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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Fereydoun Amouzâdeh Khalili
Traduit par
Mon père dit : « Je suis obligé. Il n’y a rien que je puisse faire. Que faire ? Tu es trop jeune pour comprendre ce qui se passe, mais tu comprendras quand tu seras plus grand. Alors tu ne me regarderas plus avec ces yeux et tu ne me poseras plus autant de questions. »
Et moi qui n’avais que treize ans, je comprenais et je ne me sentais pas mal et je ne regardais pas non plus mon père de la manière qu’il pensait. Puis il dit :
« Peut-être qu’un jour tu seras obligé de faire la même chose avec ton (...)
Norouz, fête de l’arrivée du printemps et du nouvel an, est célébré depuis 3000 ans en Iran. La date de cette fête varie entre le 20 et le 22 mars. Norouz est également célébré hors de l’Iran, en particulier dans les pays qui ont autrefois été des territoires de l’Empire perse tels que l’Afghanistan, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Pakistan et le Tadjikistan. Les habitants de ces pays suivent les coutumes iraniennes associées à Norouz, en les agrémentant aussi de leurs propres coutumes locales.
Norouz au (...)
A 7 km de Shâhroud, dans la province de Semnân, au sud du massif de l’Alborz, se trouve la petite ville de Bastâm, qui compte moins de 8000 habitants et borde l’ancienne Route de la soie. Elle se flatte et regrette à la fois sa splendeur d’hier. Même aujourd’hui, l’autoroute qui mène de Téhéran à cette région traverse les collines sèches, basses et rudes qui autrefois étaient parcourues par les caravanes à l’horizon blanc du Lac du sel. En nous retrouvant au milieu de ces collines rondes et ridées par le (...)
Tappeh-ye Hegmatâneh ou Tall Hegmâtaneh, situé en plein cœur de la ville de Hamadân, est le site archéologique le plus vaste d’Iran. Les fouilles effectuées de 1983 à 2000 par l’équipe de Mohammad Rahim-Sarrâf, archéologue iranien, y ont mis à jour des maisons toutes similaires, construites dos à dos, situées entre des rues perpendiculaires les unes aux autres, et ont permis de conclure que ce site correspond à une ville antique conçue selon un plan géométrique préétabli. Mais on ne peut toujours pas (...)
L’Institut des Cultures d’Islam, établissement culturel de la Ville de Paris créé en octobre 2006, est le lieu d’accueil, unique en son genre, des cultures que l’on dit « d’ailleurs » mais qui s’avèrent résolument « d’ICI ». Il célèbre cette année pour la première fois Norouz, le nouvel an iranien, par une série de manifestations organisées dans ses locaux du quartier de la Goutte d’Or, dans le 18e arrondissement de Paris, du 3 au 21 mars 2011.
Le quartier de la Goutte d’Or, situé au pied de la Butte (...)
position d’affiches contemporaines
Institut des Cultures d’Islam
19 - 23 rue Léon, Paris
Du 3 au 21 mars 2011
Remerciements à Ali Mafâkheri, Shamsi Tehrâni, Amélie Neuve-Eglise, Amin Moghadam, Assal Bâgheri, Marianne Dupin et Mohammad Ali Shafâhi.
Depuis 2004, à l’occasion d’un séjour de quatre ans à Téhéran puis d’autres visites, Mireille Ferreira, correspondante en France de La Revue de Téhéran, a été séduite par la dynamique artistique qui l’environnait, imprégnant même le quotidien, par le biais du (...)
En 1812, sous Fath Ali Shâh Qâdjâr (1797-1834), la première imprimerie saturnine est créée à Tabriz. C’est là qu’est imprimé le premier livre persan : Les mémoires de Fath Nameh. Le premier texte en langue persane avait été publié à Istanbul en 1547.
En 1838, le premier livre illustré, Leili et Majnoun, est imprimé avec des lithographies à Tabriz.
En 1841, la première revue persane est créée : le journal Akhbâr-e Dâr-ol-khelâfeh Tehrân (Les nouvelles du gouvernement de Téhéran). Elle change de nom pour sa (...)
Présentation et traduction :
N° 64, mars 2011Illustrateur, peintre, professeur d’université, metteur en scène et auteurs de plusieurs ouvrages d’art, Mortezâ Momayez (1936-2005) a joué un rôle essentiel dans le développement de l’art graphique en Iran. Admis à la Faculté des Beaux-arts de l’Université de Téhéran en 1956, il a commencé à travailler au studio de design graphique de Mohammad Bahrâmi pendent trois ans. En 1961, il fut employé à la société d’imprimerie et d’édition de Keyhân, où il fut invité par le célèbre poète Ahmad Shâmlou pour y (...)
Entretien réalisé par
N° 64, mars 2011Ghobâd Shivâ est né en 1941. Diplômé en 1967 de la Faculté des Beaux-arts de l’Université de Téhéran, il continua ses études à l’Université Pratt à New York. Il fut directeur artistique des éditions Soroush et fonda l’institut privé Shivâ. Il a longtemps enseigné le graphisme à l’Université de Téhéran. Ses œuvres furent présentées au Centre Pompidou à Paris en 1980 et au Musée des affiches aux Pays-Bas en 2005. Il fut récompensé à la biennale de Brno (République Tchèque) en 1980. Ghobâd Shivâ est le deuxième graphiste (...)
Alain Le Quernec est né en 1944 en Bretagne. En 1962, après des études supérieures à Paris, il devient professeur de graphisme. En 1971 et 1972, il effectue une formation complémentaire en Pologne. Il est l’organisateur d’une série d’expositions sur le graphisme iranien en Europe : en 2002 à Echirolles (France), lors du Mois du Graphisme, l’exposition Un cri persan a lieu pour la première fois. On retrouve cette exposition notamment en 2003 à Chaumont et en 2008 à Genève, à l’occasion de la 22ème (...)
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