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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Traduit par
Zeinab Golestâni
L’histoire de toute société se définit, sous la plume de certains penseurs, par rapport à l’histoire de la lutte des classes, ceux-ci s’efforçant de la relier à la division sociale au travail. De fait, certaines sociétés ont recours à des critères comme l’industrie et la technique, ou encore le revenu et la richesse pour mettre cette division en œuvre. L’apparition des classes sociales en Iran s’accompagne, selon les périodes, de la formation d’institutions sociales telles que le nmâna (domicile), le wis (...)
Le manichéisme, fondé par Manès (en persan Mâni), est une religion pratiquée en Perse au IIIe siècle. Sa doctrine est une synthèse d’éléments empruntés à différentes croyances dont le zoroastrisme, le bouddhisme et le christianisme.
Manès naît en 216 d’une mère d’ascendance princière, originaire de Nahâvand dans la province de Hamedân. Son père, Fâtik (ou Pâtek), était un prince arsacide qui, selon les documents historiques, se convertit au gnosticisme consistant notamment en des pratiques ascétiques sévères. Au (...)
Quel est ce breuvage qui est devenu, chez les Perses antiques, un culte à part entière, une partie de la religion avestique et probablement mithraïste, que Zarathoustra essaya de condamner dans un premier temps mais, les traditions anciennes pesant souvent plus qu’on ne l’estime, a dû finalement s’approprier et en réinterpréter la coutume ?
Les chercheurs anciens sont partagés quant à la nature de cette boisson sacrée : elle serait composée de sésame, de chanvre, ou encore de ginseng ou d’éphédra - la (...)
Lorsque les chrétiens du monde entier se préparent à fêter Noël le 25 décembre, les Iraniens ont déjà rendu hommage à l’une de leurs plus grandes célébrations festives le 21 décembre, à la veille du solstice d’hiver, la plus longue nuit et le jour le plus court de l’année. En Iran, cette nuit est appelée shab-e yaldâ, également connue sous le nom shab-e tchelleh, qui fait référence à l’anniversaire ou la renaissance du soleil.
Autrefois, les hommes vivaient dans une harmonie plus grande avec la nature. Ainsi, (...)
Traduit par
Samirâ Deldâdeh
Zeinab Golestâni
Le zurvanisme est la plupart du temps considéré comme la croyance en la force infinie et implacable du destin. Les spécialistes continuent de débattre sur la date de naissance, l’origine, les règles et les rites, et la philosophie de ce culte. Mais ce qui est certain est que le « temps » occupe le centre des réflexions zurvanistes et du personnage mythique de Zurvan. Un aperçu sur l’histoire des religions montre que les civilisations antiques croyaient presque toutes en un « dieu du temps ». Mais (...)
Les religions en Iran aujourd’hui
Selon les articles 13 et 14 de la Constitution iranienne, la religion d’Etat est l’islam chiite duodécimain, mais les autres religions dites "du Livre" sont reconnues, c’est-à-dire le christianisme, le judaïsme, le zoroastrisme et les Sabéens. Les adeptes de ces religions sont donc libres de pratiquer leur foi. En 2006, la population totale du pays était estimée à 70 500 000 personnes dont 70 097 741 de musulmans, 19 823 de zoroastriens, 109 415 de chrétiens, 9 252 (...)
Introduction
La turquoise est une fascinante pierre bleue qui a parcouru la Route de la soie pour finalement arriver en Europe. Aujourd’hui, cette route et ses marchands appartiennent à l’histoire passée. Cette pierre n’a non seulement point perdu sa place, mais elle a de surcroît bénéficié d’un regain d’intérêt sur lequel nous reviendrons.
L’Iran produit depuis longtemps une turquoise de très grande qualité, la turquoise de Perse, qui est selon certains experts la meilleure au monde. La turquoise (...)
La littérature persane a subi un remaniement au XXe siècle, notamment en s’intéressant à de nouvelles figures et catégories sociales. A partir du XXe siècle, cette vieille littérature a commencé à remarquer l’individu en tant que personne spécifique dans la société, différenciée de la "masse" du peuple.
Jalâl Al-e Ahmad peut être considéré comme l’un des pionniers de la littérature moderne iranienne. Il a créé son propre style. S’investissant profondément dans les problèmes de sa société, il s’est défini en (...)
Entretien entre
Gérard-Jacques Mélis et Jean-Pierre Brigaudiot
GJM- Une incertaine poésie… (de l’écriture plasticienne) est le produit d’une rencontre entre Germain Roesz, le directeur de la collection Espaces Dess(e)ins, elle-même faisant partie de la collection Esthétiques et les auteurs, nous-mêmes : Jean-Pierre Brigaudiot artiste, poète, plasticien, et Gérard-Jacques Mélis, linguiste. Afin que le lecteur puisse visualiser certaines œuvres évoquées dans notre livre, nous articulons ce texte avec le site « jpbrigaudiot.com ».
Dès le début, nous avons décidé de (...)
« Il représentait le plus haut degré de l’art dans le cinéma. »
Martin Scorsese
« Le goût de la cerise est devenu amer » ou « Kiarostami rentre à la maison de son ami », a titré la presse iranienne. « Abbas Kiarostami, emporté par le vent », a écrit Le Monde. Ainsi, pour annoncer le décès d’Abbas Kiarostami qui a révélé au monde entier la puissance du cinéma iranien, les médias ont emprunté les titres de ses chefs-d’œuvre.
Le réalisateur iranien Abbas Kiarostami, réalisateur du Goût de la cerise , est décédé (...)
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