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CAHIER DU MOIS |
Le cheval en Iran : des steppes nomades aux chefs-d’oeuvre de l’art et de la littérature
Le cheval, fétiche pour les nomades comme pour les sédentaires
Le nisaen, une race de cheval iranien éteinte
Rakhsh,
l’épopée de l’Aryen et de son cheval
La figure du cheval dans les œuvres
d’Abdol-Samad Shirâzi
Le cheval dans la culture iranienne
CULTURE
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Littérature
La dualité droite-gauche en Iran : représentation dans la littérature classique persane
Repères
Réflexions sur le langage dans la pensée philosophique antique : de l’Inde à la Grèce
Arts
La fondation des écoles d’Art
à Ispahan et à Tabriz
Mosquée Goharshad, Mechhed, Iran
LECTURE
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Poésie
Charles Baudelaire.
Jalâl Al-é Ahmad
Traduit du persan par
Eh bien, que pouvais-je y faire ? Mon mari ne voulait pas de moi avec un enfant qui n’était pas le sien. C’était celui de mon ex-mari qui n’a pas voulu en prendre la charge et qui nous a abandonné tous les deux. Qu’est-ce que vous auriez fait à ma place ? Il fallait bien que je vive. Qu’allais-je devenir, si lui aussi venait à me quitter ? J’étais obligée de me débarrasser d’une manière ou d’une autre de cet enfant. Une femme comme moi, qui ne connaissait pas grand-chose au monde, ne voyait rien d’autre à (...)
Journal de Téhéran
29 Avril 1936,
9 Ordibehesht 1315
Ce n’est pas dans les quelques lignes qui vont suivre que nous avons la prétention de fixer les développements si divers de l’histoire des armes orientales. Tout, d’ailleurs, reste à peu près à faire dans ce domaine immense des armes en général, où l’emploi des formes et les décors sont autant de questions infiniment complexes.
Peut-on distinguer- se demande M. G. Migeon-les armes qui furent fabriquées au Caire de celles qui furent faites en Syrie (...)
Nous sommes faits d’argile, et semblables aux étoiles !
Dans une mer bleue, nous tentons d’aborder à la rive.
Notre existence et notre inexistence dépendent d’une flamme de vie,
C’est la force du Soi qui fait de nous des étincelles vivantes.
Eqbal LAHOURI
Il y a des lois, des principes moraux qui régissent la vie sur terre et entre les êtres humains. Ceux-ci sont apparus en même temps que l’homme sur cette planète, du fait de son mode de vie en famille, en groupe, en tribu, … ou en société. Et (...)
Je m’appelle Terre
Je suis née hier
Ou peut-être avant hier
Ou des jours en arrière
Mais bon cela ne change rien
De ce que j’ai perdu de bien
J’ai une douleur dans mon coeur
J’ai même perdu ma soeur
Elle s’appelait l’air pur
Elle avait un chagrin dur
Elle s’envolait partout
En partageant tout
Tu connais le pire ?
C’est que ces chagrins empirent !!
Quel est le pourquoi ?!
Parce que j’avais tout de moi
Et en toi la beauté admirée
Mais je me suis trompée
J’ai abrité l’homme
Je suis son (...)
Reportage du musée du Louvre
ATLAS, Vol. 1, No. 1, juillet 2005
Le musée du Louvre, un des plus grands musées au monde, comprend également un véritable centre de recherches. Avant la Révolution française, ses bâtiments servaient de château aux rois de France et des œuvres de grande valeur y étaient conservées. En 1789, après la Révolution française, le Louvre devint musée national et une grande partie de ses bâtiments furent consacrés aux arts islamiques. Les différentes pièces provenant de pays orientaux furent rassemblées par le Ministère de la culture et des arts.
A (...)
Nous avons tous eu l’occasion, durant notre enfance, d’inventer des motifs et des représentations, en expérimentant de la sorte (inconsciemment) l’espace imparti et les objets spatiaux arbitrairement disposés à l’intérieur de cet espace. C’est ainsi que l’on commence à découvrir un mode de relation au monde qui dépasse l’approche pratique. Chez la plupart des individus, ce type d’activité créatrice disparaît une fois atteint l’âge adulte mais certaines personnes se métamorphosent en véritables créateurs (...)
Aux derniers jours du mois de moharram, l’Académie de l’art a consacré ses galeries à l’Achoura. D’une richesse extraordinaire, on pourrait suivre dans cette exposition l’histoire de l’évolution de l’art de l’Achoura en Iran. L’exposition commence par les dessins de Ghahveh Khaneh, parmi lesquels on trouve des tableaux du peintre qadjar Ali-Réza Ghoullar Aghassi et Abbas Bolouki-Far, grand maître en la matière. Dans les galeries suivantes, on trouve des sculptures, des gravures sur planches de cuivre, (...)
"Mân-é honar". Depuis plus d’une année, sur les panneaux publicitaires, partout dans la ville, dans le métro et dans les journaux, on peut voir ce titre, avec, en sous-titre, "Iranian museum of modern art". Le titre anglais évoque l’idée d’un musée de l’art moderne, sans apporter de précisions sur le sens du mot "mân". Certains panneaux apportent cependant des explications supplémentaires, auxquels s’ajoutent les commentaires avisés des camarades. Au final, on parvient à se faire une idée assez précise (...)
M. Mohammad Behnam Far, dans un article sur "La comparaison du style baroque et du style indien" et M. Zipoli Riccardo, dans une conférence à Téhéran en 1362, avaient relevé que certains chercheurs, ainsi que la plupart des orientalistes occidentaux, avaient confondu le style indien de la littérature persane avec le baroque. Cette assimilation démontrait le manque d’attention apportée à l’analyse minutieuse des différences liées à leurs essences. En effet, bien que ces deux styles soient apparus en même (...)
En Iran, on assimile souvent l’œuvre et la vision du monde d’Albert Camus au "mythe de Sisyphe". Personnage dont on sait qu’il fait sans cesse rouler une roche jusqu’au sommet d’une montagne, tout en sachant que celle-ci déboulera fatalement et indéfiniment la pente pour rejoindre son point de départ. L’absurdité est ainsi symboliquement illustrée. D’une certaine manière, "L’épigraphe"*, le poème-type du poète persan contemporain, Akhavân Sales, reprend le même thème, celui de l’absurde qui, nous dit-on, (...)
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