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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Le 16 juillet 2008, Nicolas Sarkozy et le prince Al-Walid Bin Talâl Abdulaziz Al-Sa’oud ont posé la première pierre des nouvelles salles des Arts de l’islam au musée du Louvre à Paris.
Ce nouveau Département des Arts de l’Islam se trouve dans la cour Visconti, dont l’édification a été commencée par le célèbre architecte Louis Visconti au XVIIe siècle et est actuellement le dernier espace disponible au Louvre. Il présente l’avantage d’être voisin des œuvres les plus connues du Louvre (La Joconde, Vénus de (...)
Reportage réalisé par
N° 44, juillet 2009La réunion du 10 mai 2009 fut différente des précédentes étant donné que l’un des invités, Rezâ Seyyed Hosseini, est décédé peu avant son déroulement. Des traducteurs, penseurs et écrivains se sont réunis à Shahr-e Ketâb pour commémorer son départ. M. Mohammad Khâni, le directeur exécutif de cette réunion, a tout d’abord présenté ce grand homme et son œuvre, notamment Les Ecoles Littéraires, qui a influencé de nombreux penseurs et chercheurs. Il a également traduit des œuvres de Jean-Paul Sartre, Albert Camus et (...)
Cette époque, qui fut celle des débuts et de l’enracinement du persan moderne en tant que langue littéraire et officielle, est d’une grande importance. Roudaki, « le Maître des poètes », vivait au début du Xe siècle, dont la fin correspond aux périodes les plus riches de Ferdowsi et Onsori, deux grands maîtres de la poésie persane. Il est difficile d’user de superlatifs en parlant des poètes de cette époque, tant ils jouèrent tous un rôle primordial dans la formation d’une langue nouvelle et extrêmement (...)
Romancier mais aussi théoricien, Alain Robbe-Grillet (1922-2008) réclame de nouvelles formes des romans ; voyant les changements du monde et des notions, il exige d’autres structures appropriées à ces modifications, afin de les présenter dans un univers romanesque. Il construit un nouveau mouvement (et non pas une école) dans lequel se rassemblent aussi d’autres romanciers avec des intentions semblables. Comme d’autres nouveaux romanciers, Robbe-Grillet change les éléments composants de l’histoire, (...)
Mohsen Hâfeziân est l’auteur d’une thèse intitulée Didactologie des Langues et des Cultures soutenue à l’Université Sorbonne Nouvelle (Paris III) en 2001. Il a suivi des études postdoctorales au département de didactique à l’Université de Montréal de septembre 2004 à septembre 2005 en ce consacrant à l’étude de la représentation linguistique des notions mathématiques en inuktitut ainsi qu’à l’évaluation des mesures d’aide au français au Québec. Chercheur, enseignant, traducteur et écrivain, Mohsen Hâfeziân est (...)
Blottie au bord du mystérieux désert de Lout, la petite ville de Râvar est peu connue, même par les Iraniens, malgré sa richesse culturelle et son héritage historique. Située à 140 km de Kermân, dans le sud-est de l’Iran, son histoire est en étroite relation avec celle de Kermân ou comme le disent les Grecs, « Karmania ». Elle est citée par Darius Ier comme l’une des sept satrapies importantes de l’Empire sous le nom de « Boutia » dans le célèbre bas-relief de Bissotoun. Toute cette région du Kermân fait (...)
Abdelkébir Khatibi (1938-2009) fut la figure la plus emblématique de la scène intellectuelle marocaine postcoloniale. Son emblématisme est symboliquement stigmatisant : ceci veut dire d’abord que le symbole n’est pas distanciation de la présence, il n’est pas abstrait, il n’est pas exclusivement informe…
Abdelkébir Khatibi ne saurait être un métaphysicien, à la manière tout au moins où ce mot s’entend traditionnellement. Le stigmatisme dont il est question comme l’antipode de la métaphysique, donne à la (...)
La blancheur
La blancheur descend De l’aube Ruisselante de verdure Nouée et Noueuse Le jardin de Babel Respire Et l’aube devient nœud.
La souche Hésite Entre l’azur et l’eau Et féconde Les cercles des hésitations.
Le silence dans le fossé De la mémoire Scelle D’outrance La nuance abrupte de l’oubli. L’oubli devient parole.
Rien ne bouge dans l’eau Que le souffle qui Refuse À la naissance La cendre des mousses. La cendre devient genèse.
Les remparts enfouis dans les calices Du (...)
L’Arménie, avant d’y aller, je pensais que c’était le pays des Loukoums. Genre Liban (qui je sais, n’a rien à voir avec les Loukoums). Mais comme je l’ai vite découvert, il n’y a ni cornes de gazelles, ni thé à la menthe dans ce petit Etat.
L’Arménie est surtout un pays chargé d’histoire, premier pays chrétien, coincé entre trois empires, chaque invasion apportant sa richesse et depuis toujours parsemé de montagnes et de vieux monastères. Les vieilles pierres sont recouvertes de lettres mystérieuses, de (...)
L’Arménie, voisin septentrional de l’Iran, est une magnifique destination touristique. Ce haut plateau verdoyant recouvert de collines, de volcans et de hautes montagnes offre de belles occasions de randonnées. Avec sa multitude d’églises champêtres et de basiliques, le pays est quasiment un musée à ciel ouvert. Sa capitale, Yerevan, contemporaine de Rome, Carthage et Samarkand, a été reconstruite à l’ère soviétique selon un plan d’urbanisme rigoureux. C’est une ville belle et paisible où l’on peut flâner (...)
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