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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Goli Taraghi est considérée comme l’un des écrivains iraniens contemporains les plus lus et les plus connus en Iran, et s’est notamment démarquée par son refus des règles régissant traditionnellement ce domaine. Elle a été directement influencée par la littérature française et a habité en France pendant plus de trente ans. Son style est simple et fluide, alors que le contenu de son œuvre se veut profond.
Nathalie Sarraute est de son côté l’un des écrivains contemporains marquants de la littérature (...)
23. Le vin
" Hâfez est ivre,
En lui le chant vient du mouvement des mondes."
(Hâfez)
Ils sont retournés à la taverne sacrée, ce lendemain après-midi. Chercher l’ivresse... Les buveurs sont nombreux là où le vin est bon.
…Géhel se poste en retrait, près d’un buisson en fleurs, se pose à même le sol... L’ivresse !... Il n’a jamais aimé le vin. Il ne connaît pas cette gaieté factice qui fait tourner la tête, qui fait divaguer, qui rend amoureux. L’amour, la joie, il les cherche dans la sobriété du cœur. Il (...)
En période estivale, quand le thermomètre affiche 42° à Téhéran et seulement 24° à Ardebil, c’est le bon moment pour visiter cette province septentrionale d’Iran, qui faisait encore partie de l’Azerbaïdjan oriental dans la dernière décennie du XXe siècle.
Cette région montagneuse, probablement la plus froide d’Iran, est recouverte de neige dès novembre. Elle est située sur la frange sud du massif caucasien, aux confins du nord-ouest iranien, entre la province caspienne du Guilân à l’est, la république (...)
Meshkin-Shahr (66 000 habitants selon le recensement de 2011) est une ville de la province d’Ardebil dans le nord-ouest iranien (Azerbaïdjan). Nommée autrefois « Khiâv », la ville est souvent appelée « Meshkin » par les habitants de la région.
A une altitude de 1400 mètres au-dessus du niveau de la mer, Meshkin-Shahr se situe à 25 kilomètres au nord-ouest du mystérieux Sabalân (Sâvâlân, en azéri), cette grande montagne volcanique qui est, avec ses 4811 m, le troisième sommet de l’Iran.
Les habitants de la (...)
Traduction et adaptation :
Roshanak Dânâei
Dans les régions côtières du sud de l’Iran, notamment dans la province de Hormozgân et sur l’île de Qeshm, les gens croient en l’existence de vents belliqueux et pacifiques, ou encore croyants et infidèles. Les vents belliqueux, dont le Zâr fait partie, sont considérés comme les plus dangereux. De nombreuses variétés de Zâr sont connues, dont Maturi, Dingemâru, Omagâreh, Bumaryom, Pepe, Babur, Bibi et Namroud. Ces vents sont considérés comme dangereux, provoquant divers inconforts et maladies. Ils sont (...)
Bâziderâz est une région montagneuse qui se situe à l’intérieur d’un triangle formé par Ghasr-e Shirin, Sar Pol-e Zahâb et Guilân-e Gharb dans la province de Kermânshâh. Les montagnes de Bâziderâz comportent plusieurs sommets qui dépassent pour la plupart 1000 mètres d’altitude. Avec le commencement de la guerre irano-irakienne, l’armée ennemie arrive à s’emparer de la région sans aucune résistance de la part de l’Iran. Elle y établit ensuite une base militaire et une route asphaltée sur 6 km. Ainsi, dès le (...)
VIII Le troisième carré ou Le jardin du sud Nastaram
Voici que Nastaram
entre discrètement en jeu
dans la troisième case ;
elle se présente vêtue
d’une longue tunique ivoire
assortie d’une coiffe pointue
et d’une écharpe légère
couleur de l’arc-en-ciel.
Quand son corselet de fin velours
fut ajusté devant le miroir,
son regard se perdit au loin,
vers la chaîne enneigée d’Elbourz.
pour revenir au pavillon
de la prison dorée où vit la cour.
A toute heure du jour ou de la nuit,
elle explore le (...)
Maroc - Oujda
N° 118, septembre 2015Silence ! J’écris l’absence, De ce point qui ne mettra jamais une fin, Et le retour de quelqu’un, qui est loin, Et la paix, Et la lumière ! Sur la terre, sur mon ombre, sur l’océan noir, Sur la terre, sur mes mains, sur l’arbre noir, Sur la terre, sur mes doigts, sur la chaise noire, L’absence, De ce monsieur qui écrit le sens et part, De ce monsieur qui rentre tard le soir, Et dort tout simplement, J’écris l’absence de ces rêves, malheureusement. Silence ! Absence, absence, De ce monsieur qui a des (...)
Contexte socioéconomique
Outre le poids de la reconstruction matérielle, Téhéran a dû aussi consacrer les années de l’après-guerre à retrouver sa place de capitale culturelle du pays. Ainsi, sous la présidence d’Ali Akbar Hashemi Rafsandjâni, dont le double mandat a duré de 1989 à 1997, l’Iran a traversé une période difficile, marquée par la reconstruction après une guerre imposée pendant huit longues années (1980-1988). A cette époque, le pays avait un besoin urgent de restructuration et de relance (...)
« Je détruis tout ce qui se rapproche du narratif dans mes peintures, parce que je ne veux rien raconter ! » Une approche d’autant plus intéressante que l’homme est un illustrateur connu. Mohammad Ali Bani Assadi s’explique dans une interview sur les raisons de ce choix idiosyncratique : « On m’a toujours qualifié de narrateur. » C’est ainsi qu’il s’exprime concernant sa dernière exposition au centre culturel Arasbârân. Celle-ci ne réunissait pas seulement ses peintures, mais aussi ses dessins, qui (...)
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