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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
n 1927, Kamâl-ol-Molk se retire de la gestion de son école Madreseh-ye sanâye’-e mostazrafeh contre sa volonté et un an plus tard, en 1928, il quitte Téhéran. Mais son école reste ouverte pendant un certain temps, dirigée par certains de ses élèves.
Quand Kamâl-ol-Molk quitte cette école, Ashtîânî est choisi comme président. Ses responsabilités à l’école de Kamâl-ol-Molk ne durent que jusqu’en 1930, date à laquelle il voyage en Europe.
Durant ses années à la tête de cette institution, il y ajoute de nouvelles (...)
Les grandes formes. 1.1. Analyse.
La construction présente 5 longueurs différentes
L1 L2 L3 L4 L5
Elles sont toutes reliées entre elles, par exemple de la façon suivante :
L1/L2 = √2 L1/L4 = 2 L3/L1 = √2 - 1/2 L5/L3 = √2+ 2
Tous les autres rapports possibles peuvent se déduire des précédents. Nous sommes bien dans la famille géométrique du carré, caractérisée par le nombre √2 .
D’ailleurs un unique module carré (le quart du carré central) permet de (...)
brumoire
N° 171, printemps 2020Poème de Brumoire
Promeneur, dans ton œil une flaque ondoyante
Engloutit les oripeaux
Des fées, des bourreaux, des folies qui alimentent
Le philosophe et l’impôt.
L’humanité grossit son magasin d’horreurs
Dans le bruit ou le silence,
Dans des temples cadavéreux, à la lueur
De la fixe conscience ;
De nos songes luisants, des ambitions traitreuses,
L’âme éteinte ou le cœur froid,
Nous succombons de chœur aux malices peureuses
Dont le gouvernement (...)
Traduit par
N° 171, printemps 2020Monsieur Aflâkpeymâ tourna la tête. Il cligna amicalement l’œil à l’aube qui se dandinait derrière la fenêtre puis mourut !
Ceux qui les premiers entendirent la nouvelle et arrivèrent sur les lieux avant les autres, virent le grand homme du clan Aflâkpeymâ fixer encore d’un œil entrouvert le lustre de bronze à cinq branches, tenant fermement un bout du drap blanc entre deux de ses doigts osseux avec un calme à envier. Malgré cela, cet événement triste perdit très vite son éclat dans l’ombre du clin d’œil (...)
Nezâmeddin Abu Mohammad Elyâs Ibn Yusuf Ibn Zaki Ibn Mu’ayyad Nezâmi Ganjavi, plus connu sous le nom de Nezâmi Ganjavi (Nezâmi de Ganja), est un poète et savant médiéval iranien. Né vers 1141 et mort en 1209, Nezâmi Ganjavi est une figure remarquable de la littérature persane classique.
Ce grand savant persan est l’auteur de plusieurs recueils poétiques où il met en scène des épopées romanesques profondément influencées par son savoir philosophique, scientifique, littéraire et religieux, ainsi que par sa (...)
Les cinq grandes œuvres poétiques de Nezâmi Gandjavi (1141-1209) furent réunies à titre posthume sous forme d’un recueil intitulé « Khamseh » (ou « Pandj Ganjdj » signifiant « Les Cinq Trésors »). Il comprend, selon l’ordre chronologique de cinq œuvres poétiques séparées thématiquement les unes des autres : Le Trésor des mystères (1165), Khosrow et Chirine (1180), Leyli et Madjnoun (1188), les Sept Beautés (1191 ou 1197) et le Livre d’Alexandre (1198).
Le Trésor des mystères est une œuvre poétique d’inspiration (...)
L’œuvre littéraire de Nezâmi est composée d’œuvres épiques et lyriques réunies dans le recueil que l’on appelle le Panj Ganj ou Khamseh, signifiant « Les Cinq Trésors », qui comprend également des ghazals, des qasidas, des quatrains et d’autres formes poétiques lyriques. Selon certaines sources anciennes, notamment l’anthologie de l’historiographe Dowlatshâh Samarqandi, le grand divân de Nezâmi comprendrait jusqu’à 20 000 distiques. Néanmoins, ce qui reste aujourd’hui de ce recueil ne comprend que 6 qasidas, (...)
Nezâmi Ganjavi est un poète du XIIe siècle né à Gandja (Azerbaïdjan), où il est resté jusqu’à sa mort. Il est l’auteur de plusieurs œuvres devenues des classiques de la littérature persane, dont Khosrow et Shirin, qui narre l’histoire d’amour du roi sassanide Khosrow II et de Shirin, princesse chrétienne, Leili et Madjnoun, histoire d’amour inspirée d’une légende arabe, Les Sept Idoles, Makhzan al-Asrâr, et enfin Le Livre d’Alexandre, qui magnifie la sagesse (sur)humaine. Il est l’un des poètes connus de (...)
L’a littérature se nourrit toujours d’amour. L’amour de Dieu, l’amour de la patrie, ou l’amour de la femme bien-aimée, sans parler du penchant exprimé pour le vin qui constitue surtout, dans la littérature persanophone, un symbole et un catalyseur métaphorique servant à extérioriser les sentiments intérieurs. À cette liste, on peut également ajouter une cinquième option : l’amour de l’amour, qui se définit comme l’une des particularités souvent la moins étudiée de la poésie iranienne.
L’amour de Dieu est (...)
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