N° 16, mars 2007

La nationalisation du pétrole : un échec victorieux ?


Arefeh Hedjazi


L’histoire de l’or noir est intimement liée aux péripéties modernes des pays qui le détiennent. L’Iran, en tant que l’un des grands pays-réservoirs mondiaux du pétrole, connut l’une des histoires les plus mouvementées en la matière. Une histoire épique qui commença par la découverte des premiers puits de pétrole en Iran, se poursuivit avec la nationalisation du pétrole iranien et se termina par le coup d’Etat américano-britannique de 1953.

En 1900, le français Jacques de Morgan, archéologue basé en Iran dans l’antique région de Shoush, publiait un article de recherche sur l’existence de puits de pétrole dans le Sud-Ouest de l’Iran. Cet article attira très vite l’attention. Les Britanniques, qui à l’époque s’étaient partagé l’Iran avec la Russie sans que les rois qâdjârs fantoches aient su défendre leur pays, se rendirent très vite compte des avantages que le pétrole iranien représentait pour eux.

En ce temps-là, la marine britannique remplaçait le charbon par le pétrole. La découverte des gisements iraniens ne laissait donc pas les Britanniques indifférents. Ils voyaient dans le pétrole iranien un moyen sûr et peu cher d’alimenter leurs réserves. C’est ainsi qu’en 1901, William Knox d’Arcy obtint du roi Qâdjâr Mozaffar-e-Din un monopole de soixante ans sur l’extraction du pétrole et du gaz iraniens. Ce monopole concernait l’ensemble du territoire iranien sauf quelques départements du Nord de l’Iran qui étaient sous influence russe. Ce contrat fut signé par le roi Mozzafar-e-Din Shâh, le chancelier Atabak, le ministre des Affaire Etrangères et Mayotte, le représentant de d’Arcy en Iran. Après la signature du contrat, Mayotte paya une somme de dix mille livres à Atabak et cinq mille livres au ministre des Affaires Etrangères pour avoir su convaincre le roi iranien de la nécessité de signer un tel contrat. Après signature, le matériel de forage fut importé en Iran et les prospections commencèrent. Après plusieurs essais infructueux, un premier gisement au potentiel considérable fut découvert à Naftoon et l’extraction commença. C’est à ce moment là que la Compagnie changea de nom et devint l’Anglo-Persian Oil Company (APOC), qui deviendra quelques années plus tard l’Anglo-Iranian Oil Company (AIOC).

Discours de Mossadegh au tribunal international de La Haye

Comme le pouvoir central était à l’époque très faible, les diverses provinces iraniennes étaient partagées entre les chefs des clans locaux. Ainsi, dans le Sud de l’Iran et dans les régions de Ramhormoz et de Naftoon où la compagnie a commencé ses activités, le clan des Bakhtiaris et celui des Arabes de Sheikh Khazaal exerçaient leur domination. Ils souhaitaient donc avoir leur part d’intérêts pétroliers. Les Britanniques, qui ne voulaient pas mettre en danger l’existence de la compagnie, trahirent le gouvernement iranien en négociant directement avec ces clans, négociations qui conférèrent un pouvoir accru à ces clans et affaiblirent davantage le gouvernement central en créant des Etats dans l’Etat.

Au fil des ans, la compagnie ne cessa de se développer et d’élargir ses activités. Elle se transforma peu à peu en une immense société aux réserves incalculables, dominant de vastes régions dans le sud de l’Iran. A la suite de cela, les villes de Masjed Soleïman et d’Abadan se développèrent très rapidement et plusieurs raffineries furent construites. En 1920, la raffinerie d’Abadan atteint une capacité de 1 385 000 tonnes. La plus grande partie de la production était vendue à des prix défiant toute concurrence à la marine britannique. Aujourd’hui encore, on ne sait toujours pas exactement à combien l’Anglo-Persian, contrôlée uniquement par les Anglais, vendait le pétrole iranien aux sociétés anglaises.

Apres la Première Guerre mondiale, un différend apparut entre le gouvernement iranien et la Compagnie concernant les bénéfices et la part de l’Iran. La Compagnie refusait de verser à l’Iran le pourcentage convenu sous prétexte qu’elle considérait ce qu’elle versait aux divers clans comme versés au Trésor Public iranien. Finalement, un accord fut conclu et cette dernière dut verser une somme d’un million de livres sterling à l’Iran.

Cependant, les gains de l’Iran demeuraient très faibles. Bien qu’ayant droit à 16% des bénéfices, il n’en recevait en réalité qu’une infime partie. Cet état de fait conduisit le nouveau roi iranien, l’autoritaire Reza Pahlavi, à demander une révision du contrat sur de nouvelles bases et l’augmentation de la part perçue par l’Iran. Des émissaires iraniens furent alors envoyés à Londres, où se trouvait le siège social de la Compagnie, mais les négociations traînèrent en longueur. En 1931, la part annuelle de l’Iran fut annoncée par la Compagnie, et s’élevait à 371 livres sterling. L’indignation éclata, à tel point que le roi décida de révoquer le monopole accordé à la Compagnie et brûla le contrat. La part de l’Iran dans les bénéfices de la Compagnie Anglo-Persane fut pour la première fois remise en cause lors d’une discussion au Sénat iranien. Le directeur exécutif de la Compagnie protesta contre cela, mais il était trop tard. Les Iraniens exigeaient un nouveau traité. Deux mois plus tard, un décret révoquant officiellement le monopole fut signé, ce qui déclencha immédiatement des réactions partout dans le monde. Les Soviétiques furent satisfaits, même s’ils craignaient une montée des tensions dans cette région du monde ayant une forte importance géostratégique, car partageant en deux les zones d’influence communiste et " capitaliste ". Les Anglais soumirent ce désaccord à la SDN, et un Tchèque fut chargé d’arbitrer le litige. Finalement, on décida d’organiser de nouvelles négociations entre les Iraniens et les Anglais. Discussions longues et éprouvantes, mais qui finirent par produire un accord, certes plus satisfaisant que l’ancien pour les Iraniens, mais qui comportait le grand désavantage de renouveler le monopole pour une nouvelle durée de soixante ans. C’est ainsi que les Anglais et les Iraniens s’arrangèrent pour quelques décennies encore, mais déjà les Etats-Unis, puissance émergente, commencèrent à peser de leur poids propre dans la balance de l’économie mondiale, à l’époque où plus encore qu’aujourd’hui, le pétrole jouait un rôle prépondérant. Dès 1943, les compagnies pétrolières américaines demandèrent ouvertement à leur gouvernement d’exiger leur part du pétrole iranien et des politiciens et experts américains évoquèrent l’intérêt qu’aurait les Etats-Unis, le plus grand consommateur de pétrole au monde, à s’intéresser aux gisements du Moyen Orient à tel point que Truman, à l’époque sénateur, soumit une proposition écrite à Roosevelt. Quelques mois plus tard, deux experts américains vinrent en Iran pour préparer un contrat de monopole semblable à celui dont disposait l’Angleterre. Mais les points de vue des dirigeants iraniens avaient entre temps changé et il leur était désormais inacceptable d’offrir de tels monopoles à qui que se soit. La venue en Iran des deux experts provoqua donc des réactions négatives, et ce fut pour la première fois en 1945 que le monopole d’Arcy fut critiqué par Mossadegh, sénateur, lors d’un discours officiel. Parallèlement aux Américains, les Soviétiques envoyèrent également une commission d’experts en vue de l’obtention d’un monopole sur le pétrole du Nord de l’Iran. Les négociations irano-soviétiques allaient bon train, quand le gouvernement iranien annonça soudainement qu’il n’accorderait aucun monopole à un pays étranger avant que la paix ne soit intervenue entre les protagonistes de la Seconde Guerre Mondiale. Les Soviétiques protestèrent immédiatement en qualifiant cette décision d’impérialiste et dictée par les intérêts occidentaux, ce qui était tout à fait vrai. Le gouvernement iranien avait pris cette décision sous la pression des Anglais et des Américains, qui ne souhaitaient pas partager leur butin iranien avec le redoutable rival soviétique. C’est cette décision politique dictée par l’Occident qui provoqua par la suite les massacres d’Azerbaïdjan et la proclamation des éphémères républiques populaires du Kurdistan et de l’Azerbaïdjan soutenues par les Soviétiques. Malgré ce refus, les Russes n’abandonnèrent pas et signèrent un accord avec le Premier Ministre iranien afin de fonder une compagnie pétrolière russo-iranienne, en échange de l’arrêt des aides soviétiques aux rebelles kurdes et azéris. Cet accord présenté à l’Assemblée Nationale fut immédiatement rejeté pour les mêmes raisons qui motivèrent le refus du gouvernement d’accorder un monopole aux Russes.

Manifestation de soutien à la nationalisation du pétrole

Après le rejet de l’accord irano-soviétique, le Premier ministre iranien Ghavâm chargea le ministre des Finances Hajir d’étudier en détail les désaccords opposant les Iraniens et l’AIOC. La raison principale de cette démarche était de préparer la voie à la cessation du monopole anglais. Les courtisans pro-anglais usèrent alors de leur influence pour obliger Ghavam à démissionner. Hakim fut alors nommé Premier ministre. De nouvelles négociations furent lancées entre Anglais et Iraniens, mais se soldèrent par un échec et Hakim fut contraint à la démission. Hajir devint Premier ministre et réussit, malgré la tempête de protestation que souleva sa démarche chez les pro-britannique, de poursuivre son enquête au sujet des infractions de l’AIOC. Une fois son travail terminé, il proposa un sommet officiel aux directeurs de la Compagnie pour qu’ils viennent répondre des infractions et qu’un nouveau terrain d’entente soit trouvé entre le gouvernement iranien et cette compagnie. Cependant, il fut démis de ses fonctions par le roi avant d’avoir reçu une réponse de la Compagnie, et Saed devint premier ministre. Les deux parties s’assirent finalement à la table des négociations. Le résultat fut la conclusion d’un nouvel accord qui garantissait dans une certaine mesure les intérêts de l’Iran. Néanmoins, au même moment, la seizième assemblée fut élue et le Parti du Front National y remporta une écrasante majorité. Ce dernier refusa toute sorte d’accord pétrolier avec la Compagnie. Pour cette raison, l’accord si durement marchandé ne fut pas ratifié par le Parlement et la seule concession des parlementaires fut d’accorder la mise en place d’une commission spéciale chargée d’examiner en détail les termes de l’offre. Cette commission était présidée par Mossadegh. Sachant qu’il n’obtiendrait pas un vote de confiance, le Premier ministre Saed démissionna et Ali Mansour lui succéda. Mais se rendant compte qu’il ne pesait d’aucun poids dans les discussions au sujet du pétrole et que sa nomination ne faisait qu’exaspérer les protestations des parlementaires, il démissionna à son tour.

Le maréchal Ali Razmara devint premier ministre. Il était prosoviétique et violemment en butte aux attaques des parlementaires. Il voulait se rapprocher de l’URSS et trouver un accord avec les Etats-Unis et l’Angleterre au sujet du pétrole.

A cette époque, les Américains, inquiets d’un possible rapprochement avec l’URSS, envoyèrent un nouvel ambassadeur et deux experts américains, et l’on parla pour la première fois parler de la nationalisation du pétrole iranien. Pour les Américains, cette nationalisation ne pouvait être que profitable. Elle leur permettait d’évincer les Britanniques et les Soviétiques et, profitant des bonnes relations qu’ils avaient avec le gouvernement iranien, d’ouvrir la voie à l’exploitation des champs pétroliers du Sud de l’Iran par leurs grands cartels.

Sous la conduite de Mossadegh, des débats prirent place et la nationalisation du pétrole fut mise à l’ordre du jour. L’ayatollah Kâshâni envoya un message de soutien à ce projet. Le 14 mars, le projet de loi prévoyant la nationalisation du pétrole fut ratifié par l’Assemblée. Cinq jours plus tard, le Sénat ratifia à son tour le projet. La présence à cette époque d’un haut émissaire américain en Iran signifiait l’approbation officielle de ce projet par les Américains.

L’ayatollah Kâshâni et le Premier ministre Mossadegh

Mossadegh devint chef du gouvernement et appliqua immédiatement la loi de la nationalisation. Le 2 mai 1951, l’ambassadeur britannique protesta officiellement contre cette loi et, tout en conseillant à l’Iran d’éviter tout comportement capable d’augmenter les tensions, proposa de nouvelles négociations. L’argument principal de l’Angleterre était la non-légalité internationale de cette loi iranienne, argument qui pouvait facilement être attaqué par les Iraniens sur la base des nombreuses illégalités commises par la Compagnie.

De nouvelles négociations furent finalement lancées entre le gouvernement iranien et les Britanniques mais ne donnèrent aucun résultat. Peu après, la loi de la nationalisation fut appliquée et toutes les possessions de la Compagnie furent mises sous scellé. Plusieurs négociations Irano-Britanniques eurent lieu par l’entremise des Américains, mais aucune n’aboutit. La Compagnie changea alors de nom et devint la NIOC (National Iranian Oil Company), chaleureusement soutenue par le peuple qui organisa de longues manifestations de soutien. Les Britanniques, qui avaient réuni une force navale importante dans le Golfe Persique pour menacer l’Iran, ne réussirent qu’à obtenir le résultat inverse : une solidarité totale des Iraniens contre le vieil impérialisme britannique. La crise approchait. Les pétroliers, qui refusaient de donner un reçu à la nouvelle autorité de la NIOC, reçurent l’ordre de l’AIOC de rendre leur chargement. C’est fut le début des difficultés que causèrent les Britanniques aux Iraniens qui avaient osé nationaliser leur propre pétrole au détriment des intérêts de la Grande-Bretagne.

Tout en envisageant une attaque militaire contre l’Iran, les Britanniques décidèrent de porter plainte auprès du tribunal international de La Haye. Cependant, l’Iran annonça que le contrat de monopole accordé à d’Arcy n’étant pas une convention passée entre deux Etats, l’affaire n’était donc pas du ressort de ce tribunal. Rejetant les arguments britanniques, ce dernier rendit un arrêt où il indiqua son refus de statuer. Les négociations reprirent par l’intermédiaire des Etats-Unis qui tentèrent, avec succès, d’ouvrir la voie à leurs grands cartels.

A partir de ce moment, les Britanniques utilisèrent la grande influence internationale qu’ils détenaient pour paralyser l’Iran et le mettre au ban de la société internationale. Tous les moyens furent bons, y compris le gel illégal des avoirs de l’Etat iranien dans les banques britanniques et européennes ainsi que l’intimidation des éventuels acheteurs du pétrole iranien, qui était à l’époque uniquement transféré par voie maritime. Ils parvinrent ainsi au résultat espéré : le pétrole iranien n’était alors plus acheté, malgré les réductions proposées par le gouvernement et l’économie iranienne, qui reposait essentiellement sur les revenus pétroliers, était au bord de la faillite.

Cette mise au ban de l’Iran ne fut pourtant pas entièrement couronnée de succès. Certains pays, attirés par les prix iraniens, achetèrent le pétrole et rompirent ainsi le blocus tacite instauré par la Grande-Bretagne. D’autre part, des messages de soutien saluant la nationalisation du pétrole comme une nouvelle défaite de l’impérialisme britannique furent envoyés de la plupart des pays non-alignés. La Grande-Bretagne renonça à son projet d’attaque contre l’Iran et choisit la voie juridique pour faire valoir ce qu’elle estimait être ses droits sur le pétrole iranien. Cependant, ses démarches n’aboutirent guère. Elle ordonna donc au faible roi iranien de changer de Premier ministre, mais il échoua et Mossadegh fut réélu par le Parlement à la majorité des voix. Mossadegh jouissait alors d’une grande influence, à tel point qu’en voyant la soumission du roi à l’influence étrangère, il pourrait l’obliger à quitter l’Iran pour un certain temps.

Au départ seule, puis de concert avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne décida donc de mettre fin au gouvernement de Mossadegh par un coup d’Etat. Des missions d’infiltration furent envoyées en Iran et des contacts établis avec les opposants à la politique d’indépendance que poursuivait l’Iran. Sous la présidence de Truman, l’idée d’un coup d’Etat en Iran avait été écartée. Mais avec Eisenhower, ce projet fut pour la première fois pris au sérieux, approuvé et planifié. L’opération " Botte " proposée par les Britanniques ayant été trouvé trop compliquée à mettre à exécution, les Américains préparèrent l’opération " Ajax ", qui fut lancée en 1953. Cette opération entraîna la chute du gouvernement de Mossadegh, le retour au pays du roi, et bien entendu le partage du pétrole iranien par les grandes compagnies pétrolières occidentales. Les Britanniques ne possédant plus que 40% des parts, les Américains en récupèrent 40% et les derniers 20% furent partagées entre les Français et les Hollandais.

Après la chute de Mossadegh, l’Iran, tombé sous la coupe américaine, entra dans une période difficile. A la suite de la chute de Mossadegh, on se demanda ce qui avait pu permettre une victoire aussi facile des Occidentaux. Pourquoi un Premier ministre qui bénéficiait du soutien total de la population iranienne et qui avait montré sa capacité à soutenir le combat pour l’indépendance jusqu’au bout, fut si facilement victime d’un complot américain ?

Aujourd’hui, les chercheurs sont unanimes. La lutte de Mossadegh représentait beaucoup plus qu’un simple désaccord pétrolier. C’était l’une des premières grandes victoires des nations opprimées contre le colonialisme et un premier résultat effectif des longs combats visant à promouvoir les idées d’indépendance et de liberté de ces nations. Il ne s’agissait pas d’un conflit de pouvoir entre un Mossadegh, aristocrate qâdjâr et un Mohammad Reza, couronné par les Britanniques. C’est pourquoi ce combat avait été si ardemment soutenu par tout le peuple iranien - clergé, communistes ou même intellectuels occidentalisés mais patriotes. Et c’est là que réside l’erreur de Mossadegh, erreur qui entraîna sa chute. Son plus important soutien était l’ayatollah Kâshâni, qui, comme plus tard l’ayatollah Khomeyni, voulait, en échange de son soutien qui provenait en quelque sorte de la nation elle-même, le respect des valeurs religieuses, garantes de la vraie indépendance. Malheureusement, Mossadegh ne sut voir en lui qu’un rival politique. Ainsi naquit la dissension qui devait permettre aux Américains de concrétiser leur funeste projet. Ce fut cette erreur de Mossadegh, par ailleurs homme avisé, qui devait retarder de plusieurs décennies l’indépendance de l’Iran et la fin de la domination occidentale en son sein. Mais cette faute fut également une leçon pour les futurs partisans d’une révolution, qui surent éviter le désaccord interne et empêcher ainsi les plans néo-colonialistes de se réaliser.

Pourtant, malgré cette erreur qui coûta si cher, aujourd’hui, plus de cinq décennies après ce combat, les Iraniens se souviennent avec respect de cette lutte qui fut, après la Révolution constitutionnelle, la première manifestation de la volonté du peuple iranien de devenir indépendant.


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1 Message

  • Les religieux et roi ils été contre nationalisation mais finalement c est fait avec la création de Pan. Américain petrolium société ,mais le contra de cet collision finisse en 1979 et le compagnie pétrolier n été pas d accord de renouvelle le contra suite au discours du Shah en 1974 à l Opeque concernant le pourcentage d.iran Alor les company pétrolier et les gouvernement Anglais et American ont préparé le coup d état à la façon 1953 que les coûte 3 million dollar tandi que 1979 .d avoir iranien dépense le coup. D état ,masque en révolution leur a coûté 680 millions dollar .
    Le problème des poulpe iranien est le changement du régime à chaque occasion par l argent puisque
    On a jamais permis à ce poulpe d avoir la liberté média/Politiaqur et expression surtout que maternent
    Ce ne plus tel ou tel puissance qui décide maie les maîtres du monde nomes Bilderberg Group
    Le prochain réunion c est au USA Californie que il déciderons pour présidentiel au Usa/France et la situation d Iran .

    repondre message