La Revue de Téhéran | Iran



  • Roseraie

    Sohrâb Sepehri
    Adapté du persan par

    Sylvie M. Miller N° 89, avril 2013

    Quels vastes prés, quelles montagnes,
    Quelle odeur d’herbe !
    Dans ce paradis, j’étais en quête d’un rêve,
    D’un sourire, d’une lumière, d’un destin
    Intacte, derrière les peupliers, une insouciance m’appelait
    Je m’arrêtai à des roseaux
    Le vent soufflait,
    J’écoutai : Quelqu’un me parle ?
    Un lézard fit un mouvement
    Je repris la route, un champ
    De luzerne tout au bout,
    Puis un carré de concombres,
    Des terres incultes aux tons fleuris
    Puis la poussière et l’oubli
    Près d’un point d’eau,
    Je retirai mes (...)



  • Massoud Sa’ad Salmân,
    poète de la prison et de l’amertume

    Arefeh Hedjazi N° 89, avril 2013

    D’aucuns poètes, d’aucuns hommes n’ont rien de prometteur, ou pas grand-chose, avant qu’une épreuve ne les révèle ou qu’ils ne soient jetés, contre leur gré, sur la scène. Parmi les poètes classiques panégyristes de l’Iran, certains se font remarquer en raison de particularités poétiques ou biographiques singulières. Massoud Sa’ad Salmân est l’un de ces poètes. De naissance noble, héritier d’une grande famille d’administrateurs, plusieurs fois gouverneur et administrateur, poète de cour, homme de guerre, il fut (...)



  • Poèmes de Rezâ Tchaîchi

    Traduits par

    Bâbak Sâdegh Khândjâni N° 89, avril 2013

    Papier Plié froissé sous la pluie il s’ouvre dans l’obscurité comme une fleur blanche.
    كاغذ
    تا خورده
    مچاله
    زیر نم نم باران
    در تیرگی
    باز می شود
    چون گلی سپید .
    ***
    Rencontre Remplis tes poches de l’aube et du soleil quand tu vas à la rencontre de celui qui t’attend dans les profondeurs de la nuit.
    ديدار
    جیب هایت را پر کن
    از سپیده و آفتاب
    وقتی به دیدار کسی میروی
    که در گودترین جای شب
    به انتظار تو است.
    ***
    Poème Je mets la lumière dans des paquets embaumés et je les envoie à l’adresse des cœurs où aucune lampe ne brûle
    شعر
    نور (...)



  • L’Académie iranienne de Langue et de Littérature persanes : un aperçu historique

    Samira Saeidiân
    Traduit par

    Issa Vâleh N° 88, mars 2013

    Les académies de langue sont les produits de la constitution, depuis le XVIIème siècle en Europe, d’Etats modernes et le développement de tendances nationalistes, donnant sens, au fur et à mesure, au concept de « langue nationale ». Elles participent pour ainsi dire à légitimer, voire établir l’existence des ةtats-nations. Mais si cette institution moderne est née, à titre d’exemple, en France en 1635, son apparition en Iran ne date que du XXème siècle ! Elle a par ailleurs vu le jour pour normaliser la (...)



  • L’histoire de la langue persane et sa découverte en Occident

    A. Rouhbakhshân
    traduit par

    Anâhitâ Sâdât Ghâemmaghâmi N° 88, mars 2013

    Il y a presque sept cents ans, les marins chinois récitaient et chantaient les poèmes du Persan Saadi en naviguant et dansaient sur la musique de ces poèmes. Ces poèmes sont entrés en Chine par les routes, par l’Inde et le Bengale, ou ont été diffusés grâce aux Iraniens eux-mêmes, commerçants et marins qui, en ce temps là, dominaient les mers de l’Inde. Ces poèmes de Saadi ont ouvert le chemin pour que « la douce langue persane » du Khâjeh de Shirâz Hâfez parvienne au Bengale. En effet, aujourd’hui, la (...)



  • L’influence du français sur la langue persane

    Khadidjeh Nâderi Beni N° 88, mars 2013

    Comme toutes les langues vivantes, le persan a subi diverses influences et réalisé des échanges linguistiques avec d’autres langues. Dans ces échanges interlinguistiques issus de rapports politiques, sociaux, économiques et culturels, la traduction tient un rôle important. Selon les recherches, parmi d’autres langues européennes, c’est le français qui a exercé l’influence la plus vaste et profonde sur la langue persane : dès le début de l’établissement des relations entre l’Iran et l’Europe, les (...)



  • L’évolution de la langue persane au cours de l’histoire

    Mohammad Peykani N° 88, mars 2013

    « Demeure de l’être », pour reprendre l’expression de Heidegger, la langue est le berceau de l’histoire. Sans elle, l’homme n’aurait pas d’histoire.
    Le persan est une langue iranienne de la branche indo-iranienne des langues indo-européennes. On le parle essentiellement en Iran, Afghanistan, Tadjikistan et pays historiquement sous influence persane. La langue persane se situe dans la continuation du moyen perse, la langue religieuse et littéraire officielle de la Perse sassanide, lui-même une (...)



  • Ferdowsi, promoteur de la langue et de la culture persanes

    Shahzâd Madanchi N° 88, mars 2013

    Ferdowsi est l’un des plus grands poètes persans. Il naquit vers 940 dans la ville de Tous (Tus) dans le nord-est de l’Iran actuel et disparut vers ?1020. Il a joué un rôle indéniable dans la conservation et la promotion de la langue persane après la conquête arabe.
    Ferdowsi est l’auteur de l’épopée mythique Shâhnâmeh ("Le livre des rois"), dans laquelle il retrace l’histoire légendaire de l’Iran ancien (la Perse). Il consacra une bonne partie de sa vie à la rédaction de cette œuvre, composée de 60 000 (...)



  • Une analyse linguistique des armes dans
    les manuscrits perses

    Manouchehr Moshtagh Khorasani N° 88, mars 2013

    1. Introduction
    Cet article présente une enquête sur les différentes armes et leur typologie dans 48 manuscrits persans du Xe au XIXe siècle. Ces manuscrits décrivent différents types d’armes utilisées par les guerriers sur les champs de bataille. Cet article vise à fournir une base pour établir une analyse des termes généraux décrivant les différents types d’armes dans les manuscrits persans. 2. Arcs et flèches
    Le tir à arc a toujours joué un rôle central dans l’histoire militaire de l´Iran. En nouveau (...)



  • Le persan à Langues’O
    Entretien avec Leili Anvar

    Mireille Ferreira N° 88, mars 2013

    L’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales) plus connu sous le nom de Langues’O, est le lointain héritier de l’Ecole des Jeunes de Langues, imaginée au XVIIe siècle par Colbert, premier ministre du roi Louis XIV, dans le but de former de jeunes Français au métier de drogman (de l’arabe turjuman) ou truchement, comme on les désignait à l’époque, c’est-à-dire traducteurs ou interprètes. Complétant ce premier établissement, l’Ecole spéciale des Langues orientales fut créée en 1795, (...)


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