Il est difficile de trouver des affiches de sacrifice de soldats ou de représentation de martyrs dans d’autres pays en guerre. Les affiches datant de la Seconde Guerre mondiale cherchaient plutôt à inciter les soldats à s’enrôler, à vendre les bons du trésor et à railler l’ennemi.

VII. Création de l’IGDS (Iranian Graphist Designer Society)

En 1977, quelques graphistes essayèrent de créer un syndicat du graphisme en Iran. Leur but était de créer un organisme chargé de protéger et de superviser leur carrière. Le graphisme iranien commençait alors à faire parler de lui au niveau international. La publication de quelques œuvres de graphistes dans les revues consacrées au graphisme dans le monde, par exemple Graphis en Suisse avait contribué à pousser le graphisme iranien sur la scène internationale. Cependant, la création du syndicat demeurait difficile car elle posait des problèmes juridiques et législatifs.

La Révolution islamique de 1979 et la guerre entre l’Irak et l’Iran ont changé la direction du graphisme. Durant cette période, la majeure partie des graphistes s’est centrée sur les problèmes internes au pays et le graphisme est devenu un nouveau moyen d’expression des idées républicaines.

En 1987, à l’instigation de quelques graphistes, un premier barème tarifaire fut créé pour les différents types de graphismes. Deux ans plus tard, la première biennale du graphisme au musée d’art contemporain de Téhéran eut lieu, notamment grâce aux efforts de Mortezâ Momayez et de quelques organisations culturelles étatiques. Cette biennale, qui eut lieu après l’exposition "50 ans du graphisme iranien" en 1972, fut la référence la plus importante dans l’histoire du graphisme iranien.

Au vu du succès remporté par la première biennale, l’idée d’un syndicat du graphisme fut relancée et finalement, en 1998, lors du premier forum des graphistes, le syndicat iranien des graphistes « Iranian graphic design society » (IGDS), fut créé sous l’égide du ministère des affaires sociales. Il faut noter le rôle important tenu par Mortezâ Momayez, tant dans le développement du graphisme en Iran, avant et après la Révolution, que dans la création de cette société. Aujourd’hui, le syndicat compte 400 membres attachés et volontaires et il a même adhéré à la société internationale du graphisme (Ico Grada) en 2002 (image n° 8).

Sigle de l’IGDS (image n° 8)

VIII. Le rôle de Mortezâ Momayez et son influence sur l’art moderne iranien

Mortezâ Momayez est le fondateur et le pionnier du graphisme moderne en Iran. Il représente le symbole d’une mentalité sans cesse à la recherche de nouveauté. Il est le premier à avoir introduit le graphisme dans de nouveaux domaines artistiques. En construisant le nouveau graphisme, il a formé une vision artistique nouvelle. Il a beaucoup influencé les différents milieux sociaux par la présentation de cet art et de cette technique artistique. Le développement du graphisme dans les diverses dimensions de la vie publique et privée des Iraniens s’est accompagné d’une nouvelle conception de l’image.

L’’influence de Momayez dans le monde du graphisme apparaît aussi dans sa popularisation. Le graphisme devient quelque chose de défini, de connu, il n’est plus une chose abstraite pour les gens. Au fur et à mesure de son développement, Momayez a voulu éduquer la population enfin qu’elle porte un intérêt à ce qu’elle voyait, et que les images ne soient plus considérées comme des choses systématiques et didactiques, mais comme des vecteurs qui portent en elles un message, qui présentent un concept précis.

La société iranienne d’après la Révolution vivait dans un certain bien être. Elle a traversé cette époque sans y prêter attention et c’est grâce aux nouveaux moyens de communication que de nouvelles valeurs ont pu être transmises, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ainsi, les nouveaux moyens de communications, dont le graphisme pour une belle part, ont permis un échange visuel au niveau international, tout au moins dans le milieu artistique. L’image et le graphisme ont pu ainsi être utilisés par les responsables politiques et influencer de leur côté le développement économique, social ou politique du pays. Ainsi, prétendre que Momayez est un des piliers du modernisme en l’Iran n’est pas trop dire. Il pourrait même être considéré comme un théoricien contemporain de la Révolution culturelle.

Pour former et fonder le graphisme moderne en Iran, Momayez a dû faire face à trois problèmes. D’abord, celui de la spécification et de la présentation du graphisme comme un moyen pour la communication visuelle ; ensuite la difficulté que présentait le regroupement et le développement des diverses branches du graphisme sous l’identité d’un art national ; et enfin, l’éducation des spécialistes dans ce domaine avec une compréhension juste et suffisamment de sagesse pour une création artistique graphique.

Momayez et ses étudiants - dont Majid Abbâssi, Saïd Meshki (image n° 9), Bijan Seyfouri (image n° 10), Kourosh Pârsânejâd (image n° 11), etc. – plus généralement la quatrième génération des graphistes iraniens - ont su dépasser ces trois problèmes, mais leur plus grande victoire réside dans le fait que le graphisme est entièrement entré dans la vie des Iraniens. Le graphisme est aujourd’hui partout dans la société, les organisations économiques, culturelles et politiques lui accordant une place importante. Ainsi, à l’aide de la troisième et quatrième génération de graphistes, Momayez a contribué à normaliser l’usage du graphisme pour répondre aux besoins de la société iranienne dans sa recherche d’identité visuelle. L’utilisation de l’image est apparue comme un moyen efficace pour la présentation de la société et pour la publicité.

Couverture du livre Les mafias, Saïd Meshki (image n° 9)
Couverture du livre Tortures et massacres en Algérie, Bijan Seyfouri (image n° 10)
Couverture du magazine Kamân, Kourosh Pârsânejâd (image n° 11)

IX. Les limites du graphisme iranien

La limite la plus importante du graphisme en Iran, comme partout dans le monde, vient du fait que les artistes graphistes sont soumis à une demande. Les commanditaires des œuvres graphiques dans des domaines aussi divers que l’industrie, la politique, l’économie, la culture et les sciences veulent des choses bien précises, ce qui laisse une place limitée à la création artistique.

Par ailleurs, aucune loi n’est faite pour garantir la sécurité de l’emploi des graphistes. Leur marge de manœuvre est faible et étant nombreux, ils doivent faire face à une forte concurrence. Pour réussir leur carrière, ils doivent répondre le mieux possible aux commandes qui ne sont pas toujours compatibles avec leurs idées. Les possibilités de s’exprimer librement sont ainsi assez réduites.

Le développement informatique a également contribué à diminuer la qualité des œuvres graphiques en laissant entrer sur le marché des personnes dont les compétences répondent plus à un savoir technique qu’à un réel talent créatif. La manipulation des logiciels les plus performants ont accentué ce que les artistes graphiques nomment "la pollution visuelle" en cantonnant le travail graphique dans le domaine de la communication ciblée.

X. Les perspectives du graphisme en Iran

La cinquième génération de graphistes iraniens est née après les années 1970. Elle regroupe un nombre de plus en plus important de femmes, qui sont d’ailleurs souvent plus diplômées que les hommes. Les centres d’études pour les femmes sont nombreux. A titre d’exemple, on peut citer l’université Az-zahrâ à Téhéran ou les instituts scientifiques des grandes villes, comme Kermanshâh ou Rasht, consacrés aux femmes. Cependant, bien que leur nombre soit croissant, elles restent encore dans l’ombre, leur travail n’étant pas considéré comme sérieux. Elles sont également limitées dans leurs possibilités de création et l’expression de leurs idées artistiques (images n° 12- 15)

Affiche La tête coupée ne parlera pas, Kâveh Karimi (image n° 12)
Affiche Ce que j’ai fait est détruit, Payâm Abdolsamadi (image n° 13)
Affiche de la troisième exposition de typographie, Alirezâ Riâhi (image n° 14)
Affiche Le nouveau jour, Mortezâ Akoshiân (image n° 15)

Cette dernière génération laisse toutefois de grandes opportunités pour les générations futures de graphistes car elle s’intéresse à de nouveaux procédés pour la création graphique. Si la deuxième génération s’est développée autour de la photographie, de l’illustration et du design, celle-ci se tourne plus sur les techniques qui sont à la base de son héritage. Elle a su utiliser les progrès techniques, notamment ceux de l’informatique.

Dans les œuvres contemporaines, ces graphistes ont su intégrer des traits culturels, sociaux et historiques correspondant aussi bien à leur société qu’à celles voisines. Deux caractéristiques qui reviennent régulièrement sont les couleurs vives et les espaces vides à côté des impressions. La photo a été remplacée par le design. Grâce au développement croissant d’internet, la nouvelle génération de graphistes est également capable d’intégrer les goûts esthétiques mondiaux et de satisfaire une demande dépassant les frontières nationales.

Le développement informatique, l’apparition de logiciels puissants et sophistiqués ont fortement modifié les conditions de travail des graphistes en Iran. Ils ne sont plus face à une feuille blanche ou à une toile mais devant un écran. Les ébauches préalables au rendu final sont dorénavant faites sur ordinateur, moyen par lequel se fait autant la création que le contrôle des opérations et l’ensemble des procédés de fabrication. Ceci a toutefois pour effet de réduire la distance de l’artiste avec son œuvre et de diminuer la notion d’original. Malgré tout, si les logiciels facilitent l’accès au graphisme, ils en révèlent aussi la complexité. Les utilisateurs de ces outils, allant du secrétaire de rédaction à l’imprimeur, mesurent désormais l’importance des connaissances graphiques.

Parallèlement à cela, les graphistes ont vu leurs tâches s’amplifier. Les effets rendus désormais possibles avec les logiciels, la mise en page, les possibilités de création de caractères permettent un gain de temps important pour cette génération, comparé aux générations précédentes qui mettaient longtemps à faire des calligraphies par exemple. Les nouveaux graphistes doivent donc incorporer ces outils de travail plus évolués, ce qui leur permet d’effectuer des corrections plus rapidement et de répondre au mieux à leur demande. Ils ne doivent cependant pas négliger la création artistique, pour continuer à prétendre gagner des prix mondiaux dans le domaine du graphisme, ce qui serait une fierté pour eux autant que pour leur pays, comme Rezâ Abedini (image n° 16) au festival international des affiches et des arts graphiques à Chaumont en 2004 (France), ou Parissâ Tashakkori au festival des affiches en Russie la même année.

Affiche du film Le sommeil de la terre, Rezâ Abedini (image n° 16)

Bibliographie :

- Craij James, 30 gharn tarrâhi-ye graphic (Thirty Centuries of Graphic Design), Ministère de la culture et de l’art, Téhéran, 2006, 258 pages.

- Hollis Richard, Tarrâhi-ye graphic ; târikhi feshordeh (Graphic Design ; A Concise History), Ministère de la culture et de l’art, Téhéran, 2003, 472 pages.

- Momayez Mortezâ, Harfhâ-ye tajrobeh, majmou’eh maghâleh az 1967 tâ 2000 (Paroles d’expérience, recueil d’articles de 1967 à 2000), Did éditeur, Téhéran, 2004, 265 pages.

- Shanâni Hossein, Graphism dar Iran 1 (Le graphisme en Iran I), Daroug Now, Téhéran, 2002, 580 pages.

- "Matn va hâshieh-ye biennâl-e Tehrân dar muze-ye honar-e moâser" (Autour de la biennale de Téhéran au Musée des Arts contemporains), in Soroush, n° 384, 12 juin 1987, pp. 58-59.

- "Eyniat-e zibâishenâssi-e bayân" (L’objectivité de l’esthétique de l’expression), in Soroush, n° 475, 2 juin 1990, pp. 22-24.

- "Moshkel-e bâzâr-e graphism dar Irân" (Le problème du marché du graphisme en Iran), Les arts plastiques, n° 50, décembre 1997, pp. 10- 17.

- Shivâ Ghobâd, "Graphism, gozashteh, hâl, âyandeh" (Le graphisme ; passé, présent et futur), Le bulletin Chiva, n° 1, septembre 2006, pp. 2-3.

- Momayez Mortezâ, "Tavalod-e graphism-e irâni" (La naissance du graphisme iranien), Goftegou, n° 16, pp. 31-39.

- Momayez Mortezâ, "Mehvar-e 40 sal graphism-e irâni" (Le pivot des 40 ans du graphisme iranien), Kiân, n° 31, juillet 1997, pp. 60- 65.

- Momayez Mortezâ, "Tanafos zir-e derakht-e graphic" (Temps d’arrêt sous l’arbre du graphique), Sana’te Tchap n° 139, pp. 4-9.

- Javâdipour Mahmoud, "Fasli az honar-e graphic" (Un chapitre de l’art du graphique), Graphique n° 38, pp. 6-12.

- Bahrâmi Mohammad, "Fasli az honar-e graphic" (Un chapitre de l’art du graphisme), Graphique n° 36, pp. 26-29.

- Chichegarân Esmaïl, "Ettefâghât-e ejtemâi va poster" (Les événements sociaux et l’affiche), Graphique n° 29, pp. 30-32.

- Interview avec Ahmad Aghâgholizâdeh, "Honar-e graphisme, yek muze-ye omoumi ast" (L’art du graphisme est un musée public), Les arts plastiques n° 22, pp. 33-37.

- http//www.Ranghmagazine.com, avril 2007.

- http//www.Kargah.com, avril 2007.

- http//www.rasm.com, avril 2007.

- http//www.qoqnoos.com, avril 2007.

Notes

[1Le deuxième et dernier roi de la dynastie Pahlavi (1925-1979).

[2Momayez Mortezâ, Harfhâ-ye tajrobeh, majmou’eh maghâleh az 1967 tâ 2000 (Paroles d’expérience, recueil d’articles de 1967 à 2000), Did éditeur, Téhéran, 2004, 265 pages.


Visites: 1861

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.