|
| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
|
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Mohammad Ghâzi, traducteur et écrivain iranien, est né le 3 août 1913 à Mahâbâd (ville de la province d’Azerbaïdjan occidental) et est décédé le 14 janvier 1998, à l’âge de 85 ans. Son père était Abdol Khâlegh Ghâzi, imam de la Mosquée du Vendredi de sa ville et notable connu. A sa naissance, le choix de son prénom par son père pose problème, comme il le raconte dans son ouvrage autobiographique publié en 1992 : « C’est mon père qui choisit mon prénom auquel il tenait énormément, contre l’avis de ma mère pour qui (...)
Traduction et adaptation :
N° 124, mars 2016Né le 3 septembre 1980 à Khomeyn, l’une des villes de la province Markazi, Mehdi Rajabi a obtenu une licence de l’Université de la Radiotélévision iranienne en études cinématographiques, puis un master en Arts dramatiques à l’Université Tarbiat Modarres. Sa passion pour le cinéma ainsi que pour la littérature se révèle dès son enfance. C’est après la lecture du roman Croc-Blanc que le jeune Mehdi décide de se lancer dans l’écriture. L’un des livres qui l’ont le plus touché durant son enfance est Vingt mille (...)
Dès l’attaque irakienne contre l’Iran, les femmes iraniennes participent activement à la résistance et à la défense contre l’envahisseur. La longue histoire de la Perse a toujours été marquée par le rôle des femmes dans les divers événements historiques : l’invasion des Mongols en Iran (en l’an 1219), la Révolution constitutionnelle (1905-1911), la Révolte du tabac (1892) et la Révolution islamique (1979) en constituent des exemples.
Profitant des expériences acquises lors des combats révolutionnaires contre (...)
L’architecture des résidences traditionnelles iraniennes est composée des éléments, des motifs et des méthodes de constructions culturels et environnementaux des époques islamique et préislamique. Au cours de la période préislamique, on comptait deux styles principaux à savoir le style parsi (Pasargades, Persépolis, Sialk) et les styles parthe et sassanide (Tample d’Anahita et Bishapour). Pour ce qui est de l’époque islamique, les exemples les plus connus sont le style Khorâsâni (la mosquée de Nâïn), le (...)
Téhéran, de l’origine à nos jours
Téhéran signifie "celui qui habite au fond", car cette ville fut d’abord une cité souterraine. Autrefois, à leur arrivée à Téhéran, les étrangers ne voyaient aucune ville, seulement des platanes, des arbres fruitiers, en particulier des grenadiers, et des potagers. Une grande rivalité existait entre les quartiers, aussi la paranoïa ambiante empêchait-elle la population d’élever du bétail par crainte de se le faire dérober par les voisins. Le niveau de vie de la population (...)
En Iran, la construction de jardins est une tradition ancienne datant de près de trois mille ans. Tout comme dans l’architecture iranienne, chaque élément présent dans les jardins iraniens est utile, tout en remplissant une fonction esthétique. L’époque safavide est considérée comme l’âge d’or de la construction des jardins en Iran. Cet essor a commencé à Qazvin, la première capitale des Safavides. Aujourd’hui, il ne reste de la plupart de ces jardins que quelques édifices. Sous le règne de Shâh Abbâs, la (...)
Minâ Alaï
Zohreh Golestâni*
Traduit par :
L’homme et la nature, une interaction en question
Dans le monde tumultueux d’aujourd’hui, l’identité est une question centrale. Si on en parle tant, c’est peut-être que dans beaucoup de cas, cette identité est perdue et qu’elle demande à être retrouvée. De nombreuses définitions en ont été données. Celle-ci nous intéresse plus particulièrement ici : « L’identité est un concept reliant une œuvre (comme une réalisation architecturale) ou une créature (comme l’homme) à son origine, à sa racine et à sa source. Du (...)
La capitale iranienne est dotée d’un riche patrimoine de nombreuses maisons traditionnelles. Elles datent en grande majorité de l’ère qâdjare et tout en étant de très beaux exemples de l’architecture traditionnelle, elles gardent chacune un caractère propre. Au cours des années, ces habitations ont changé et subi différentes modifications. La Maison Ghavâmoddoleh
Cet édifice a été bâti sous le règne du monarque qâdjâr Mohammad Shâh. Il appartenait à un diplomate proche de la cour, Mirzâ Mohammad (...)
Située au nord de la province d’Ispahan, la ville de Kashân est la première grande oasis sur la route Qom-Kermân qui serpente entre les déserts du centre de l’Iran. Son charme est en partie dû au contraste entre les paysages désertiques arides et une oasis joyeusement verte. Les découvertes archéologiques réalisées dans les collines de Sialk, à 4 km de la ville, ont fait connaître cette région en tant que l’un des principaux centres de civilisation à l’époque préhistorique. L’histoire très ancienne de la (...)
Habibollah Fazâ’eli*
Traduction et adaptation :
La calligraphie signifie l’art de bien former les caractères d’écriture en créant de la beauté, et le calligraphe est celui qui s’efforce de faire de l’écriture un art. La compréhension de la calligraphie en tant qu’art est parfois difficile. On a l’impression que pour comprendre et se réjouir de l’expérience visuelle de la calligraphie, il faut savoir que le calligraphe, en plus d’écrire un texte, vise à produire une œuvre d’art dotée d’une valeur esthétique.
Le terme de « calligraphie » est entré dans le (...)
0 | ... | 610 | 620 | 630 | 640 | 650 | 660 | 670 | 680 | 690 | ... | 2740