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Le mariage est toujours source de difficultés dans le Shâhnâmeh de Ferdowsi. Bien qu’étant au départ des événements heureux, ces mariages, à l’exception de quelques-uns, ont une fin tragique et sont cause de guerres, de mort, de haine et de trahison. Le mariage des héros ou des rois iraniens avec des jeunes filles non iraniennes, les mariages amoureux, le mariage avec les femmes artistes ou guerrières [1] ouvrent toujours sur de nouvelles aventures. C’est avant tout le mariage avec les non-iraniennes qui est à la source des événements dramatiques du Shâhnâmeh.
Ce type de mariage, bien qu’ayant l’apparence d’un événement heureux, se solde souvent par une fin tragique, notamment l’assassinat de l’homme iranien ou du fils né de ce mariage. Voilà ce qui pourrait être le schéma complet de ce type de mariage : l’homme iranien part de son pays, soit pour chasser ou pour aller à la guerre, soit suite à une invitation ou un complot. Il rencontre ailleurs une jeune fille belle et fortunée. Les futurs époux se rencontrent parfois directement, parfois avec l’aide d’un intermédiaire. Certains obstacles surviennent mais sont dépassés. Les enfants issus du couple restent sur la terre natale ou bien partent en Iran, mais n’oublient jamais leurs origines et leurs parents.
- Le mariage de Zâl avec Roudâbeh, fille de Mehrâb, roi de Kaboul et l’un des descendants de Zahhâk, [2] aboutit à l’assassinat de Rostam par Shoghâd. En entendant la description de la beauté de Roudâbeh par l’un de ses hommes, Zâl tombe amoureux d’elle. Malgré la présence de Mehrâb Kâboli, Manoutchehr et Sindokht (mère de Roudâbeh), Zâl va à la cour de Sâm Narimân (son père), pour le prier de ne pas attaquer Kaboul. Il se rend ensuite chez Manoutchehr, roi d’Iran, pour le persuader d’approuver cette union. Pour sa part, Sâm, persuadé par son fils, écrit aussi une lettre à Manoutchehr et demande sa permission pour le mariage de son fils. Les astrologues de la cour de Manoutchehr contemplent les étoiles des destinées de Zâl et Roudâbeh et annoncent à Manoutchehr que de ce mariage naîtra un héros qui aura une longue vie et le far [3].
- Le mariage de Kâvous avec Soudâbeh, fille du roi de Hâmâvarân, aboutit à la mort de Siâvash et à de longues guerres entre les Iraniens et les Touraniens. Kâvous entend la description de la beauté de Soudâbeh et envoie un émissaire pour demander sa main au roi de Hâmâvarân. Voyant que sa fille consent à ce mariage, le roi accepte et envoie la princesse à la cour de Kâvous.
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- Quand Salm, Tour et Iradj -les fils de Fereydoun, roi d’Iran- furent en âge de se marier, le roi se résolut à trouver trois sœurs pour ses trois fils. Il confie ce travail à une personne digne de confiance nommé Djandal. On informe Fereydoun que le roi du Yémen a trois filles. Il envoie alors Djandal au Yémen pour qu’il voie les jeunes filles et qu’il demande leurs mains à leur père. Malgré le chagrin causé par le départ de ses filles, le roi du Yémen ne peut pas désobéir au roi d’Iran et accepte donc ces mariages. Les fils de Fereydoun partent au Yémen et le roi accorde la main de ses filles à ces trois frères.
- Le mariage de Rostam avec Tahmineh, fille du roi de Samangân est l’un des événements les plus importants du Shâhnâmeh : un jour, Rostam va chasser sur le territoire de Tourân [4]. Il y perd son coursier, Rakhsh. Poursuivant les pas du cheval, il arrive à Samangân où le roi l’invite à sa cour. Au cours de la nuit, il rencontre Tahmineh, la fille du roi, qu’il épouse quelques jours plus tard. De leur mariage naît Sohrâb qui mourra de la main de son père, Rostam. Cet événement tragique entraîne la folie et, par la suite, la mort de Tahmineh.
- A Tourân, les héros iraniens Guiv et Tous rencontrent une jolie jeune fille tourânienne dans une prairie et l’emmènent chez le roi Kâvous. Ce dernier l’épouse mais la jeune touranienne meurt après la naissance de leur fils, Siâvash (Ferdowsi n’a pas cité le nom de cette femme dans le Shâhnâmeh). Après avoir fait la paix avec Afrâsyâb, Siâvash part à Tourân. Un jour, Pirân, le vizir d’Afrâsyâb, dit à Siâvash qu’il a envisagé de lui offrir la main de sa fille Djarireh. Siâvash accepte. Golshahr, mère de Djarireh, amène celle-ci chez Siâvash avec des présents. Les noces ont lieu. Siâvash semble cependant ne pas être attaché à Djarireh et il la quitte puis l’oublie après son mariage avec Faranguiss. Dans le Shâhnâmeh, il est écrit qu’après la naissance de Foroud, leur fils, Djarireh traite Siâvash d’« égoïste ».
- Après le mariage de Siâvash et Djarireh, les espions médisent à son propos auprès d’Afrâsyâb. Pirân dit alors à Siâvash : « Bien que ma fille soit ta femme, pour attirer la confiance d’Afrâsyâb, il vaut mieux que tu ailles chez lui pour lui demander la main de sa fille, Faranguiss. C’est une jeune fille d’une beauté sans pareil ». Siâvash demande à Pirân de faire lui-même cette démarche. Afrâsyâb finit par accepter et envoie sa fille chez Siâvash avec des présents et une importante dot. Une grande fête a lieu et certains prisonniers sont même libérés à cette occasion. Key Khosrow naîtra de cette union ; il sera l’un des rois d’Iran les plus justes, intelligents et puissants. Cependant, ce mariage aboutit aussi à la mort de Siâvash.
- Du mariage de Goshtâsb et Katâyoun [5], fille de l’empereur romain, naît Esfandiyâr : le jeune Goshtâsb, qui désire régner après son père, part incognito pour Rome. Selon un rite ancien, l’empereur invite tous les jeunes et les Grands à sa cour pour que sa fille, Katâyoun, choisisse son mari parmi eux. Katâyoun avait déjà vu en rêve que dans cette réception un jeune homme célèbre et de race noble serait assis seul dans un coin et que cet homme-là la mériterait. En voyant Goshtâsb assis seul dans un coin au cours de la réception, elle s’éprend de lui et le choisit pour époux. L’empereur romain veut s’opposer à ce mariage, mais s’informant des origines de Goshtâsb, il consent à ce mariage.
- Du mariage de Dârâb (fils de Bahman) avec Nâhid (fille de Filghous) naît Eskandar (Alexandre) qui, selon le Shâhnâmeh, tue trente-six rois dont l’un est son demi-frère, Dârâb. Dârâb (le père d’Eskandar) et son armée attaquent Rome ; l’empereur romain Filghous demande la paix en les invitant à sa cour. Dârâb, qui avait entendu parler de la beauté de la fille de Filghous, lui demande sa main. L’empereur accepte et ils se marient selon les rites romains.
- Bijan (fils de Guiv, petit-fils de Goudarz et beau-fils de Rostam) part chasser dans la région de Tourân en compagnie de Gorguine. En route, Gorguine décrit la beauté de Manijeh, fille d’Afrâsyâb. Bijan se rend chez Manijeh pour la voir. Il plaît beaucoup à cette dernière qui envoie sa nourrice chez Bijan pour le questionner sur ses origines. Ils se marient malgré Afrâsyâb et partent en Iran.
- Du mariage de Tâyer avec Nousheh, fille de Nersi, naît une fille qui s’éprend de Shâpour II. Ce mariage conduit à l’assassinat de Nersi par le roi sassanide : l’enfant de l’une de femmes d’Ormuzd (fils de Nersi) est choisi comme roi, les prêtres zoroastriens intronisent sa mère et nomment cet enfant Shâpour, qui deviendra roi d’Iran. Quelques temps plus tard, Tâyer et son armée conquièrent Ctésiphon et capturent Nousheh, la fille de Nersi (la tante paternelle de Shâpour), que Tâyer épouse par la suite.
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- Pour apporter le message du roi d’Iran au roi de l’Inde Shangal, Bahrâm-e Gour part incognito en Inde et se présente sous le nom de Borzou. Shangal le garde longtemps auprès de lui. Voyant ses dons de tireur à l’arc et de chasseur de loup, il lui donne sa fille Sepinoud en mariage. Bahrâm et Sepinoud fuient l’Inde durant la nuit. Ils traversent la mer et arrivent en Iran. Puis, Bahrâm amène Sepinoud à Azargoshasb [6] pour lui enseigner la religion et les rites iraniens.
- Kasrâ Anoushirvân, fils de Ghobâd surnommé Dâdgar est le vingt et unième roi sassanide. Il se marie avec une femme chrétienne. Leur enfant, Noushzâd se révolte contre le père et meurt jeune lors d’une guerre contre son père.
- Du mariage de Parviz et Maryam, fille de l’empereur romain, naît Shirouyeh qui tue son père et provoque le suicide de sa belle-mère.
- Bahrâm-e Tchoubine se marie avec la fille du souverain de Chine, ce qui aboutit à sa mort et à la guerre entre l’Iran et la Chine.
- Le mariage de Khosrow Parviz avec Shirine, une jeune fille arménienne, a également une fin tragique. Les courtisans s’opposent à ce mariage qui aboutit à la mort de Khosrow Parviz et au suicide de Shirine à la suite des humiliations subies de la part de son beau-fils, Shirouyeh.
Beaucoup de rois et de héros iraniens se mariaient avec les filles de leurs ennemis pour renforcer leur pouvoir.
- Ardeshir, fils de Sâssân IV, apprend depuis son enfance les arts du combat et la chevalerie lorsqu’Ardavân, le dernier roi arsacide, découvre son talent et l’invite à sa cour. Ainsi, la belle Golnâr, fille d’Ardavân, aperçoit un jour Ardeshir et tombe amoureuse de lui. Après la mort de Bâbak, père d’Ardeshir, les astrologues avertissent Ardavân qu’il se mettra bientôt en colère contre l’un de ses courtisans et que de cette colère naîtra une révolte qui fera de ce courtisan (Ardeshir) le roi du pays. Effectivement, quelques temps plus tard, suite à la colère du roi, Golnâr et Ardeshir quittent nuitamment le palais et quelques années plus tard, lors d’une guerre, Ardavân est vaincu par Ardeshir, qui monte sur le trône et épouse Golnâr.
- Châpour, fils d’Ardeshir se marie avec la fille de Mehrak. Ce mariage fut, paraît-il, heureux.
Ce type de mariage est très rare dans le Shâhnâmeh :
- Après le couronnement de Key Khosrow, Fariborz, fils de Key Kâvous décide de demander en mariage Faranguiss, la mère de Key Khosrow. Pour ce faire, il consulte Rostam qui demande la main de Faranguiss au roi Key Khosrow. Ce dernier accepte et demande l’avis de Faranguiss. Celle-ci accepte également et ils se marient.
- Après la mort de Djomhour, le roi de l’Inde, son frère Mây, le gouverneur de Denber monte sur le trône et épouse la veuve de son frère défunt.
- Vers la fin de sa vie, Fereydoun divise sa patrie en trois régions. Il dédie la plus grande région, l’Iran, à son fils cadet Iradj. Les frères d’Iradj, Salm et Tour, qui reçoivent respectivement les territoires de l’Ouest et de l’Est, le jalousent et finissent par le tuer. Après cela, l’une des épouses d’Iradj donne naissance à une fille, que son grand-père, le roi Fereydoun, marie à Pachang, l’un des descendants de Djamchid.
- La sagesse et la bravoure de l’une des dames du Shâhnâmeh, Bânou Gochasb, étaient si grandes que l’empereur de Chine et l’empereur romain, parent de Kâvous, lui demandent tous deux sa main. Mais Rostam lui propose d’épouser Guiv, le célèbre héros iranien. Elle accepte. Ainsi, après avoir obtenu le consentement du roi Key Khosrow, Rostam envoie Gochasb en compagnie de cavaliers et de présents chez Guiv, que ce mariage remplit de fierté et d’allégresse.
Il existe d’autres types de mariage dans le Shâhnâmeh. Dans ces mariages, la fille joue souvent un rôle de conciliation, tel le rôle de la fille de Filghous le Romain qui épouse Dârâb. D’autre part, tous ces mariages se font conformément aux rites, ce qui est un détail très important.
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Dans les mariages du Shâhnâmeh, c’est d’abord le pacte du mariage qui est signé, puis l’époux emmène son épouse dans son pays. Un bon exemple est le mariage des fils de Fereydoun qui rentrent en Iran avec leurs femmes. Zâl, accompagné de son père, va demander la main de Roudâbeh, et après le mariage, la ramène avec lui, de Kaboul à Sistân. Kâvous se marie avec Soudâbeh et l’emmène de Hâmâvarân en Iran. Gachtâsb, après s’être marié avec Katâyoun, fille de l’empereur romain, rentre avec elle en Iran. Bahrâm-e Gour se marie avec Sepinoud et l’emmène en Iran.
Cependant, il arrive que le mariage soit fêté sur les terres de l’épouse et que le couple y demeure. Un des exemples de cette situation est le mariage de Siâvach avec Djarireh, fille de Pirân. Djarireh reste à Tourân avec son fils, mais Faranguiss est obligée de quitter Tourân à cause de la mort soudaine de son mari. Dans certains épisodes, l’homme emprisonné dans le pays de la femme s’enfuit à l’aide d’un héros et rentre dans son pays natal. Après le mariage de Bijan et Manijeh, Bijan tombe dans le puit de Gorgsârân. Rostam le sauve et le couple rentre en Iran.
-Dans la plupart des mariages du Shâhnâmeh, l’homme demande la main de la fille à son père. Zâl demande la main de Roudâbeh à Mehrâb Kâboli, puis la cérémonie du mariage a lieu. La permission du père du jeune homme est très importante ; sans elle, le mariage ne peut avoir lieu. Zâl dit à Roudâbeh que « Sâm Narimân s’irritera s’il apprend que j’ai demandé ta main sans son consentement ». C’est pourquoi il écrit une lettre à Sâm où il demande sa permission.
- Dans la plupart des unions du Shâhnâmeh, qu’il s’agisse d’un mariage avec une étrangère ou d’un mariage avec une fille iranienne, le consentement du roi est fondamental. Sâm Narimân écrit une lettre à Manoutchehr, roi d’Iran, et demande son avis sur le mariage de Zâl et Roudâbeh tout en le priant de consentir à cette union. Pour le mariage de Pachang avec la fille d’Iradj, il faut obtenir la permission du roi Fereydoun. Rostam, avant de donner en mariage Bânou Gochasb à Guiv, demande la permission du roi Key Khosrow. C’est encore avec la permission de ce dernier que Fariborz et Faranguiss se marient.
- L’une des coutumes de mariage dans le Shâhnâmeh est de tester les capacités du futur gendre (cette coutume est toujours en vigueur dans certaines régions d’Iran). Pour ce, on éprouve le jeune homme mentalement et physiquement. Dans les anciens livres persans, nous lisons : « On éprouvait l’intelligence et le savoir du gendre en lui posant de nombreuses questions ardues. S’il pouvait répondre à toutes les questions, il sortait victorieux de l’épreuve et pouvait se marier, sinon, la mort dans l’âme, il était refusé, il arrivait même qu’il y perde sa vie ». Citons ici quelques exemples du Shâhnâmeh : quand les prêtres zoroastriens informent Manoutchehr que le mariage de Roudâbeh et Zâl est de bon augure, Manoutchehr mande Zâl à la cour où les prêtres éprouvent ses connaissances en lui posant des questions difficiles auxquelles il réussit aisément à répondre. Le roi du Yémen, quant à lui, éprouve les fils de Fereydoun avec des énigmes. Ils réussissent à répondre à toutes les énigmes et c’est uniquement après cette épreuve que le roi consent à leur mariage. Cette épreuve n’est pas seulement orale : parfois, on demande au futur gendre de montrer sa bravoure et son adresse, par exemple en tuant un lion, un loup ou un dragon. Deux hommes demandent en même temps la main de la fille de l’empereur romain. Celui-ci leur demande de tuer un loup pour montrer leur force.
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- Dans la Perse ancienne, les hommes croyaient beaucoup à l’astrologie et demandaient aux astrologues de prévoir leur avenir. Ces prévisions étaient si importantes que chaque cour possédait ses astrologues propres et les rois du Shâhnâmeh demandaient toujours l’avis des astrologues dans des affaires telles que le couronnement, le mariage, etc. Les astrologues de la cour de Manoutchehr contemplent trois jours le ciel et les étoiles de Zâl et Roudâbeh, pour enfin affirmer que leur mariage est de bon augure pour le royaume. Kâvous, le roi d’Iran, mande Siâvash à sa cour et lui dit : « J’ai consulté les astrologues sur ton mariage. Ils ont vu que ton fils serait roi ». Ce sont encore les astrologues de la cour d’Afrâsyâb qui l’avertissent que l’enfant qui naîtra du mariage de Siâvach et Faranguiss tuera Afrâsyâb.
- Dans tous les mariages du Shâhnâmeh, c’est le grand prêtre qui unit le couple, en suivant scrupuleusement les rites.
- Avoir un contrat de mariage écrit est l’une des vieilles traditions des Iraniens que Ferdowsi cite explicitement dans le Shâhnâmeh.
- Dans tous les mariages du Shâhnâmeh, outre les membres de la famille des mariés, les Grands du pays font office de témoins et offrent des présents aux jeunes mariés.
- Facturer la dot, coutume toujours en vigueur en Iran, est l’une des autres caractéristiques du mariage dans le Shâhnâmeh. On cite également la fortune du père de la bru.
- Apporter la dot à la maison du gendre est une coutume en Iran et dans le Shâhnâmeh. Toutes les filles du Shâhnâmeh apportent une dot composée de meubles, de bijoux, etc. à la maison du mari. Cette dot et sa valeur diffèrent selon que ce mariage unit les princes ou les héros. En tout, il y a trois types de dot dans le Shâhnâmeh :
a) un trésor que le père de la fille confie à son gendre.
b) des terres : la charte de cent parasanges de Tourân est la dot de Faranguiss donnée à Siâvash pour qu’il la cultive.
c) une couronne : certains gendres du Shâhnâmeh reçoivent une couronne le jour du mariage. Le père de Katâyoun couronne Goshtâsb. Il en est de même pour Zâl.
Le point de vue de Ferdowsi sur le mariage et ses cérémonies est basé sur la réalité de son temps et trouve ses origines dans les anciens mythes, coutumes et traditions iraniens. Outre le regard négatif de Ferdowsi sur le mariage, il est intéressant de constater que la majorité des cérémonies et coutumes décrites dans le Shâhnâmeh sont toujours pratiquées aujourd’hui par les Iraniens.
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[1] Sepinoud, fille de Shangal, roi de l’Inde, est artiste. Gordâfarid est une héroïne du Shâhnâmeh qui combat contre les touraniens.
[2] Tyran qui régna sur l’Iran ; sur ses épaules poussèrent deux serpents que l’on nourrissait chaque jour avec les cerveaux de deux jeunes hommes.
[3] Chez les anciens iraniens, far était un pouvoir surhumain et mystérieux qui aidait les rois. Il s’agissait d’un éclat qui se réfléchissait dans leur cœur.
[4] Pays situé au delà du fleuve Oxus.
[5] Katâyoun, de son vrai nom Nâhid, fut la fille de l’empereur romain et la mère d’Esfandiyâr.
[6] Nom d’un temple du feu, au sud de l’Azerbaïdjan de l’Est.