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Présenter un historique précis de l’histoire du sport dans Iran antique s’avère être une gageure, étant donné la disparition de nombreuses sources au cours des siècles, notamment lors de la destruction voulue ou accidentelle de nombreuses bibliothèques et ouvrages précieux. Nous disposons néanmoins de certaines sources comme l’Avesta, différentes tablettes et bas-reliefs anciens, ainsi que certaines œuvres littéraires ou témoignage d’auteurs Grecs comme Xénophon. Ces sources nous apprennent notamment qu’il y a plus de deux millénaires, les Iraniens pratiquaient la course, la lutte, le lancer de javelot, l’équitation, mais également le tir à l’arc ou la navigation. Elles évoquent également que l’Iran a très tôt accordé une grande importance au sport et à l’éducation physique dans l’éducation générale, notamment en vue de renforcer le potentiel de ses forces armées. Hérodote évoque ainsi cet aspect de la culture iranienne, en écrivant : "De cinq à vingt ans, les Iraniens apprennent trois choses : 1. L’équitation, 2. Le tir à l’arc, 3. L’honnêteté." Plusieurs siècles après, Strabon au Ier siècle av. J.-C. ou encore Athénée au IIe siècle évoquent aussi la place centrale du sport dans la culture de la Perse.
Avec l’arrivée des Parthes au pouvoir, le sport et l’exaltation des vertus du corps devient inséparable du concept de "pahlavân" ou "qahremân" (champion, héro), transformant peu à peu le sport antique (varzesh-e bâstâni) en véritable "sport héroïque" (varzesh-e pahlavâni). Le sport va désormais faire partie intégrante de l’éducation princière et des figures importantes de la cour, tout en visant à inculquer très tôt les valeurs chevaleresques d’héroïsme et de courage. L’éducation physique est aussi étroitement liée à la formation militaire, et il semble parfois anachronique de parler de "sport" qui n’était en général pas considéré comme une activité indépendante de l’armée et de la formation des soldats, même si certaines activités de courses et compétitions furent en parallèle très tôt organisées.
L’une des sources anciennes et précises dont nous disposons est un ouvrage écrit par Ctésias, médecin grec de la cour du roi achéménide Artaxerxès II, qui rédigea un livre intitulé Persica lors de son retour en Grèce au IVe siècle av. J.-C dans lequel il évoque notamment l’histoire de la Perse antique et l’importance accordée à l’éducation physique. Dans son Education de Cyrus, Xénophon évoque quant à lui les différents programmes d’éducation physique des gens de la cour : les enfants et les hommes d’âge moyen se devaient d’effectuer des exercices physiques le matin, les personnes âgées qui le pouvaient certains jours particuliers, tandis que les jeunes hommes étaient constamment invités à développer leurs facultés physiques : ils commençaient leurs exercices à l’aube avec de la course à pied et du lancer de pierres ou de javelots, puis ils devaient effectuer de très longues marches sous une forte chaleur ou encore traverser des rivières sans mouiller leurs armes. L’acquisition d’un haut niveau dans des disciplines telles que l’équitation ou le tir faisait partie de l’éducation générale des enfants de la cour de l’époque. Sous les dynasties mède et achéménide, l’éducation physique des jeunes hommes ainsi que l’apprentissage du maniement des armes au travers de disciplines comme le tir à l’arc, le tchowgân ou encore le lancer de javelot occupaient une place centrale.
Ainsi, le tir à l’arc fut très tôt considéré comme une discipline centrale chargée d’une forte importance à la fois militaire et symbolique. A ce titre, l’archer le plus célèbre de l’Iran antique demeure sans doute le légendaire personnage d’Arash. La légende de "Arash-e Kamânguir" est notamment évoquée dans l’Avesta ainsi que dans le Shâhnâmeh à plusieurs reprises, selon laquelle son célèbre tir détermina les frontières de l’Iran et du Tourân.
Les documents historiques de l’époque achéménide rapportant les conquêtes de Cyrus évoquent la présence de nombreux archers parmi les troupes de l’époque, notamment dans les guerres contre les Mèdes. Dans sa description de la cavalerie de Cyrus, Xénophon évoque aussi la présence de chameaux chevauchés chacun par deux archers. L’existence de pièces de monnaie sur lesquelles était représenté un archer prêt à tirer souligne également l’importance de cette discipline. Nous pouvons aussi observer des archers sur les fresques de Persépolis, tandis que sur l’un des bas reliefs de Naghsh-e Rostam, il est évoqué que Darius était un bon cavalier et un archer tirant avec une grande dextérité tant à pied qu’à cheval. Avant les Achéménides, au VIIe siècle av. J.-C., le roi mède Cyaxare, génie militaire de son temps, après une première défaite contre l’Empire assyrien, reste connu pour avoir réorganisé l’armée de l’époque ayant ensuite permis de vaincre l’Assyrie – avec l’aide des Babyloniens – et d’étendre considérablement son empire vers l’ouest. Il insista notamment sur le fait que ses troupes devaient recevoir une excellente formation dans le domaine du tir à l’arc, du maniement de l’épée et du javelot. Le tir à l’arc conserva son importance sous les dynasties suivantes, le symbole officiel de l’empire parthe étant une flèche. A l’époque sassanide, le tir à l’arc était toujours considéré comme l’une des armes les plus importantes ainsi qu’un moyen de chasser.
Le cheval et l’équitation ont aussi très tôt occupé une place centrale en Iran. Dès le IVe siècle av. J.-.C, des auteurs grecs comme Xénophon ont loué l’adresse et les prouesses équestres des Perses. Le tchowgân ou polo constitue l’un des exemples de l’utilisation des chevaux non seulement pour des manœuvres militaires, mais également dans le cadre d’une compétition sportive. L’utilisation de chars pour se déplacer et l’organisation de courses étaient également courantes sous le règne des Achéménides. Dans Anabase, Xénophon évoque ainsi la présence de courses de char au temps de Cyrus, à la suite desquelles il était remis aux vainqueurs une vache grasse qu’ils sacrifiaient et avec laquelle ils organisaient un grand banquet. L’un des sceaux achéménides montre également Darius Ier conduisant un char tiré par deux chevaux qui piétinent un lion venant d’être tué, soulignant ainsi la puissance du souverain. Sous l’Empire parthe, les chars étaient avant tout utilisés pour transporter les souverains ainsi que les femmes de la cour et était donc plus un objet de luxe qu’un outil de guerre et de combat. A l’inverse, les Sassanides l’utilisèrent largement comme instrument militaire. Les chars semblent néanmoins avoir quasiment disparus des armées après l’invasion arabe.
Au IIIe siècle av. J.-C., l’arrivée des Parthes au pouvoir marque l’apparition de la figure du « pahlavân » et de la notion de "varzesh-e pahlavâni", c’est-à-dire sport des athlètes ou littéralement "héros". L’éducation physique devient alors inséparable de l’acquisition de certaines valeurs éthiques et spirituelles et s’inspire notamment de rituels mithraïques. A cette époque, le développement de disciplines telles que l’athlétisme et la lutte s’est ainsi effectué en parallèle à la mise en place d’un "esprit chevaleresque", associé à tout un ensemble de concepts et figures héroïques telle que celle du « pahlavân » (parfois traduit par "héros" ou "preux") ou du « qahremân » ("héros", "champion"), associé aux notions de "brave" et de "vaillant" ( gow, gord, mard, delâvar), ou encore d’"intrépide" (delir), "noble et généreux" (javânmard), "magnanime" (râd, râdmard…), "homme de caractère noble et libre" (âzâdeh, âzâdmard), "audacieux" ou "cœur de lion" (shirdel, shirguir), etc. Ces notions s’enracinent dans tout un ensemble de légendes et de mythe du héros tel qu’il est présenté notamment dans le Shâhnâmeh ; Rostam constituant l’un de ces idéaux-types du "preux" se battant contre les forces du mal.
Le contexte historique et la résistance iranienne opposés à de nombreux envahisseurs se sont ainsi accompagnés de la constitution de la figure du héros cumulant habileté et force physique avec une morale, une éthique, et une vision du monde particulière. La constitution même des infrastructures sportives et leur évolution sont restées intimement liées à l’évolution de l’histoire iranienne : lors d’attaques et invasions, les Iraniens se mirent à construire des salles de sport cachées dans des sous-sols dans lesquelles ils s’entraînaient et nourrissaient les idéaux de revanche, de courage et d’indépendance nationale. Ces salles secrètes deviendront plus tard les fameuses "zourkhâneh" ou "maisons de force".
Au cours des siècles suivants, la notion de "sport héroïque" et du héros chevaleresque prêt à tout pour défendre sa patrie perdra peu à peu de son sens et se réduira à sa seule dimension d’entraînement physique. Il connaitra cependant un certain renouveau sous l’empire safavide : le chiisme étant devenue religion d’Etat, la notion de "pahlavân" va être enrichie de l’éthique spirituelle du chiisme et renouer avec certaines figures du passé et de la mythologie ancienne, tout en étant réinterprétée par de nombreuses confréries soufies. Le sport héroïque constitue ainsi un creuset passionnant de nombreuses traditions iraniennes antiques et plus récentes, réinterprétées et revalorisées au fil des siècles. Ce sport connut un renouveau sous la dynastie des Qâdjâres, plus particulièrement au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle sous le règne de Nâssereddin Shâh. La figure du héros antique fut alors réactualisée selon les exigences de la société de l’époque, et de nombreuses zourkhâneh ouvrirent leurs portes à Téhéran et dans de nombreuses villes du pays. Des compétitions de lutte étaient régulièrement organisées entre différentes zourkhâneh et le souverain était étroitement associé à ces activités. Il était notamment chargé de décerner le fameux "bracelet" (bâzou band) au vainqueur de la compétition, qui devenait une sorte de héros national jusqu’à l’année suivante.
Les sports traditionnels connurent un certain déclin sous la dynastie pahlavi, notamment sous l’influence de la poussée modernisatrice impulsée par Rezâ Shâh et l’introduction parallèle de nouveaux sports occidentaux en Iran, qui provoquèrent une certaine désaffection des nouvelles générations pour ces sports traditionnels, même s’ils furent loin d’entraîner la disparition totale de ces derniers. Rezâ Shâh avait quant à lui un désintérêt prononcé pour ces sports qu’il voyait non seulement comme un héritage de la dynastie qâdjâre, mais également comme le reflet d’un passé à dépasser. Cette vision ne fut pas partagée par son fils Mohammad Rezâ, lui-même sportif, qui tenta de restaurer et d’encourager certaines disciplines sportives traditionnelles comme la lutte. Il renoua ainsi avec la tradition qâdjâre selon laquelle le roi remettait le fameux bâzou band au champion (pahlavân) officiel du pays. Cet effort fut indissociable d’une volonté politique désirant à la fois exalter le nationalisme iranien et certaines traditions parallèlement à un approfondissement du processus de modernisation et d’ouverture à l’Occident.
Peu d’études détaillées ont été réalisées sur l’introduction progressive de sports occidentaux en Iran. Dès le XIXe siècle, l’augmentation des échanges entre l’Iran et les différents pays européens dans le domaine de l’éducation ont appelé à une reconsidération de la place de l’éducation physique dans la société iranienne. Avec la fondation de l’école iranienne moderne Dar-ol-Fonoun en 1851, les instructeurs étrangers chargés de former la nouvelle élite iranienne insistèrent notamment sur l’importance de l’exercice physique. Les nouvelles écoles étrangères fondées en Iran, principalement anglaises, américaines et françaises, inscrivirent également plusieurs disciplines sportives comme le football et le volley dans l’emploi du temps des élèves ; changement révolutionnaire face aux écoles traditionnelles ou maktab essentiellement fondées sur un enseignement théorique où tout sport était absent. Les Iraniens ayant étudié à l’étranger participèrent considérablement à la diffusion de nouvelles disciplines sportives en Iran. L’un des hommes ayant le plus contribué à ce mouvement est sans doute Mir-Mehdi Varzandeh, qui étudia l’éducation physique en Belgique au début du XXe siècle, discipline très peu valorisée à l’époque dans un contexte où les étudiants iraniens partaient à l’étranger pour y étudier la médecine, l’ingénierie ou les sciences militaires. A son retour, il enseigna l’éducation physique dans plusieurs écoles françaises de Téhéran et fut ensuite employé par le Ministère de l’éducation qui lui confia l’organisation du programme d’éducation physique dans les écoles publiques iraniennes. Acquis aux programmes occidentaux, il ne promut que ces "nouveaux sports" dans les écoles, en ne faisant aucune référence ni promotion des sports traditionnels iraniens. Après la Première Guerre mondiale, le programme officiel suédois de gymnastique mis en place par Per Henrik Ling fut officiellement adopté par les écoles iraniennes. [1] De façon générale, durant la première moitié du XXe siècle, l’ensemble des programmes d’éducation physique adoptés dans les écoles d’Iran fut largement inspiré des méthodes allemandes, suédoises ou russes. Cette diffusion massive de l’éducation physique dans les écoles n’alla pas sans l’opposition du clergé, qui considérait certains exercices comme dégradants ou efféminés. L’introduction de l’éducation physique obligatoire dans les écoles de filles suscita également d’importants débats.
L’influence de la présence étrangère en Iran, l’augmentation du nombre d’Iraniens étudiant à l’étranger et la diffusion des écoles étrangères de missionnaires favorisèrent donc une diffusion sans précédent de la pratique de nouveaux sports tels que le football, notamment au travers de la présence britannique. Dans les villes pétrolifères du sud de l’Iran, les employés de la Anglo-Iranien Oil Company pratiquaient régulièrement ce sport et furent bientôt imités par la population locale qui constitua peu à peu ses propres équipes. [2] Les militaires étrangers présents sur place contribuèrent également à la diffusion de ces nouveaux sports. Le football devint peu à peu le symbole d’une modernisation rêvée. Dès 1919, deux anglais résidant à Téhéran fondèrent la première association de football locale qui passa peu après sous contrôle iranien et devint par la suite la Fédération Iranienne de Football. Après les sports occidentaux "traditionnels", un nouveau type de sport fut introduit en Iran dans les années 1970 : les arts martiaux. L’impulsion fut principalement donnée par l’un des neveux du Shâh, Shahriâr Shafiq, qui introduisit peu à peu ces disciplines dans les forces armées.
Après la Révolution islamique de 1979, de nombreux débats à propos du statut du sport dans la société eurent lieu, certains religieux considérant les matchs de football et autres compétitions sportives comme un reliquat du régime du Shâh consistant à créer le maximum de distractions afin de détourner l’attention des véritables problèmes de la société. Montrer des femmes, mais aussi des hommes en tenue d’athlète lors de compétitions retransmises à la télévision fut également l’objet de controverses. L’imam Khomeini statua finalement sur ce sujet en 1988 en autorisant la diffusion de programmes sportifs à la télévision, même si la position officielle variait selon le type de disciplines sportives : ainsi, juste après la Révolution, des sports tels que la boxe ou le kung fu furent interdits étant donné qu’ils pouvaient donner lieu à des blessures corporelles, entrant ainsi en contradiction avec certains principes islamiques. A l’inverse, des disciplines telles que le karaté ou le taekwondo furent largement encouragées. [3] Des sports tels que les courses de chevaux firent également l’objet de débats : il faisait dans un sens l’objet de fortes déconsidérations en tant que symbole du mode de vie des classes bourgeoises occidentalisées honnies par les révolutionnaires, mais faisait aussi partie des sports faisant l’objet d’une considération particulière de la jurisprudence islamique. Du fait de sa popularité parmi de larges segments de la population et notamment les Turkmènes du nord-est du pays, il fut finalement autorisé. De façon générale, les infrastructures sportives furent largement désorganisées en Iran durant la guerre contre l’Irak, qui réduisit à portion congrue les ressources allouées par l’Etat aux diverses disciplines sportives. A l’époque, l’ensemble des clubs privés de football furent nationalisés et la ligue nationale de football dissoute. Ces conditions difficiles favorisèrent l’émergence de matchs organisés spontanément dans les différents quartiers des villes d’Iran appelés "gol-e koutchak" ou "petit goal".
Si les sports occidentaux pratiqués par les élites occidentalisés étaient généralement regardés d’un mauvais œil, bien que souvent tolérés, la question des sports traditionnels iraniens s’avéra bien plus complexe à gérer. L’un des exemples les plus significatifs est sans doute celui des zourkhâneh. Pour un grand nombre des partisans du nouveau régime, le zourkhâneh avait une image relativement négative du fait de la récupération propagandiste qui en avait été faite par les Pahlavi, et plus particulièrement par Mohammad Rezâ Shâh. Malgré cela, le zourkhâneh représentait également une tradition millénaire avec ses valeurs héroïques et religieuses, et jouissait d’un important support dans les classes traditionnelles de la société, celles-là même qui constituaient la base du nouveau régime. Les zourhâneh furent donc finalement acceptés et légalisés, avec une insistance sur la nécessité de mettre en valeur sa dimension islamique avec l’exaltation des valeurs d’héroïsme et de courage rappelant celles de l’Imâm ’Ali, au détriment de sa dimension "nationale" mise en exergue au temps du Shâh. La lutte libre fut également encouragée par le nouveau régime, notamment au travers de la récupération de certaines grandes figures de cette discipline au temps du Shâh comme Gholâmrezâ Takhti, champion de lutte dans les années 1950 et 1960 et connu pour son opposition au régime de l’époque, et qui fut ainsi considéré comme l’un des précurseur et des défenseurs de la République islamique. Après la médaille d’or remportée en 1989 par Ali-Rezâ Soleimâni durant les championnats du monde de Martigny, ce sport connut un nouvel élan et fut davantage soutenu par l’Etat. Elle donna également lieu en 1998 à l’inauguration d’un énorme complexe baptisé "la maison de la lutte" (khâneh-ye koshti), l’année même où l’Iran accueillit pour la première fois les championnats du monde de lutte depuis la Révolution. L’Iran demeure aussi l’un des pays les mieux classés dans le domaine de la lutte, notamment la lutte libre. Nous ne pouvons cependant que constater une certaine continuité dans l’évolution du sport en Iran, manifestée par la présence croissante de sports occidentaux en Iran et notamment du football, qui demeure le sport le plus populaire d’Iran ; la volonté d’un retour à des disciplines plus traditionnelles après 1978 n’ayant pas réussi à endiguer cette tendance de fond.
Références
- Abbasi, Mehdi, History of Ancient Sports and Pahlavani Wrestling in Iran, Téhéran, 1980.
- Kâzemaini, Kâzem, Stories from History of Pahlavani in Iran, Mihan,Téhéran, 1967.
- Mangan, J. A., Hong, Fan, Sports in Asian society : past and present, Routledge, 2003.
- Naraghi, Ehsan, Enseignements et changements sociaux en Iran du VIIe au XXe siècle, MSH, 1992.
- Xénophon, Anabase,
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/xenophon/anabase1.htm (page consultée le 14/11/2009.)
[1] Mangan, J. A., Hong, Fan, Sports in Asian society : past and present, Routledge, 2003, p. 278.
[2] Ibid.
[3] Ibid. p. 282.