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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Dans la région de Kouhrang, à 12 kilomètres de Tchelguerd, l’une des principales attractions naturelles de la province de Tchahâr Mahal va Bakhtiâri est un vaste champ de tulipes renversées rouges et jaunes s’étendant sur plus de 3 400 hectares. Dans cette région montagneuse, le champ situé sur les hauteurs des monts Mili offre une magnifique perspective sur la vallée et ses ruisseaux.
Ce champ de tulipes jouit d’une plus grande renommée que d’autres sites naturels et touristiques de Kouhrang comme la (...)
La rose n’est pas la seule fleur que les Iraniens cultivent et utilisent en cuisine ; le safran, obtenu à partir d’une fleur du même nom, est un condiment utilisé depuis des millénaires en Iran pour sa couleur, son goût et pour ses propriétés thérapeutiques. Les caractéristiques climatiques du plateau iranien conviennent à cette fleur, qui pousse de préférence dans les régions sèches et froides à plus de 1000 mètres d’altitude ; c’est pourquoi le safran d’Iran a été de tout temps le meilleur du monde. (...)
Fâtemeh Heydari
Traduit par
Les anciens jardins iraniens, de par leur valeur esthétique et architecturale, font partie du patrimoine national et sont considérés comme des marques de l’identité historique et culturelle iranienne.
La construction des jardins en Iran remonte à l’époque achéménide. Parmi les jardins existant à cette époque, on peut par exemple citer les jardins royaux de Pasargades (VIe siècle avant J.-C.) qui auraient été constitués en forme de quatre parties symétriques.
A l’époque sassanide (224-651), la (...)
Depuis onze ans, le festival de la tulipe, organisé par des horticulteurs locaux et la municipalité de Téhéran, a lieu chaque printemps pendant une semaine à Garmâb. Cette année, sa onzième édition a débuté le 15 Ordibehesht (5 mai).
Chaque foyer de ce village montagnard de l’Alborz, situé à 50 km de Karaj, sur la route de Tchâlus, se consacre à cette culture. Dès la fin du mois d’avril, les producteurs locaux s’installent au bord de la route pour vendre leur production, cultivée dans leurs jardins, le long (...)
La fleur occupe une place centrale dans l’ensemble de la littérature persane, notamment dans la littérature mystique comme l’attestent le titre de certains grands traités tels que le Golshan-e Râz (La Roseraie du Mystère) de Shabestari, ’Abhar al-’Asheqin (Le jasmin des Fidèles d’Amour) de Rouzbehân Baqli Shirâzi ou encore le célèbre Golestân (Jardin des roses) de Saadi. La symbolique de la fleur est également très présente dans l’œuvre de deux grands mystiques iraniens Mowlanâ (1207-1273) et Hâfez (env. (...)
On appelle arts traditionnels, l’ensemble des pratiques artistiques, authentiques et populaires des indigènes d’un pays. Ces arts proviennent des croyances, des traditions et des mœurs, bref de la culture intangible, d’une société. Les Iraniens, quant à eux, n’ont jamais cessé (leur longue histoire aidant) d’innover dans les divers domaines relatifs à l’artisanat, au spectacle traditionnel, à la musique régionale, etc. Parmi ces derniers, l’artisanat fut et reste le mode d’expression le plus prisé. (...)
Photos et texte :
N° 44, juillet 2009Traduit par Arefeh HEDJAZI
Avec une décennie d’activité artistique et sa grande maîtrise du corps et du mouvement, Atefeh Tehrâni s’est fait une place à part dans le monde du théâtre.
Et cette fois, avec la pièce « Lis », elle présente sa première expérience en tant que metteur en scène. « Lis » est une représentation sans dialogue basée sur le corps, le mouvement, la musique et le son. Avec une maîtrise totale de leur corps et de leur jeu, les acteurs dévoilent de profondes réalités telles que le désir, la (...)
Tabriz, Juillet 1501
Les bruits de conversation dans la mosquée disparaissent pour être remplacés par des regards emplis d’étonnement rivés sur un jeune homme de quatorze ans qui vient de faire son entrée. Son regard à lui par contre est serein comme un lac au printemps. Ses pas décidés sont rythmés par le cliquetis du fourreau de son shamshir contre son carquois. Son couvre chef rouge élancé comme un minaret à douze côtés est le même que celui de ses gardes. Ces derniers, esquissant un sourire empli de (...)
Ariane Zevaco est anthropologue. Elle est doctorante à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, et réside actuellement en Iran pour ses recherches en ethnomusicologie. Ce qui suit est le résumé d’une conférence qu’elle a donnée le 15 avril 2009 à l’Institut Français de Recherche en Iran. Ariane Zevaco a parlé de l’interdépendance entre le discours que l’on tient sur un répertoire musical, la représentation qu’en ont les musiciens qui jouent ce répertoire, et le statut social de ces musiciens. (...)
Le wax encore appelé « tissu africain » est un tissu en coton imprimé de qualité supérieure servant à la confection de vêtements d’une grande renommée. Son origine remonte à l’époque de l’arrivée des premiers Européens en Afrique de l’Ouest.
Les Hollandais, qui entretiennent des rapports commerciaux avec l’Indonésie depuis 1602, prennent Malacca aux Portugais en 1641.
De 1663 à1674, ils s’installent à Sumatra, Macassar, Java au moment où des guerres de succession affaiblissent les sultanats.
En 1799, la (...)
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