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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Le tourisme dans le nord de l’Iran, et plus particulièrement dans les lieux situés à proximité de la mer Caspienne, a connu son heure de gloire avant la Révolution islamique, avec ses plages des bords de la Caspienne et ses différentes infrastructures de loisirs. Désormais, cette région est bien souvent délaissée par les touristes internationaux au profit de lieux plus connus tels la place de l’Imam d’Ispahan, ou encore les jardins et monuments historiques de Shirâz. Les côtes de la Caspienne ne sont (...)
"On vous a rendu licite de pêcher en mer et d’en manger.
C’est là une jouissance pour vous et les itinérants."
(Coran, 5:96)
Symbole de luxe, le caviar a longtemps servi comme élément incontournable des soirées et des fêtes somptueuses. Ce mets savoureux porte en lui à la fois la cuisine légendaire des palais royaux et la gastronomie moderne et raffinée.
ةtymologiquement, caviar signifie "œufs de poissons". Selon certaines recherches, le terme vient de l’italien caviale qui semble lui-même être issu (...)
La Maison Petrossian c’est d’abord, pour les Parisiens, l’élégante boutique bleue du boulevard de la Tour Maubourg, proche du Musée du quai Branly, lieu du dialogue des cultures du monde, symbole d’une grande force pour cet établissement créé en 1920 par deux pionniers du caviar, originaires du Caucase devenu hostile aux Arméniens qu’ils étaient. C’est aussi, de nos jours, 15 à 20% du caviar – et du meilleur – consommé dans le monde, présenté dans les boîtes bleues décorées du navire désormais célèbre. (...)
Les vestiges découverts sur les bords méridionaux de la Caspienne montrent que l’homme y vit depuis près de 75 000 ans. Les premières remarques la concernant reviennent à Hérodote, qui évoque les ethnies de la région. Du Ve au IIe siècle av. J.-C. y vivait le peuple Sakas (Scythes) et après la conquête des Turcs, aux IVe et Ve siècles, les Talysh (ou Tâleshi) s’y sont établis. Les chroniques persanes et arméniennes parlent d’explorateurs russes naviguant sur la Caspienne durant les IXe et Xe siècles. La (...)
A la fin des années 1920, Rezâ Khân Pahlavi décide de lancer la construction d’une ligne de chemin de fer entre la mer Caspienne et le golfe Persique sur une distance de 1400 km, avec la volonté affichée d’amener son pays vers la modernité. Les premiers travaux sont entrepris en 1928 pour se terminer en 1939. Ils auront coûté 140 millions de dollars, somme colossale pour l’époque, entièrement financée par une taxe sur la vente du sucre et du thé.
Sous un beau soleil d’octobre, nous entreprenons le voyage (...)
J’aimerais débuter mon intervention par une anecdote racontée par Rûmi, célèbre soufi de l’islam :
Une personne donna un dirham à quatre indigents. Le Persan proposa de le dépenser pour acheter du angûr (littéralement, le raisin). L’Arabe rétorqua, disant qu’il préférait le ’enab (qualifiant le raisin à son tour). Le Turc, s’opposa à l’un comme à l’autre, manifestant son choix pour le ozûm (le raisin dans sa terminologie turque). Le Byzantin quant à lui, insista sur l’achat de stafîl (le raisin, une fois de (...)
La figure de Saadi (Abou Mohammad Mosleheddin Ibn Abdollâh, né et mort à Shirâz 1213-1292) est apparue dans le répertoire de la littérature persane comme un élan majestueux vers la méditation spirituelle, permettant la purification de l’âme par la sensation humaine. Ce mariage entre la spiritualité et la sentimentalité révèle le souci constant du poète pour le bonheur humain. Celui-ci implique principalement un nouveau langage dans la mesure où il répondrait aux exigences de tout individu exalté, (...)
Le désert est toujours à l’avant-garde de la prière. Il rend à notre cœur sa part secrète, enfouie, de méditation et de poésie. Il rappelle que tout homme est en quête de Dieu, sans le savoir parfois. Au désert, le chercheur de Vérité apprend l’humilité des dunes et le grand désir de l’infini. Cet espace parle, suggère, souffle, évoque un silence au-delà du simple fait de se taire, au-delà du silence même. Il ouvre l’âme au dépouillement, retourne la surface des choses pour en montrer l’envers. Ce lieu est (...)
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N° 78, mai 2012M. Gilles Lanneau est l’auteur de l’ouvrage Iran, le mensonge publié en 2010, en vue notamment de dénoncer certains mensonges et aspects de la propagande occidentale contre l’Iran, sa société et son régime.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots en évoquant vos études, votre profession, votre parcours de vie et vos expériences ?
L’essentiel de ma carrière a été occupé par la profession de paysagiste, peu compatible en apparence avec un engagement politique, et où j’ai pu développer les qualités (...)
Un jeune homme était assis près d’un ruisseau et fixait la surface de l’eau avec tristesse et mélancolie. Un sage qui passait par là le vit, se rendit compte de son bouleversement et s’assit à ses côtés. Lorsque le jeune homme remarqua le sage, il lui dit spontanément : « Je suis très abattu et toute ma vie est en tourment. J’ai besoin de calme mais ne sais où le chercher. »
Le sage prit une feuille détachée d’un arbre et gisant sur le sol, la lança dans l’eau du ruisseau et dit : « Regarde cette feuille, (...)
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