La Revue de Téhéran | Iran



  • Entretien avec Charles-Henri de Fouchécour

    Kâmrân Gharagozli
    Traduit par

    Samira Fakhâriyân N° 22, septembre 2007

    Comptant parmi les plus éminents spécialistes européens de la langue et de la littérature persane classique, Charles-Henri de Fouchécour a enseigné à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) et est actuellement professeur émérite à Paris-III-Sorbonne Nouvelle. Il a également dirigé l’Institut Français de Recherche en Iran (IFRI) dans les années 1970 et a fondé en 1978 Abstracta Iranica, revue recensant périodiquement et de manière critique l’ensemble des travaux de recherche (...)



  • Shahid Balkhi

    Sarah Mirdâmâdi N° 22, septembre 2007

    Richesse et savoir sont comme rose et narcisse
    Qui ne sauraient fleurir ensemble.
    Né à Balkh au IXe siècle, Abol-Hasan Shahîd Ibn Hossein Jahûdânakî Balkhî fut un grand théosophe, théologien et philosophe de son temps qui passa la plus grande partie de sa vie à étudier et à enseigner. Il fut notamment remarqué à la suite d’une controverse concernant la nature du plaisir qui l’opposa à Rhazès, anecdote figurant dans de nombreux écrits de l’époque et qui fut largement retenue par la postérité. On peut (...)


  • Le luth fou (Épisode n° 5)
    Lalla Gaïa à Qom (4)

    Vincent Bensaali N° 22, septembre 2007

    Lalla Gaïa se repose un moment auprès de la sépulture des cinq enfants de la lignée de l’Imâm Sadjâd. Tandis qu’elle est assise dans l’un des deux édifices, celui qui abrite deux des quatre frères, les deux autres étant ensevelis avec leur sœur dans celui d’à côté, et médite les paroles du vieux gardien du lieu, son attention se trouve attirée par une petite porte qui, au vu de son emplacement, ne peut donner que sur un escalier menant sur le toit. D’ailleurs, l’air frais qui se fraie un chemin sous elle (...)


  • Voyage au Lorestan (1)
    La salamandre en son royaume

    Esfandiar Esfandi N° 22, septembre 2007

    Un beau jour, nous décidâmes avec quelques amis, de prouver l’existence de la salamandre dans les hauteurs du Lorestan, entre Tange Haft et Tange Panj. Plus exactement, il s’agissait de démontrer qu’il existait bien des salamandres, en été, dans ce joli coin, retiré, peu propice à la villégiature tout confort. En vérité, je n’avais rien décidé, moi. Pour toute salamandre, je ne connaissais jusqu’alors que le personnage du même nom créé par Comes dans les années 1970 (dans une bande dessinée en noir et blanc (...)



  • Les collines de Sialk, Kâshân

    Ali Akbar Zolfaghar Radjayi

    N° 22, septembre 2007

    Dans la région de Kâshân, à trois kilomètres au Sud-ouest de la ville baptisée du même nom se trouvent les hauteurs de Sialk, qui abritèrent il y a bien longtemps la première civilisation urbaine du centre de l’Iran. Cette civilisation datant de l’antiquité, est considérée comme l’une des plus anciennes de l’histoire de l’humanité.
    Ce furent les Aryens qui y fondèrent pour la première fois l’urbanisme. La civilisation Sialk et sa riche culture, vieilles de plus de sept mille ans, témoignent de la civilisation (...)



  • Hamid Mossaddegh, De la séparation

    Rouhollah Hosseini N° 22, septembre 2007

    Ces vers (écrits en 1964), devenus très tôt populaires, constituaient le mot d’ordre des étudiants réfractaires à la dictature de l’ancien régime d’Iran. Ils sont par ailleurs révélateurs de l’atmosphère de révolte dans laquelle baigne la poésie de Hamid Mossaddegh (1939-1998). Le titre de son premier ouvrage, L’étendard de Kâveh (1961), illustre cette dimension essentielle de l’œuvre de l’auteur. Celle-ci est cependant profondément marquée, comme les textes d’un grand nombre de poètes de l’époque, par la (...)



  • Nous étions les voisins de Dieu

    Erfân Nazar-Âhârî
    Traduit par

    Afzal Vossoughi N° 22, septembre 2007

    Peut-être que tu ne me reconnais plus. Peut-être même tu ne te rappelles plus de moi. Mais moi, je te connais très bien. Nous étions vos voisins et vous étiez les nôtres. Et nous tous, nous étions les voisins de Dieu.
    Je me souviens de toi. Tu te cachais parfois sous l’aile des anges, et moi je te cherchais partout dans le ciel. Alors tu riais, et je te retrouvais, caché derrière tes rires.
    Je me souviens très nettement qu’en ces temps-là, tu étais amoureux du soleil. Tu tenais toujours une tranche de (...)



  • Avant le dernier appel aux prières

    Erfân Nazar-Âhârî
    Traduit par

    Afzal Vossoughi N° 22, septembre 2007

    Il désirait tant avoir une mosquée avec une coupole bleu turquoise ; un minaret pas très haut et un vieillard qui y monte, chaque jour, matin, midi et soir pour chanter " Allah-o Akbar ". [Dieu est le plus grand]
    Il désirait tant posséder un minuscule bassin bleu azur ; une salle de prière pleine de chapelets, de pierres et de tchadors de prière.
    Il se languissait de vivre dans un vieux quartier avec des vieilles femmes aimables qui attendent impatiemment l’heure du coucher de soleil et l’appel (...)



  • La paille

    Ali Achraf Darvichiân
    Traduit par

    Ebrahim Salimikouchi N° 22, septembre 2007

    Les deux pièces de l’école s’étendaient autour d’une grande cour. J’avais consacré l’une de ces deux pièces à la classe et je m’étais installé dans l’autre. A droite, dans la cour, il y avait une ancienne cuisine, ainsi qu’une étable. Cette étable avait été remplie de paille par Dâvoud Khan, le propriétaire de l’école. Le soir, j’étais seul, même si parfois Gholâm Reza, notre concierge, qui travaillait seulement de jour, restait avec moi jusqu’à des heures tardives. Il était marié et avait un fils de trois ans. (...)



  • La Route

    N° 22, septembre 2007

    A mes deux voyageurs
    Quand je t’ai vue pour la première fois, tu étais encore enfant. Tu ne savais rien du voyage. Tu ne connaissais aucune route. Lui ? Je ne sais par quelle route il vint. Je me rappelle seulement que c’était aussi un enfant.
    Une nuit, j’étais assise au pied de ton lit. Tu rêvais que tu voyageais avec lui sur une route longue et ensoleillée. Il avait fait le même rêve. Le lendemain, tu l’as vu t’attendre au bord de la route. Il t’a salué gaiement. Tu dégoulinais de sueur à cause de (...)


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