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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
La médecine islamique traditionnelle peut être considérée comme l’ancêtre direct de la médecine moderne, car elle est située au croisement du savoir médical antique et moderne qu’elle a hérité des différentes écoles de médecine antiques ; en outre, ses progrès importants en matière de découvertes médicales ont permis la naissance de la médecine moderne. Il faut préciser qu’elle fut également nommée "médecine méditerranéenne", "médecine grecque" et "médecine arabe", car son aire s’étendit sur tout le territoire (...)
"Mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès" (Coran ; 7:31)
En tant que guide des musulmans, le prophète Mohammad et les douze Imâms du chiisme ne se sont pas seulement limités à assurer la guidance spirituelle de leur adeptes, mais ont également transmis de nombreux principes et conseils concernant la vie matérielle et la santé du corps ; ce dernier étant un "dépôt" que l’homme a la charge de préserver, la "monture" de l’âme sans laquelle la vie et le perfectionnement spirituel qu’elle permet serait (...)
L’Avesta est un ensemble de textes religieux écrits sous les Sassanides (qui ont régné en Iran de 224 à 651), mais dont le contenu date d’une époque beaucoup plus lointaine que l’on situe au cours du IIe millénaire av. J.-C. Les chercheurs pensent que Zoroastre, qui a vécu entre 1000 et 600 av. J.-C., a réformé les croyances qui existaient chez les Iraniens avant lui. La santé, les maladies et leurs traitements sont abondamment mentionnés dans l’Avesta. Ces textes sont donc une source précieuse pour (...)
Dans mon enfance, les mères iraniennes soignaient leurs enfants en suivant les prescriptions des hakim, les médecins traditionnels. Quand je venais me plaindre d’avoir une éruption de boutons ou mal à la gorge, ma mère avait coutume de me dire : « Shahla, tu as encore mangé trop de dattes, de gâteaux ou de chocolat. Vous, les enfants, mangez beaucoup trop de garmi (aliments de nature chaude). Si tu veux guérir, tu dois manger des aliments sardi (de nature froide) ». Elle me préparait alors des (...)
Les plantes médicinales jouissent d’une grande importance dans le traitement et la prévention des maladies mais également dans la préservation de l’hygiène générale de la société. L’usage de ces ressources naturelles de l’humanité remonte aux premières communautés humaines. Elles jouèrent de même un rôle important dans le développement des sociétés traditionnelles et modernes. D’innombrables recherches ont été et demeurent effectuées pour continuer à découvrir et à utiliser leurs vertus médicinales. Ce qui est (...)
Situé au croisement de la Grèce et de l’Inde, l’Iran sut développer durant son histoire une science médicale nourrie à la fois de l’enseignement de ces deux grandes civilisations.
Il arrive souvent que l’expression de « médecine traditionnelle » soit perçue comme ayant une dimension commune ou grossière. Il n’en demeure pas moins que les grands représentants de cette pratique en Iran comme Avicenne, Rhazès, Majoussi et Gorgâni n’avaient pas fondé leur science sur les croyances du peuple. Bien au contraire, (...)
Il est difficile d’écrire sur Mohammad Ibn Zakariâ Râzi compte tenu de l’abondance des livres et des articles qui existent déjà sur lui. Pourtant, ce numéro de La Revue de Téhéran consacré à l’histoire de la médecine en Iran aurait un manque indéniable si nous n’évoquions pas ce médecin et alchimiste iranien reconnu comme le plus éminent médecin du Moyen Age par tous les experts en histoire de la médecine, orientaux comme occidentaux.
Mohammad Ibn Zakariâ Râzi est connu en Occident sous différents noms dont (...)
Les piliers de la médecine populaire iranienne reposent sur des ouvrages religieux incluant des paroles du prophète Mohammad et des Imâms. Néanmoins, ce savoir populaire est loin de constituer une tradition figée et immuable au cours des siècles car "il ne fait pas abstraction de toutes les données scientifiques et se révèle perméable aux connaissances scientifiques, occidentales ou orientales, qu’il a assimilé et assimile encore de façon fidèle ou en les déformant à sa manière." Cette médecine peut (...)
Quand j’ai été informé du sujet de ce numéro de la Revue concernant la médecine traditionnelle iranienne, la première image impressionnante venue ou revenue à ma tête, a été une scène qui se passait chaque année dans la cour de notre vieille maison au cœur de Téhéran !
Quelle était ma joie interminable et indomptable quand je voyais ma grand-mère, poète et romancière décédée il y a quatre ans et demi, couper et nettoyer des légumes, puis, après avoir préparé et lavé les alambics et autres moyens nécessaires à la (...)
Une exposition modeste mais…
Il s’agit d’une exposition relativement modeste organisée à partir de pièces puisées dans la collection des œuvres nouveaux médias du Centre Pompidou, donc ce n’est pas l’une de ces énormes expositions qui attirent la foule et sont bruyamment relayées par les médias. Pour autant, le fait d’organiser des expositions comme Vidéo Vintage, à partir de la collection du musée, permet de redécouvrir, ou tout simplement de découvrir des œuvres qu’on ne peut évidemment voir en (...)
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