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Jean Chardin, fils d’un riche bijoutier parisien, est né le 16 novembre 1643 (1053 de l’Hégire) à Paris. En 1665, Chardin, qui a hérité de son père une passion pour le commerce, se rend en Orient pour y faire le commerce des pierres précieuses.
La même année, il part d’Istanbul, traverse l’Asie mineure d’ouest en est, et visite l’Arménie avant de se rendre à Tabriz, puis à Qazvin. Lorsqu’il arrive à Qom, il obtient l’autorisation de visiter le saint mausolée de Fâtemeh Ma’soumeh, sœur cadette de l’Imâm Rezâ. Chardin profite de cette occasion pour charger l’artiste peintre qui l’accompagne de dessiner plusieurs plans du lieu saint chiite. Dans son célèbre récit de voyage, Chardin décrit minutieusement le mausolée de Fâtemeh Ma’soumeh : "Les murs du mausolée sont décorés par des mosaïques couvertes de motifs ’eslimi. Le haut des murs est également garni de décorations en or. A une hauteur de dix pieds des murs, la plupart des décorations sont en argent. Dans l’espace intérieur de l’édifice, les décorations en or ne manquent pas." [1]
Après un bref séjour à Qom, Jean Chardin se rend à Kâshân : "C’est à Kâshân que se situe la production la plus abondante en Iran de satin, de velours, de taffetas, d’étoffes de soie brodées, et d’étoffes brodées de fils d’or ou d’argent." [2]
Jean Chardin séjourne pendant dix-huit mois à Ispahan, avant de partir pour Bandar ’Abbâs, port perse sur le détroit d’Ormuz, d’où il quitte la Perse en direction des Indes. Après deux ans de voyage aux Indes, Chardin rentre à Ispahan. Le voyageur et commerçant français acquiert alors une certaine renommée dans la capitale des Safavides : il est nommé à la fois "marchand du roi" et "orfèvre de la cour". Chardin visite deux fois Persépolis. Lorsqu’il regagne la France, en 1670, il a acquis un certain nombre d’expériences en Orient et appris beaucoup de choses sur l’histoire et l’art de la Perse ainsi que sur la vie et la culture des Perses de son époque.
Un an plus tard, en 1671, Jean Chardin effectue un troisième voyage en Perse, puis en Inde et dans d’autres pays d’orient qui dure une dizaine d’années. Chardin arrive à Ispahan en juin 1673, reste quatre ans en Perse et retourne en Inde avant de revenir en Europe en 1680. Le 14 avril 1681, il se rend à Londres où Charles II le fait chevalier et le nomme bijoutier de la cour d’Angleterre. Chardin se rend ensuite en Hollande en tant que représentant de la Compagnie anglaise des Indes orientales. C’est à Amsterdam qu’il publie en 1686 la première partie des Voyages du Chevalier Chardin en Perse et aux Indes orientales par la Mer Noire et par la Colchide, ouvrage qu’il ne complète qu’en 1711. Jean Chardin s’éteint à l’âge de 70 ans, le 16 janvier 1713 (1125 de l’Hégire) à Chiswick près de Londres.
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Jean Chardin a réalisé ses voyages en Perse durant l’âge d’or de la dynastie safavide. A cette époque-là, pendant la seconde moitié du XVIIe siècle, Ispahan était l’une des plus grandes capitales de l’orient et un lieu de rencontre des marchands venant des quatre coins du monde et des représentants diplomatiques et commerciaux de la plupart des grands pays européens.
Le voyage de Chardin dans la Perse safavide est peut-être le point culminant d’un long processus d’une série de "voyages en Orient" qui attirèrent de nombreux voyageurs européens - ces premiers orientalistes des temps modernes - vers l’empire ottoman, l’empire perse, l’Inde… [3]
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Les voyages successifs de Jean Chardin dans la Perse du XVIIe siècle prennent une importance toute particulière, grâce aux observations minutieuses de son Journal considéré par les spécialistes comme un document historique précieux et un témoignage sur la culture et la civilisation persanes de l’époque. Les Voyages de Chardin, rédigés à la fin du XVIIe siècle et complété au début du XVIIIe siècle, sont salués par les Philosophes des Lumières et reçoivent les éloges des Encyclopédistes. L’ouvrage garde encore aujourd’hui un intérêt considérable. Le journal de Jean Chardin est, en effet, l’un des récits de voyage les plus complets et les plus détaillés du XVIIe siècle, et il est sans aucun doute l’ouvrage fondamental de son époque qui fit connaître la Perse de la dynastie safavide à l’Occident.
Au siècle des Lumières, l’ouvrage de Jean Chardin, considéré comme la source principale de l’histoire de l’art perse, avait aux yeux des spécialistes de l’époque la même valeur que Le Vite (Les Vies) de Giorgio Vasari (1511-1574) peintre, architecte et écrivain italien qui nous a laissé le premier recueil de l’histoire de l’art en Europe. De ce point de vue, la description d’Ispahan constitue l’un des chefs-d’œuvre de Chardin et révèle son sens aigu de l’observation. Il disait lui-même qu’il connaissait la capitale de l’empire Perse beaucoup mieux que sa ville natale, Paris.
Jean Chardin était un homme cultivé et un grand lecteur d’ouvrages historiques. Il avait appris à lire et à écrire le turc et le persan, et parlait couramment ces deux langues. Chardin est surtout connu pour son sens de l’observation et son esprit d’analyse. Chardin partageait avec ses contemporains français l’esprit "classique" du siècle de Louis XIV ; et il en va de même pour ses Voyages qui furent l’ouvrage de référence de tous les grands orientalistes du XIXe siècle. En effet, les récits des voyageurs qui ont visité l’Iran, après Jean Chardin, confirment souvent les données et les observations des Voyages qui restent encore aujourd’hui une source consultée par les iranologues.
De retour en France en 1670, Jean Chardin publie à Paris son premier récit de voyage intitulé Le Couronnement de Soleïmann troisième, roy de Perse, et ce qui s’est passé de plus mémorable, dans les deux premières années de son règne. Ce livre est illustré de plusieurs gravures et orné d’une vignette à la première page. Cette illustration montre deux lions face-à-face portant chacun un soleil sur le dos, reproduisant en fait le symbole perse du lion et du soleil (Shir-o-khorshid) figurant sur le drapeau national de la Perse depuis de longs siècles. Entre les deux lions figure un troisième soleil représentant Louis XIV, en allusion à son surnom de "Roi-Soleil". Sur une autre gravure de ce livre, les lecteurs français et européens voient pour la première fois l’image du célèbre palais royal d’Ispahan, ’Ali Ghâpou, situé à l’ouest de la Place Naqsh-e Jahân, destiné à recevoir les ambassadeurs et délégations des pays étrangers. La première partie des Voyages du Chevalier Chardin en Perse et aux Indes orientales par la Mer Noire et par la Colchide a été publiée en 1686 par l’auteur lui-même à Londres. Cette première édition des Voyages ne comprend que la narration du premier voyage de Jean Chardin de Paris à Ispahan, de 1671 à 1673.
Le titre frontispice de la première page représente un Perse et un Caucasien levant chacun un bras pour montrer symboliquement le titre du livre, comme s’ils voulaient par ce geste sûr signifier l’importance du sujet de l’ouvrage.
Le livre est illustré d’un titre frontispice, d’un portrait, d’une carte de la Perse, et de 15 gravures de lieux et monuments, la plupart sur double page. Quelques gravures du livre sont signées par Paul Bouches.
La traduction en anglais des Voyages est publiée la même année à Londres, complétée par le texte en anglais du Couronnement de Soleïmann troisième, roy de Perse.
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Mais l’édition définitive des Voyages illustrée de 79 gravures ne fut publiée qu’en 1711 à Amsterdam. Les illustrations sont de meilleure qualité par rapport à l’édition de 1686, et elles sont signées cette fois-ci par le célèbre graveur parisien L. Fonbonne. [4]
En vue de rectifier certaines erreurs présentes dans l’édition de 1711, les éditeurs hollandais rééditent l’ouvrage en 1735, en quatre volumes, à partir des manuscrits de Jean Chardin. Le titre frontispice, dessiné par S. Tomassin, montre un Perse et un Tatar, tenant en main un portrait de Jean Chardin. Ce frontispice est reproduit sur la première page du troisième volume. Les nombreuses vignettes de cette édition hollandaise de 1735, dont certaines sont l’œuvre de Fonbonne, représentent les monuments et édifices de la Perse. Une traduction en néerlandais avait déjà été publiée en 1687 à Amsterdam.
La première traduction en allemand des Voyages de Chardin est publiée en 1687 à Leipzig, à partir de la première publication du livre en français. Dans les années 1780-1781, une version abrégée de cet ouvrage et contenant de nombreuses illustrations est rééditée à Francfort.
La meilleure édition des Voyages au XVIIIe siècle date de 1735 publiée à Amsterdam, malgré les nombreuses erreurs qu’elle contient. Le célèbre érudit français L’Angles s’est chargé alors de corriger les fautes de cette édition du livre en vue de la publication d’une nouvelle édition complètement corrigée. Au cours de ses corrections, L’Angles a ajouté de nombreuses notes au livre, pour enfin publier l’édition corrigée et notée de l’ouvrage de Jean Chardin en 1811, en 11 volumes.
Les trois premiers volumes de l’ouvrage comprennent la narration du voyage de Chardin, de Paris à Ispahan. Les volumes III à VI ainsi que la première partie du volume VII sont consacrés à une présentation générale de la Perse à l’époque de la dynastie des Safavides. La seconde partie du volume VII et la première partie du volume VIII décrivent la capitale de l’empire perse, Ispahan. Le dernier volume du livre - qui manquait aux éditions plus anciennes - relate le voyage de Jean Chardin d’Ispahan à Bandar ’Abbâs. Les illustrations de ces onze volumes comprennent toutes les gravures des éditions précédentes auxquelles L’Angles a ajouté trois gravures jusqu’alors inédites. Après la page de titre du premier volume, il y figure un portrait de Jean Chardin signé par César Marcet qui a recopié fidèlement une gravure de David Loggan.
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Les autres illustrations ainsi que la carte de la Perse que L’Angles avait ajoutée à l’ouvrage étaient complètement conforme à l’original. En effet, Jean Chardin donnait lui-même une grande importance aux illustrations de ses voyages, estimant qu’elles complétaient ses descriptions. La majorité a été dessinée par Guillaume-Joseph Grelot, un artiste peintre qui accompagnait Chardin lors de ses voyages en Perse. Chardin avait rencontré Grelot à Istanbul et l’avait par la suite invité à l’accompagner pendant son voyage. Chardin et Grelot ont travaillé ensemble plusieurs années, jusqu’à ce que Grelot quitte Chardin suite à une querelle. Après avoir quitté Chardin, Grelot qui voulait rentrer en Europe, rencontre en chemin un artiste peintre italien, Ambrogio Bembo. Ils décident de rentrer ensemble en Europe, et visitent notamment les sites historiques de Kermânshâh où Grelot réalise plusieurs tableaux.
La bibliothèque du Vatican détient notamment un manuscrit d’Ambrogio Bembo illustré par une dizaine de tableaux de Grelot représentant les monuments importants d’Ispahan. Selon les spécialistes, les tableaux de Grelot ont une grande importance du point de vue topographique et ethnographique. Les paysages des villes, les monuments, les jardins, les cérémonies, les portraits, etc. sont les principaux sujets des tableaux dessinés par Grelot pendant son voyage en Perse.
Dans deux de ses tableaux, Guillaume-Joseph Grelot a présenté dix formes différentes des "vêtements des Perses" dans deux catégories de vêtements d’homme et de femme. A l’époque safavide, les hommes portaient souvent une tunique longue et sans col (pirâhan). Sur cette tunique, ils portaient une robe (qabâ), vêtement d’homme d’un seul tenant descendant aux genoux ou aux pieds. Cette robe était serrée en haut et large en bas. Une écharpe (shâl), large bande d’étoffe, était nouée autour de la taille. Elle servait à la fois de ceinture et de poche, et tournait deux fois autour de la taille. Sur cette robe, les hommes pouvaient porter une sorte de manteau (arkhâleq). C’était un vêtement d’hiver long et muni d’une doublure à l’intérieur. Pendant les autres saisons, ce vêtement cédait sa place à une veste (kordi) courte et sans manche. Cette veste était serrée en haut et large en bas. Elle était souvent brodée et autour de son col, il y avait parfois de la fourrure d’agneau ou d’écureuil. En fonction de la saison, cette veste pouvait avoir ou non une doublure à l’intérieur.
A la place des chaussettes, les hommes utilisaient souvent des bandes molletières (motch-pitch), une bande de drap de laine qu’on enroulait autour du mollet. Cette bande était large d’une dizaine de centimètres et longue de 3 à 4 mètres. A cette même époque, les marchands venus d’Europe apportèrent en Perse des chaussettes qui étaient un accessoire de luxe utilisé par des riches.
Les souliers d’homme étaient souvent plats et n’avaient pas de lacets. Selon Chardin, les souliers fabriqués en perse de l’époque des Safavides avaient les meilleures semelles de cuir du monde entier. Les hommes portaient parfois des chaussures à talons.
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Les hommes étaient toujours coiffés et se couvraient la tête avec différentes formes de coiffures qui servaient à la fois à couvrir la tête et à l’orner. La coiffure la plus célèbre et la plus spectaculaire de l’époque safavide était le turban (dorband). Les voyageurs européens qui visitaient la Perse étaient souvent impressionnés de voir les hommes porter cette coiffure monumentale qui pesait de 3,5 à 7,5 kilos. Pour les Perses de l’époque, le turban en soie brodée d’or comptait pour la partie la plus noble des vêtements d’homme. Les riches et les nobles mettaient parfois des turbans décorés de diamants ou autres pierres précieuses.
Seul l’empereur safavide avait le droit de porter un turban à aigrette (djoqqeh). Cette aigrette royale était décorée de diamants, de perles ou autres pierres précieuses. L’aigrette au turban était donc considérée comme l’équivalent de la couronne, signe d’autorité, de dignité et de noblesse réservé aux rois. Pourtant, on y faisait une exception pour les jeunes mariés qui pouvaient porter un turban à aigrette le jour de leur mariage. Grâce aux modifications des "modèles" de turbans, les spécialistes peuvent déterminer approximativement la date des tableaux différents qui restent de l’époque des Safavides.
Les dessins de Joseph Grelot montrent aussi plusieurs types de vêtements de femme datant de l’époque safavide, vers la seconde moitié du XVIIe siècle. Ces vêtements étaient plus variés et travaillés que ceux des hommes. Le vêtement féminin typique de l’époque était une jupe longue (shaliteh) qui descendait de la ceinture et arrivait à la cheville. Les femmes portaient des bottes de cuir ou de toile qui enfermaient le pied et la jambe.
Les chemises de femme étaient souvent plus longues que celles des hommes et arrivaient parfois à la cheville. A la taille de ces chemises (qamis ou shamshir), les femmes nouaient une écharpe fine comme une ceinture pour ajuster leur vêtement. Les vêtements que les femmes portaient à la maison étaient évidemment différents des habits qu’elles portaient dans l’espace public. Pour couvrir leur tête à la maison, les femmes mettaient soit un foulard (roussari) qui couvrait les cheveux et descendait dans le dos, soit un fichu (tchârqad), pièce d’étoffe nouée sous le menton, qui couvrait la tête, la gorge et les épaules.
Les tableaux de Grelot montrent les différentes formes de vêtements de femme de l’époque safavide. Lorsque les femmes sortaient de chez elles, elles se couvraient par un voile long (tchâdor) qui couvrait entièrement leur corps de la tête aux pieds. Au moment d’entrer dans une mosquée ou un lieu de pèlerinage, les femmes couvraient leur visage par une pièce de dentelle (rouband) qui rendait leur visage invisible mais qui leur permettait de garder la vue.
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Dans ses Voyages, Jean Chardin introduit une gravure montrant comment les Perses s’asseyaient. Chardin explique que les Perses avaient des façons différentes de s’asseoir par terre en fonction de la situation dans laquelle ils se trouvaient. En signe de respect, ils "s’accroupissaient" (do-zânou), c’est-à-dire ils s’asseyaient les jambes repliées, sur les talons. Dans les autres situations, les gens préféraient s’asseoir en "position du lotus" (tchâhar-zânou), façon de s’asseoir consistant à croiser les jambes en amenant chaque pied sur la cuisse de la jambe opposée. Chardin nous rapporte qu’à l’époque, les gens considéraient comme indécent et impoli de ne pas couvrir les pointes de pied sous les vêtements, en position assise.
Dans une autre partie des Voyages de Jean Chardin, nous trouvons un autre tableau de Grelot représentant un panorama de la ville de Tabriz. La ville est entourée de petites collines de forme arrondie. Sur une colline à l’ouest de la ville, il y a un grand édifice qui n’est autre que ’Ayn-’Ali, un lieu aménagé pour les promeneurs. Deux voies en spirales reliaient ce lieu de promenade à la ville.
Tabriz se situe dans une plaine assez vaste parmi ces collines. Les monuments et les édifices importants de la ville, tels que le tableau les montre, semblent espacés les uns des autres. Le palais du gouverneur de la ville, par exemple, est situé dans le nord-ouest de la ville, tandis que la mosquée d’Ali et plusieurs autres monuments ont été placés, par le peintre, dans l’est de la ville. Cette dispersion suggère qu’il n’y avait pas dans la ville de Tabriz de structure urbaine centralisée. Or, Chardin nous décrit minutieusement la place centrale de Tabriz, avec une splendeur sans égal. Il dit même que cette place était plus vaste et plus spacieuse que la Place Naqsh-e Jahân à Ispahan. Le tableau de Guillaume-Joseph Grelot précise également l’emplacement des remparts de Tabriz notamment au sud de la ville.
Lorsque l’on compare les descriptions faites de Tabriz par les contemporains de Chardin, avec le tableau de Grelot, on peut constater de nettes différences. Les voyageurs qui ont visité à peu près à la même époque la ville de Tabriz précisent que deux rivières traversaient la ville, tandis qu’elles ne figurent pas dans le tableau de Grelot. En outre, la gravure de Tabriz signée par Grelot n’a manifestement pas la capacité d’abriter la population de 500 000 habitants que Chardin a estimé pour la ville. Selon Chardin, vers la fin du XVIIe siècle, Tabriz comptait 15 000 maisons, 15 000 magasins et boutiques, 300 caravansérails, 250 mosquées, et plusieurs cafés, bains publics et hôpitaux. Le tableau de Grelot ne montre rien de tout cela.
Bien que le tableau de Guillaume-Joseph Grelot ne semble pas refléter fidèlement le panorama de Tabriz au XVIIe siècle, il est pourtant le seul document visuel qui existe de cette ville jusqu’au XIXe siècle, d’où l’importance de ce "document historique", aussi imprécis soit-il.
* Extrait du livre “Asnâd-e mosavar-e oroupâ’iyân az Iran”, Gholâm-Ali Homâyoun , édition de Dâneshghâh-e Tehrân, 2004.
[1] Percy Sukes : Préface du Journal de Chardin in Sir John Chardin’s Travels in Persia, London, 1927.
[2] Ibid.
[3] Ibid.
[4] Voyages en Perse et autres lieux de l’Orient, Amsterdam, 1711.