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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Afshin Nasimi
Traduit par Mohmmad Amini
Nous proposons à travers ces lignes quelques remarques concernant l’enseignement des langues étrangères en Iran d’une manière générale, et en particulier au sein des universités. Dès l’entrée, il convient d’établir une distinction fondamentale entre l’enseignement extra universitaire des langues, et l’enseignement tel qu’il est pratiqué au sein des institutions éducatives supérieures. Pour ce qui concerne l’enseignement des langues stricto sensu, cette tâche est tout naturellement, et surtout prioritairement, (...)
Nizâr Qabbâni naquit le 22 mars 1922 à Damas. Il étudia tout d’abord à l’école Française de cette même ville qui lui permit, selon ses propres mots de "boire la littérature française à sa source". Après avoir effectué des études de droit à l’université de Damas en 1945, il entra au ministère des affaires étrangères. Il quitta son poste en 1966 et revint à Beyrouth - où il avait vécu durant plusieurs années-pour y fonder une maison d’édition appelée "Manshoraté Nizâr Qabbâni ".
En 1943, il publia ses premières (...)
De l’anglais au français
La Libération découvre Beckett en tant qu’écrivain de langue française. Au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, Beckett se met à écrire en français. Le français de Beckett, du reste, n’a que peu de liens avec le français des œuvres littéraires de ce siècle. Venue d’ailleurs, l’œuvre de Beckett ne saurait s’insérer dans l’histoire de la littérature moderne française : comme la voix qu’elle laisse parler, comme ses personnages égarés ou agonisants, elle est sans lien ; en ceci, elle (...)
Mohammad Hédjâzi, écrivain iranien né en 1900 (1279) à Téhéran, connut un grand succès dans sa jeunesse et devint l’un des romanciers les plus à la mode de son époque. Son père, gouverneur de Kermânshâh, lui fit apprendre l’arabe et le français quand il n’avait que cinq ans. Après avoir terminé ses études aux écoles Eslâme et Saint Louis et avoir durement éprouvé la mort de son père, il devint employé au Ministère des Postes et Télécommunications à l’âge de quinze ans. Sa jeunesse coïncida avec la guerre, (...)
En septembre 1941, à Kermânshâh, Ali Ashraf Darvishiân vit le jour dans une famille pauvre. Son père était forgeron, mais il perdit son travail et changea plusieurs fois d’occupation. En tant qu’aîné de la famille, il partit avec son père à Téhéran pour faire de la contrebande d’opium. Enfant, son père et sa grand-mère lui racontaient des histoires et depuis ses premières années, il fut attiré par les livres et les histoires. La famille menait une vie très spartiate et il devait travailler dur pour gagner de (...)
Spécialiste de l’histoire et de la philosophie des sciences, Roshdi Rashed est actuellement directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à l’Université Paris VII. Il a également enseigné à l’Université de Tokyo, de Montréal et du Caire, et a participé à de nombreux colloques scientifiques internationaux. Il est également membre de l’Académie Internationale de l’Histoire des Sciences et s’est vu décerné la Légion d’Honneur en 1989 pour l’ensemble de ses travaux. (...)
Asadollah Mohammad-Zadeh
Traduit par
Mohamad Soufi Amoli, poète du dixième siècle de l’Hégire, passa une grande partie de sa vie en Inde où il décéda en 1035 de l’hégire.
Vivant dans le plus grand ascétisme et en étroit contact avec la nature, ce poète oriental né dans la région du Tabarestân partit très jeune pour Shirâz, qui était à l’époque la capitale culturelle et intellectuelle et où il vécut de longues années. Il quitta Shirâz pour Kâzeroun et devint l’élève et le disciple du grand soufiste de l’époque Abol-Ghâssem Kâzerouni.
Il effectua un (...)
Mortéza Johari
Traduit par
Parmi les cérémonies traditionnelles, le Tchâhârshanbeh Souri compte parmi les plus anciennes fêtes célébrées par les Iraniens. Tchahârshanbeh signifiant mercredi en persan, cette fête consiste à célébrer le dernier mercredi de l’année, et son importance la fait figurer au même rang que les autres grandes fêtes nationales telles que Norouz, Mehregân, Bahmanjâneh ou encore Sadeh.
Parmi ces grandes fêtes, prenons au hasard "Sadeh" que l’on célèbre cinquante jours avant Norouz. Cette tradition date d’il y a (...)
Mortéza Johari
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Masdjed Soleimân est une ville située au Sud-Ouest de l’Iran, dans la province du Khuzestân, à 150 km d’Ahvâz, au milieu de la chaîne des montagnes de Zagros.
Le climat y est sec et chaud et la température atteint 52 °C en été et 4 °C en hiver. Cette région abrite un site archéologique qui remonte à une époque antérieure à celle des Sassanides, et que les habitants de la région ont surnommée Masdjed Soleimân, c’est-à-dire la mosquée de Soleimân. Le même nom a été gardé pour désigner la ville qui a été (...)
"Kermân est le cœur du monde " disait autrefois le poète soufi du XIVème siècle, Shâh Nematollah Vali. Cela ne semble plus être aujourd’hui une évidence pour bon nombre de voyageurs. Il y a cinq ans, on aurait peut-être encore pu le penser. Car il y avait Bam et sa forteresse. Réel château de sable, cette forteresse était un monument unique au monde. Mais en décembre 2003, le rêve s’envola. Un tremblement de terre de forte magnitude fit s’écrouler la magie de ce lieu. Bam ravagé, Kermân reste-t-elle à (...)
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