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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
A la mort de l’Imâm Hassan, empoisonné par les Omeyyades à Damas, son frère Hossein, devenu Imâm à son tour, petit-fils préféré de Mohammad, quitte La Mecque pour prendre la tête de la rébellion contre Yazid Ibn Muâ’wiya, le calife de Bagdad, fils du premier calife Mu’âwiya. En chemin, il se fait encercler dans le désert de Karbalâ (devenue la ville actuelle de Karbalâ en Irak), ainsi que ses 72 compagnons et sa famille - qui, selon la tradition, était composée d’une centaine d’hommes, de femmes et d’enfants (...)
L’un des aspects centraux de la mission des Imâms est de dévoiler le sens profond et ésotérique (bâteni) des versets coraniques. Loin d’aboutir à une remise en cause de son sens apparent (zâheri), il en constitue l’approfondissement et en révèle l’esprit. Nous allons ici donner un exemple de ce processus d’interprétation qui permettra de mettre en relief la figure de l’Imâm comme "herméneute des sens ésotériques (bâteni) du Coran".
Cet article se base sur une étude de Henry Corbin intitulée "Face de Dieu, (...)
Mahdi Hodjat
Traduction :
Sagesse et esthétique : deux ailes de l’artiste chiite
Comment l’art peut s’enrichir de l’influence du chiisme ? Pour répondre à cette question, il faut rappeler les deux éléments constituants de l’art : le concept que l’œuvre d’art veut « montrer », et la manière dont ce concept est représenté. Autrement dit, il y a d’abord le sujet d’une activité artistique, ensuite sa représentation en tant qu’objet d’art. Je qualifie le premier de « sagesse » (hekmat) et le second d’« esthétique ». Pour moi, ce sont les (...)
A l’origine de la radio en Iran, il y le télégraphe sans fil qui fut introduit dans ce pays en 1924 par le ministère de la Guerre de l’époque. Officiellement inauguré quelques temps plus tard, le télégraphe sans fil vit ses infrastructures se développer pour permettre une utilisation civile.
En 1934, un décret permit l’utilisation d’appareils de réception radiophonique pour l’écoute de la radio nationale. D’après les documents existants, les premiers appareils de réception furent importés d’Autriche, (...)
En Iran, les pièces radiophoniques ont débuté presque en même temps que le théâtre moderne et pour promouvoir celui-ci. Les pièces radiophoniques étaient écoutées par presque tous les Iraniens avant l’arrivée de la télévision. Elles continuent à avoir des auditeurs encore de nos jours, au point que récemment une station consacrée au théâtre a été créée en Iran.
Ali Nasr, fondateur des pièces radiophoniques en Iran
Ali Nasr (1891-1961) est l’un des pionniers du théâtre moderne en Iran. Il commença sa carrière en (...)
La radio ou plus précisément la radiodiffusion est la transmission des signaux à l’aide d’ondes électromagnétiques, dont la fréquence est moins importante que celle des ondes lumineuses. Quand à l’histoire de la naissance de ce nouveau genre de média de masse, elle est relativement récente.
En 1860, James Clerk Maxwell, physicien et mathématicien écossais, présenta la théorie de l’électromagnétisme qui marqua ainsi une première étape vers la réalisation ultérieure du petit bijou technologique appelé « radio (...)
Le Bureau des recherches de la radio iranienne a publié récemment un livre qui retrace l’historique des programmes de musique de la radio iranienne depuis 1940 jusqu’à la Révolution de 1979. L’auteur, Iraj Barkhordâr, a consacré la plus grande partie de son livre aux différents orchestres qui ont joué à la radio au cours de cette période et a décrit quelques émissions de musique dont la série des Gol-hâ. L’auteur précise que la radio iranienne a invité les maîtres de musique iranienne à jouer à la radio dès (...)
Outre ses programmes radiophoniques et télévisuels en persan, durant ces dernières décennies, l’IRIB (Islamic republic of Iran Broadcasting) s’est également efforcé de développer ses activités en langues étrangères pour s’adresser à des publics internationaux. L’ "Iran French Radio" est alors née. Cette station de radio diffuse chaque jour trois heures d’émission en trois parties. Parmi ces dernières, deux heures sont du direct.
Elle aborde notamment l’actualité internationale, mais diffuse aussi des (...)
Compte tenu de l’importance de l’éducation islamique et l’extension des sujets pédagogiques via l’écriture, les écrivains iraniens se sont également orientés vers la littérature d’enfance et de jeunesse. En réduisant le ton littéraire à une forme plus souple et proche du langage enfantin, les écrivains iraniens tentèrent de s’approcher davantage du monde des enfants bien avant la Révolution. Grâce en particulier aux efforts de Djabbâr Baghtchehbân, la littérature d’enfants vit le jour en 1300 (1921). En 1319 (...)
Pourriez-vous nous présenter brièvement le service international de la radio iranienne ?
Le service international de l’IRIB est la station de radiodiffusion internationale de l’Iran et dépend de la radio-télévision nationale. Il a été créé en 1956 dans l’objectif de faire connaître l’Iran au reste du monde. En 1956, commencent les émissions en anglais, suivies en 1957 par celles en français. La diffusion se fait par ondes courtes et par satellite (Hotbird, Telstar 12, Arabsat 2D). Les émissions se font en (...)
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