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Il semble que de plus en plus de gens dans le monde souhaitent apprendre le persan. Les raisons de cet intérêt croissant sont, entre autres, la présence de la diaspora iranienne dans presque tous les pays du monde depuis quelques décennies, et l’intérêt que l’Iran suscite de nos jours. De son côté, l’Iran a fait beaucoup d’efforts depuis une vingtaine d’années pour que les non persanophones puissent apprennent le persan plus facilement.
La langue est l’un des principaux vecteurs de la culture et de la civilisation de la population qui la parle. C’est pour cette raison que tous les pays portent une attention particulière à l’apprentissage de leur langue à l’étranger. L’Iran ne fait pas exception à cette règle. Le Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes (Showrâ-ye gostaresh-e zabân va adabiyât-e fârsi) a été créé en 1997 afin de coordonner les activités des différentes institutions iraniennes impliquées dans l’enseignement du persan aux étrangers non persanophones. Ce conseil - dont les membres sont six professeurs de littérature persane exerçant dans les universités d’Iran, le ministre de l’Enseignement supérieur, le ministre de l’Education nationale, le ministre de la culture et de l’orientation islamiques, le ministre des Affaires étrangères, et un membre de l’Académie de la langue et de la littérature persanes d’Iran - se réunit au moins tous les six mois. Son secrétariat dépend du ministère de la culture et de l’orientation islamiques. Ses décisions doivent être appliquées par tous les ministères et institutions publiques iraniens.
Les décisions adoptées par le Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes ont jusqu’ici porté essentiellement sur la production de nouveaux manuels d’enseignement du persan aux non persanophones et aux enfants des Iraniens résidants à l’étranger. D’autres décisions du Conseil ont concerné l’envoi de livres et de revues (écrits en persan) aux départements de persan des universités étrangères, l’organisation de cours de perfectionnement du persan de courte durée, en Iran, pour les professeurs de persan non Iraniens et les étudiants étrangers, l’octroi de bourses d’études aux étudiants étrangers souhaitant venir en Iran pour poursuivre leurs études en littérature persane, et l’envoi de professeurs Iraniens dans les universités des pays étrangers dans le cadre des coopérations interuniversitaires. De plus, le Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes a organisé, depuis sa création, plusieurs congrès internationaux. [1]
Les adultes résidant en dehors de l’Iran ont la possibilité d’apprendre le persan soit dans les universités de leur pays, soit dans les centres culturels rattachés aux ambassades d’Iran, soit éventuellement par eux-mêmes grâce à des livres et des CD. La situation est quelque peu différente pour les enfants des Iraniens résidant à l’étranger. Les ambassades d’Iran organisent des cours conformes aux programmes des écoles iraniennes pour les enfants des fonctionnaires en poste à l’étranger pour une durée limitée ; ces enfants parlent en général très bien le persan. Par contre, les enfants des Iraniens qui ont émigré à l’étranger et y vivent depuis de nombreuses années ne maîtrisent pas aussi bien le persan, qui doit être considéré comme leur deuxième langue (ils parlent mieux la langue du pays où ils vivent). Le Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes a fait de gros efforts depuis quelques années pour donner à ces enfants les moyens d’apprendre la langue de leur pays d’origine. Des livres d’enseignement du persan comme deuxième langue ont été conçus et rédigés en Iran par des professeurs expérimentés. Le Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes a également organisé au cours de ces dernières années, dans les centres culturels des ambassades d’Iran, des cours de mise à niveau et d’approfondissement des connaissances destinés aux professeurs qui enseignent le persan à ces enfants. Les enseignants envoyés d’Iran pour ces cours ont été le plus souvent les auteurs des livres d’enseignement du persan comme deuxième langue parus récemment. [2]
Les professeurs qui enseignent le persan aux enfants des Iraniens expatriés ont souvent commencé ce travail sans avoir fait d’études dans ce domaine, d’où la nécessité d’organiser des ateliers de mise à niveau pour eux. L’un des problèmes auxquels ces professeurs sont confrontés est que dans une même classe, certains enfants parlent le persan mieux que d’autres. De plus, ces enfants vivent en général loin de leurs grands-parents, et sont donc privés de cette précieuse source de transmission de la culture orale iranienne. Les cours de persan ont lieu le plus souvent en fin de semaine, et ces enfants ont donc moins de temps pour s’amuser par rapport à leurs camarades non iraniens. On devrait donc tenter de rendre les cours de persan plus amusants et agréables. Les méthodes d’enseignement du persan devraient être adaptées au rythme d’un cours hebdomadaire, et les enseignants devraient essayer d’apprendre aux enfants les détails et les nuances de la langue persane. [3]
Plus de deux cents livres destinés à l’enseignement du persan aux non persanophones ont été publiés dans le monde. Les premiers livres de ce genre ont été publiés à l’étranger, en particulier en Inde. Le plus ancien d’entre eux, conçu pour les personnes dont la première langue est le turc, a été publié en 1838. Le premier livre d’enseignement du persan aux non persanophones écrit et publié en Iran date de 1965. Il existe également des méthodes pour apprendre le persan par soi-même destinées aux personnes dont la première langue est le turc, l’anglais, l’arabe, l’ourdou, le russe, le turkmène, le français. De plus, il existe un CD pour enseigner le persan parlé. [4]
Il existe également des méthodes d’enseignement du persan qui ont été écrites par les Iraniens résidant en Europe (en Pologne, en Tchéquie), aux Etats-Unis, au Canada ; ces méthodes ont été conçues pour enseigner le persan aux enfants des Iraniens qui vivent dans ces pays. Les professeurs de persan Iraniens sont d’avis que certains de ces livres (qui sont même utilisés dans certaines universités étrangères pour enseigner le persan aux adultes non persanophones) sont de très bonne qualité et permettent un apprentissage facile et rapide du persan. [5] Le nombre des livres d’enseignement du persan (publiés tant en Iran qu’à l’étranger) a beaucoup augmenté au cours de ces vingt dernières années. Il en existe actuellement plus d’une quarantaine. La caractéristique des livres récents est qu’ils utilisent les principes de la linguistique pour l’apprentissage d’une deuxième langue : les auteurs tiennent compte des similitudes et des mots communs entre la langue maternelle de l’étudiant et le persan. L’enseignement du persan aux enfants des Iraniens résidant à l’étranger est conçu selon ces mêmes principes. [6]
Parmi les livres d’enseignement du persan (comme deuxième langue) publiés au cours de ces dernières années, citons la série intitulée Fârsi biyâmouzim (Apprenons le persan), et la série intitulée Amouzesh-e zabân-e fârsi be gheyr-e fârsi zabânân (l’Enseignement de la langue persane aux non persanophones). Fârsi biyâmouzim, en cinq volumes, a été édité par les éditions Madresseh (qui dépendent du Ministère de l’Education Nationale de l’Iran) sur la proposition du Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes. Ces livres ont été conçus pour l’enseignement du persan aux enfants, à la demande des Iraniens résidant en Amérique du nord. Les deux premiers volumes sont pour les débutants, le 3e pour le niveau intermédiaire, le 4e et le 5e regroupent des textes des écrivains Iraniens contemporains et des textes de la littérature classique persane. Chaque volume a, en supplément, un livre pour l’enseignant et un livre d’exercices pour l’élève. Une cassette accompagne le livre pour exercer les aptitudes de l’élève à écouter et parler une conversation en persan. Dans cette méthode, l’accent est mis sur la participation active et la créativité des élèves. Le contenu des leçons permet à l’élève de connaître la civilisation et la culture de l’Iran. Des dessins produits par de très bons dessinateurs rendent ces livres agréables à regarder et à lire. [7] Amouzesh-e zabân-e fârsi be gheyr-e fârsi zabânân, en quatre volumes, a été édité par le Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes. Cette méthode est plutôt destinée aux adultes non persanophones. Chaque volume est accompagné d’un livre destiné à l’enseignant. Deux CD ont été édités en 2009 à partir de ces livres. Les livres et les CD sont utilisés pour l’enseignement du persan dans 65 centres culturels iraniens à l’étranger. L’objectif de l’auteur de ces livres a été non seulement d’enseigner le persan, mais de faire connaître à l’étudiant des aspects de la culture et de la civilisation de l’Iran, et il a inclus dans ces livres des textes rapportant le point de vue de certains orientalistes renommés. Les CD produits à partir de ces livres ont reçu le premier prix au Festival international des médias numériques (Jashnvâreh-ye rassâneh-hâye digital) de Téhéran en 2009.
Les principaux centres universitaires où l’on enseigne le persan aux étudiants étrangers résidant en Iran sont le Centre Dehkhodâ rattaché à l’Université de Téhéran, le Centre d’enseignement de la langue persane de l’Université Internationale Imam Khomeyni à Ghazvin, et le Centre de recherche de la langue et de la littérature persanes et d’études sur l’Iran de l’Université Tarbiat Modaress à Téhéran.
Le Centre Dehkhodâ, qui est le plus ancien centre universitaire de ce type en Iran, est une annexe du département chargé de l’Encyclopédie Dehkhodâ de l’Université de Téhéran. Depuis sa création en 1989, plus de 8000 personnes venues du monde entier y ont appris le persan. Les cours étaient au départ de quatre niveaux et duraient trois mois et demi. Actuellement, il y a six niveaux de cours, organisés en deux périodes intensives de six semaines. Le Centre Dehkhodâ organise également des cours pour ceux qui parlent le persan mais ne savent pas lire ni écrire cette langue, ainsi que des cours de niveaux supérieurs de langue et de littérature persanes (en trois trimestres). Ce centre a édité en 2005, en collaboration avec les éditions de l’Université de Téhéran, un livre d’enseignement du persan pour les débutants intitulé Fârsi be fârsi (Persan en persan). [8]
Le Centre d’Enseignement de la langue persane de l’Université Internationale Imam Khomeyni de la ville de Ghazvin a été créé en 1991. Son premier objectif était d’enseigner le persan aux étudiants non persanophones qui désiraient faire des études dans les universités iraniennes. Par la suite, il a eu l’autorisation d’enseigner le persan à tous ceux qui désirent apprendre cette langue, y compris ceux qui ne veulent pas poursuivre leurs études en Iran. Des étudiants venus d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, des Etats-Unis, de Géorgie, de Grande Bretagne, d’Italie, du Japon, de Norvège, du Pakistan, des Pays-Bas, de Turquie, ont participé aux cycles de courte durée d’enseignement du persan de ce centre. [9]
Le Centre de recherche sur la langue et la littérature persanes et d’études sur l’Iran (Markaz-e tahghighât-e zabân va adabiyât-e fârsi va irânshenâssi) de l’Université Tarbiat Modaress a été créé en 1996. L’objectif du centre est de mettre en place les échanges interuniversitaires dans le domaine de la langue et de la littérature persanes. Ce centre organise, en Iran, des cours de perfectionnement du persan pour les professeurs, les chercheurs, les traducteurs, les journalistes étrangers ; plus de 1500 personnes ont bénéficié de ces cours de 1996 à 2001. Il organise également des cours de perfectionnement du persan pour les étudiants des universités étrangères dans leur propre université. [10]
Il existe des cours de persan pour les non persanophones dans d’autres universités iraniennes. L’Université Sharif, par exemple, organise dans son campus international situé dans l’île de Kish des cours de persan, dont la durée est variable et le contenu modifiable en fonction de la demande des étudiants et leurs souhaits d’apprendre les mots utilisés dans un domaine professionnel particulier. [11]
En plus des universités, l’Institut des langues d’Iran (Kânoun-e zabân-e Iran), rattaché à l’Institut du développement intellectuel des enfants et des adolescents (Kânoun-e parvaresh-e fékri-ye koudakân va nowjavânân), organise depuis 2001 des cours de persan pour les non persanophones dans plusieurs villes (Téhéran, Ispahan, Mashad, Shirâz, Qom), afin de faire connaître la langue et la culture persanes aux touristes et aux petits Iraniens expatriés, de retour pour les vacances. [12] Les cycles sont de durée variable (30, 60, 90 ou 120 heures), en individuel ou dans des groupes restreints. Le contenu des cours est adapté aux besoins de l’étudiant, et peut être axé sur la langue parlée ou la langue écrite. Cet institut a lui aussi édité un livre d’enseignement du persan, qui est utilisé dans ces cours. [13]
Ces rassemblements de trois jours des professeurs de la langue et de la littérature persanes du monde entier ont pour objectif de favoriser les échanges de points de vue sur ce qui permettrait d’améliorer l’enseignement de la langue persane dans le monde. L’Iran a organisé les quatre premiers congrès, en 1997, 1999, 2001, 2003 et le sixième en 2008. Les rapports des quatre premières assemblées ont été publiés. [14] Des professeurs de persan venus d’Afghanistan, d’Afrique du Sud, d’Allemagne, d’Arménie, de la République d’Azerbaïdjan, de la Belgique, du Bengladesh, de Bosnie et Herzégovine, de Bulgarie, de Chine, de Corée du sud, du Daghestan, d’Egypte, d’Espagne, des Etats-Unis, de France, de Géorgie, du Kazakhstan, du Kirghizstan, de Grande Bretagne, de Hongrie, d’Inde, d’Indonésie, d’Italie, du Japon, de Jordanie, du Liban, de Malaisie, du Maroc, d’Ouzbékistan, du Pakistan, des Pays Bas, de Pologne, de Russie, de Slovaquie, du Soudan, de Suède, de Syrie, du Tadjikistan, de Tchéquie, de Tunisie, du Turkménistan, de Turquie et d’Ukraine y ont participé. La liste des pays représentés donne une idée de l’expansion de la langue persane dans le monde. Lors des quatre premières assemblées, les interventions étaient surtout centrées sur les trois thèmes suivants : les méthodes de l’enseignement du persan et les manques à palier dans ce domaine, l’historique de l’enseignement du persan et des recherches sur l’Iran dans les centres universitaires des différents pays, l’influence de la langue et de la culture persanes sur la langue et la culture des pays cités plus haut.
De réels efforts ont été entrepris par l’Iran au cours de ces vingt dernières années pour faciliter l’enseignement du persan dans le monde. En 2007, le directeur du Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes a déclaré que près de trois cent mille personnes apprenaient le persan dans les centres culturels rattachés aux ambassades d’Iran, [15] et il faut ajouter à ceux-ci les personnes qui apprennent le persan dans d’autres centres ou par d’autres moyens. Il existe depuis quelques années en Iran une maîtrise en linguistique axée sur l’enseignement du persan aux non persanophones, ce qui laisse espérer une amélioration de la qualité de cet enseignement dans l’avenir. Les actions entreprises dans le domaine de l’enseignement du persan aux non persanophones pourraient être cependant plus efficaces si l’on améliore la coordination entre les organismes impliqués. [16] C’est pourquoi l’Académie de la langue et de la littérature persanes d’Iran a proposé en 2008, lors de la sixième Assemblée internationale des professeurs de la langue et de la littérature persanes, la création d’une fondation où toutes les activités en rapport avec l’enseignement du persan à l’étranger et aux étrangers seraient regroupées. Le Haut Conseil de la Révolution Culturelle vient de donner son accord pour la création d’une telle institution, qui s’appellera la Fondation Saadi. [17]
[1] 1. Les informations concernant le Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes sont disponibles sur le site du scrétariat du Haut Conseil de la Révolution Culturelle (Showrâ-ye âli-e enghélâb-e farhangui), à l’adresse suivante, consultée le 17 octobre 2010 : http://62.60.136.69/about/Aghmari_Detail.
[2] Le rapport du premier atelier de mise à jour pour les professeurs de persan résidant en Grande Bretagne a été publié par la Fédération des écoles de persan en Grande Bretagne. Il existe une quarantaine d’écoles en Grande Bretagne où l’on enseigne le persan en fin de semaine aux enfants des Iraniens. La plupart de ces écoles ont été créées par les parents des élèves eux-mêmes. Les écoles rejoignent la Fédération des écoles de persan si elles le désirent. Le but d’une telle fédération est de permettre les échanges entre professeurs pour améliorer l’enseignement du persan.
[3] Ces informations figurent sur le site de la Fédération des écoles de persan en Grande Bretagne à l’adresse www.ukfps.org consulté le 1er novembre 2010.
[4] Zolfaghâri, Hasan, kétâbshénâssi-ye âmouzesh-e zabân-e fârsi bé gheyr-e fârsizabânân, revue Sokhan-e Eshgh, automne 1383 (2004), numéro 23, pp. 40-57.
[5] Une discussion à propos des livres d’enseignement du persan conçus pour les non persanophones a été publiée sous le titre Barressi-ye kotob-e âmouzéshi-ye zabân-e fârsi be gheyr-e fârsizabânân (étude des livres d’enseignement de la langue persane aux non persanophones), dans la revue Sokhan-e Eshgh, automne 1383 (2004), numéro 23, pp. 21-31.
[6] Ibid.
[7] Zolfaghâri, Hasan, Gozâresh-e towlid-e barnâmeh-ye âmouzesh-e zabân-e fârsi barâye irâniân-e khârej az keshvar, In Kholâsseh maghâleh-hâye nokhostine guerde-ham-âyyi-e pajouhesh-hâye zabân va adabiyât-e fârsi (Abstracts du premier congrès sur les recherches en langue et littérature persanes), édité par le Centre de recherches sur la langue et la littérature persanes et d’études sur l’Iran (rattaché à l’Université Tarbiat Modaress), Téhéran, hiver 2002, pp. 97-99.
[8] Les informations concernant le Centre Dehkhodâ sont disponibles sur le site http://icps.ut.ac.ir consulté le 24 octobre 2010.
[9] Les informations concernant le Centre d’Enseignement de la langue persane de l’Université Internationale Imam Khomeini sont disponiles sur le site http://www.persianlanguagecenter.com consulté le 24 octobre 2010.
[10] Les informations concernant le Centre de recherche sur la langue et la littérature persanes et d’études sur l’Iran (Markaz-e tahghighât-e zabân va adabiyât-e fârsi va irânshénâssi) sont disponiles sur le site de l’Université Tarbiat Modaress, à l’adresse http://www.modares.ac.ir consulté le 19 octobre 2010.
[11] Ces informations figurent sur le site du campus international de l’univesité Sharif à Kish, à l’adresse www.KishWebSite/SharifKish_WebUI consulté le 1er novembre 2010.
[12] Cet institut a été créé en 1979 pour enseigner les langues étrangères aux jeunes Iraniens.
[13] Ces informations figurent sur le site du Kanoun-e Zabân-e Iran (Iran Language Institute), à l’adresse http://www.ili.ir.
[14] Cf Gozâresh-e sevomine majma-e beynolmelali-e ostâdân-e zabân va adabiyât-e fârsi (rapport de la troisième Assemblée internationale des professeurs de la langue et de la littérature persanes), édité par le secrétariat du Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes, Téhéran, 2002 ; les rapports des deux premiers congrès y figurent également. Pour le rapport du 4e congrès, cf la revue Ayineh-ye mirâs, automne 1382 (2003), numéro 22, pp. 219-238.
[15] Information disponible sur le site de l’Agence du livre d’Iran (Khabargozâri-ye ketâb-e Iran), à l’adresse http://www.ibna.ir/vdcdjx0f.yt0sz6a22y.html consulté le 1er novembre 2010.
[16] Cf Habibi, Hasan, Sâmândéhi-ye âmouzesh-e zabân-e fârsi bé bigânégân dar Iran va khârej-e keshvar va
farzandân-e Irâniân-e moghim-e khârej (Coordination de l’enseignement de la langue persane aux étrangers en Iran et à l’étranger et aux enfants des Iraniens résidant à l’étranger), rapport de l’Académie de la langue et de la littérature persanes, 3 juin 2006.
[17] Actuellement, l’Organisation de la culture et des relations islamiques (Sâzmân-e farhang va ertébâtât-e eslâmi), et deux autres organismes, l’un dépendant du ministère de la culture et de l’orientation islamiques et l’autre du ministère de l’Enseignement supérieur sont chargés d’exécuter les décisions du Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature persanes concernant l’enseignement du persan en dehors de l’Iran.