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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Le Homây-Nâmeh est un recueil de poèmes épiques dont la composition date probablement du XIIe siècle. Cet ouvrage est une biographie épique du roi Homây, qui quitta l’Egypte à vingt ans et traversa les territoires de Roum [1], de l’Iran, du Tourân [2] et de l’Inde pour y trouver une épouse, qu’il trouva finalement en la personne de Gol-e Kâmkâr à Damas.
Le manuscrit de ce recueil se distingue par sa qualité, unique en son genre. Assemblé en 126 pages épaisses de 31,6 x 23,8 cm et appartenant à la (...)
Pendant des siècles, les Iraniens ont bu du café et ne connaissaient pas le thé. C’est pourquoi, jusqu’à aujourd’hui, les salons de thé ont conservé le nom de qahveh-khâneh, c’est à dire « maison de café ». Avec la domination des Ottomans sur les territoires de l’ouest et les tensions qu’elle occasionna au niveau des approvisionnements, il y eut une pénurie de café en Iran. A cette même époque, l’Iran et l’Inde entretenaient de bonnes relations commerciales et les marchands des deux pays commencèrent à (...)
traduit du persan par
N° 51, février 2010Ce corbeau
Qui, sur nos têtes,
S’est échappé du ciel froid
Pour s’enfoncer dans le chaos d’un songe de nuages errants,
Et survola l’horizon,
Du glaive court de son cri,
Ira, parler de nous, en ville
Les gens savent
Les gens savent
Que nous avons, toi et moi,
Vu le jardin, au-delà
De sa brèche sombre et froide,
Cueilli sa pomme à cette branche
Espiègle et haut perchée
Les gens ont peur
Le monde a peur
Sauf toi et moi
Qui agrippés
A l’eau,
A la lampe,
Au miroir
N’eûmes pas peur
Il (...)
traduit du persan par
N° 51, février 2010Je pense encore
A ce corbeau
Qui,
Dans les vallées du Yoush,
En son bruissement jumelé,
Sur le jaune mûr
D’un champ de blé,
Coupa
De ses ciseaux noirs
Un arc brisé
Dans le papier
Mat du ciel
Et, face à la montagne proche,
Lui croassa,
De son cri
Sec et rauque, quelque chose
Que, dans l’ardeur du soleil,
Enervées et stupéfaites,
Les montagnes ressassèrent
Sous la pierre de leurs cranes
Jusque très tard
Dans le soir
Je me demande quelques fois
Ce, qu’aux prières de midi,
Un corbeau
Avec son poids (...)
Soghrâ Aghâ-Ahmadi
Traduit par
La mer était calme. Pareilles aux amples jupes longues des fillettes du village, les vagues s’étiraient et ondulaient, embrassant les pieds brûlants de la plage. Par endroits, la brise matinale propageait des senteurs d’algue et d’eau.
Penchée, la femme ramassait des huîtres qu’elle jetait dans un panier. De loin, elle ressemblait à une huître énorme. Le tas multiforme grossissait dans le panier.
Quand le panier fut plein, elle le prit sur son dos et se mit en marche. Comme toujours, les mouettes la (...)
Si un jour, quelqu’un nous avait dit que nous allions voyager à travers les villes les plus belles du monde et être aussi proche des gens, de la culture, des modes de vie, nous ne l’aurions pas cru. C’est durant l’été 2008 que nous avons pris la décision d’effectuer un voyage entièrement à bicyclette et je vous le dis, à partir de cette date jusqu’à notre départ été 2009, ce défi a accaparé nos pensées.
Nous sommes partis d’Istanbul. Nous avions réfléchi des heures durant à notre itinéraire, qui devait nous (...)
Le tremblement de terre de degré 4 sur l’échelle de Richter survenu à Téhéran le 17 octobre 2009 a prouvé que les failles des alentours de la capitale sont actives et a ravivé les angoisses ses habitants ; ils savent qu’un grand tremblement de terre peut survenir dans leur ville à chaque instant, et que bon nombre des constructions ne résisteront pas aux violentes secousses.
Un tremblement de terre important est un évènement angoissant où qu’il survienne, mais il est clair que les pertes humaines et (...)
Le 26 décembre 2003, un tremblement de terre de 6,5 sur l’échelle de Richter rasa entièrement, en l’espace de sept minutes, la ville iranienne de Bam, ôtant la vie à 30 000 personnes. Triste cerise sur le gâteau, cette tragédie fut aggravée par la destruction de la grande citadelle de Bam, vieille de 2700 ans. Au soir même du drame, les Iraniens portèrent le deuil de leurs infortunés compatriotes et d’une cité devenue site crépusculaire.
La vieille Perse, au cours de son histoire, fut à plusieurs (...)
Jean-Paul Montagner est professeur à l’Université Paris 7 et chercheur en géophysique, spécialisé dans la sismologie. Il a dirigé pendant sept ans le Département de sismologie de l’IPG de Paris (Institut de Physique du Globe) puis a assuré, au Ministère de la Recherche, des responsabilités en sciences de la terre, de l’univers et de l’environnement. Depuis trois ans, il exerce à nouveau ses activités de professeur à l’université et continue ses travaux de recherches principalement à l’Institut de Physique (...)
Le 26 décembre 2003, à 5 h 28 du matin, la terre a tremblé avec une violence extrême dans la ville historique de Bam [1] qui se trouve à environ 1000 kilomètres au sud-est de Téhéran. La citadelle de Bam (Arg-e Bam) fut presque complètement détruite par ce séisme de magnitude 6,3. Occupant une superficie d’environ 200 000 m², cette citadelle est l’une des plus grandes constructions en adobe du monde et elle a été un lieu habité durant plus de vingt siècles. Elle est également une véritable mosaïque de styles architecturaux. ...
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