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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Ahmad Mahmoud, de son vrai nom Ahmad É’ta, est né en 1936 à Ahvâz, capitale de la région du Khouzestân au sud de l’Iran. Ayant perdu ses parents durant son enfance, le petit Ahmad grandit sous la protection de son frère pour qui il gardera un attachement profond et dont le prénom Mahmoud lui servira de pseudonyme. Après avoir fini ses études secondaires, il entre à l’école militaire de Téhéran, mais ayant des inclinations pour le parti Toudeh, parti communiste iranien, il est arrêté et emprisonné après le (...)
"Abou Torâb Khosravi est né le 1er farvardin 1335 (21 mars 1956), et est un amoureux de la ville de Shirâz. Il s’est initié à l’art du récit grâce aux cours de l’un de ses professeurs de lycée. Son premier ouvrage, un recueil de nouvelles, est paru en 1370 (1991) sous le titre de Hâvieh (Chaos). En 1377 (1998), il a publié son Divân-e Soumanât (Recueil de Soumanât), suivi, deux ans plus tard, d’un premier roman, Asfâr-e Kâtebân (Cahiers des scripteurs) qui a reçu le prix Mehregân-e Adab. L’année 1382 (2003) (...)
Né à Ispahan dans une famille d’origine modeste en 1938 et élevé à Abâdân, Houshang Golshiri vécut à Ispahan de 1955 à 1974, où il obtint une licence de persan à l’Université d’Isfahan, et travailla également en tant qu’instituteur dans les villes et villages entourant cette ville. Ecrivain, chercheur, professeur et homme politique, Houshang Golshiri joua un rôle fondamental dans la fécondité de la littérature moderne persane. En s’associant à la création et surtout au maintien du Kânoun-e Nevisandegân-e Iran (...)
« [A]ie toujours un exemplaire de Café Piano dans ton sac,
afin de le leur montrer et leur dire que mon père est écrivain. » (Café Piano, p. 266)
Café Piano, publié en hiver 2008, est le seul roman de son auteur, Farhâd Ja’fari. Né en 1965, il est avant tout journaliste. Ayant commencé par publier son propre magazine, Yek Haftom (Un Septième), il fut ensuite obligé de le fermer à cause de problèmes financiers. Il continua son travail de journaliste tout en étanchant sa soif d’écrire en tenant un blog. (...)
« L’œuvre littéraire n’a de sens que par rapport à l’histoire, c’est dire qu’elle apparaît dans une période historique et ne peut en être séparée »
Pierre Macherey, Pour une théorie de la production littéraire, p. 28.
Le temps est venu de poser une question fondamentale mais en même temps douteuse à la littérature persane contemporaine : contient-elle réellement dans son vaste champ le genre du roman ? C’est une question à laquelle il semble facile sinon bête de répondre, vu l’abondance des bouquins sortant (...)
Le but de cette étude est d’essayer de saisir les nouvelles de Zoyâ Pirzâd à travers le processus intellectuel de fragmentation de son écriture. Son écriture nous touche. Elle ne traite pas des sujets à la mode comme le sexe, la politique ou la guerre, mais révèle un souci stylistique et rhétorique à travers un dialogisme progressif. De plus, l’écrivaine s’implique dans une métamorphose des données socioculturelles.
L’ensemble des textes de Pirzâd est traversé par toute une série de dualismes. Dans les (...)
L’histoire de l’Iran montre que ce vieux pays a toujours été en proie à des agressions militaires incessantes, des invasions dont les traces sont perceptibles partout dans la culture iranienne. ةtant donné la situation géographique de l’Iran, territoire au confluent de plusieurs mondes et souvent soumis à des attaques, il existe une très ancienne littérature de guerre, que l’expression "littérature de la résistance" pourrait mieux exprimer. Le plus important monument de littérature épique de l’Iran (...)
Traduction :
N° 83, octobre 2012Le livre Dâ, recueil de propos recueillis par A’zam Hosseini, raconte les souvenirs de Zahrâ Hosseini, kurde originaire de Khorramshahr, qui avait dix-sept ans lors de l’attaque irakienne, et couvre essentiellement la bataille de Khorramshahr. Khorramshahr est une ville importante dans l’histoire de la Défense sacrée (defâ’-e moghaddas, 1980-1988) et est le symbole de la résistance iranienne. Les souvenirs de ces premiers jours de guerre sont détaillés avec précision dans ce livre et font revivre la (...)
La littérature persane est renommée aujourd’hui pour son arrière-plan oral traditionnel et sa richesse populaire. Au long des siècles, elle a toujours été nourrie par les récits oraux transformant, de bouche à oreille, les événements quotidiens, les petites choses de la vie, en conte, mythe ou légende. D’habitude relatée oralement et donc sujette aux transformations continuelles, la prose, contrairement à la poésie, ne trouva guère un statut stable au cours des siècles. A l’inverse, la poésie, élaborée (...)
Après la révolution islamique de 1979, des écrivaines iraniennes ont émergé sur le devant de la scène littéraire mondiale. Cet article traitera du roman d’une Iranienne vivant en France et écrivant en français, Le cimetière de verre de Sorour Kasmaï. Il s’agira de faire une explication de texte centrée sur le lexique et la structure narrative pour montrer en quoi le choix de la langue française est déterminant dans la composition de l’œuvre comme roman. Le cimetière de verre apparaît représentatif d’une (...)
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