|
| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
|
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
En persan, le mot "Imâmzâdeh" désigne les enfants ou petits-enfants des douze Imâms chiites et par corrélation, les mausolées construits en leur honneur. La majeure partie des Imâmzâdehs se trouvent en Iran et le reste en Irak et en Afghanistan, ou dans d’autres régions musulmanes chiites. Ils attirent chaque année de nombreux pèlerins venant effectuer les rituels de pèlerinage que l’on appelle ziyârat dans la culture chiite. L’ensemble des Imâmzâdehs est géré par l’Organisation des dotations pieuses ou (...)
La visite régulière de sanctuaires religieux où sont enterrés des Imâmzâdehs constitue un élément important de la pratique religieuse dans le chiisme. Essaimés sur l’ensemble du territoire de l’Iran, au milieu de villes, au fond d’une ruelle d’un petit village, au milieu du désert ou en haut d’une montagne, ces sanctuaires connaissent une affluence particulière lors des fêtes et deuils du calendrier musulman chiite, mais rares sont ceux qui ne sont pas fréquentés quotidiennement par les gens qui habitent à (...)
Varâmin, petite ville située à 40 kilomètres au sud de Téhéran, aux portes du désert, fut capitale de la dynastie mongole des Ilkhanides d’Iran après l’invasion de 1220 et la destruction de la Rey seldjoukide. Dans son Dictionnaire des Arts de l’Islam, Jean-Paul Roux suggère que Varâmin fut sans doute la première ville à retrouver une activité architecturale après les invasions mongoles. En témoignent, notamment, quelques mausolées construits sous le patronage des souverains ilkhanides, comme l’Imâmzâdeh (...)
La persécution des membres de la famille du Prophète et des chiites, qui débuta bien avant l’événement de l’Ashourâ sous les Omeyyades, prit encore davantage d’ampleur sous le califat abbasside. Cette hostilité historique n’est plus à démontrer, hostilité qui alla plusieurs fois jusqu’à la perpétration de massacres, notamment ceux commis par Hadjâdj ibn-e Youssof à l’époque omeyyade, ceux de Mansour Davânighi à l’époque abbasside, ou même celui directement conduit par le calife Hâroun al-Rashid, qui conduisit à (...)
Outre leur dimension spirituelle, les différents sanctuaires d’Imâmzâdeh qui parsèment l’ensemble du territoire iranien méritent le détour même pour le profane, de par la diversité de leur style et la richesse de leur architecture. Ils constituent un témoignage de divers styles au cours de l’histoire, de la variété des goûts esthétiques locaux, mais surtout de l’attachement des Iraniens vis-à-vis de ces descendants d’Imâms qui les a conduit à manifester le sommet de leur art dans la construction et les (...)
Il existe aujourd’hui en Iran près de sept mille monuments funèbres qui font partie des trésors de l’héritage historique et religieux de la civilisation iranienne. Les mausolées des Imâmzâdehs sont également importants de par l’influence spirituelle, culturelle, sociale et politique qu’ils exercent. Un nombre considérable d’entre eux se situent dans la province de Guilân, au nord de l’Iran, qui n’a jamais été conquise par les Arabes musulmans hostiles aux Imâms chiites, c’est-à-dire par les personnes au (...)
Mojgân Khâkbân
Traduction :
Introduction
En dehors des mosquées, les habitants de la province septentrionale du Guilân appellent communément bogh’eh les lieux de culte de leur région, notamment les tombes des descendants des Imâms chiites (Imâmzâdehs). Les boq’eh sont donc des lieux saints vénérés et respectés de tous. Il apparaît que les mausolées et lieux de pèlerinage sont relativement plus nombreux au Guilân que dans certaines autres provinces iraniennes. Les chercheurs semblent être unanimes pour dire que la spécificité de ces (...)
L’art moderne iranien, une présence disséminée et épisodique
L’art moderne iranien n’est pas très présent en France, et lorsqu’il se montre, c’est de manière parcellaire. Peut-être parce qu’il a été mis en sourdine depuis quelques décennies, c’est sans doute également parce que la notion d’art n’est pas la même, là-bas, en Iran, et c’est peut-être également dû à des visions trop schématiques véhiculées par les médias. Et son marché semble pour partie externalisé vers Dubaï notamment, avec les foires d’art et les (...)
Cet article s’intéresse à la question essentielle du choix du texte par le traducteur, pour évoquer ensuite la pratique de la retraduction qui occupe une place relativement importante en Europe aujourd’hui. Ce phénomène représente un intérêt considérable pour la culture et la langue. Concernant l’importance du choix du texte à traduire, nous nous référons à l’expérience de Christophe Balaÿ, traducteur du persan au français. Le choix du texte à traduire
Lorsque Christophe Balaÿ, traducteur et professeur de (...)
Située à l’ouest de la province du Khorâssân, à environ 250 km de Mashhad, la ville de Sabzevâr est un carrefour où se croisent plusieurs routes nationales dont l’autoroute de Téhéran-Mashhad et celle du Nord-Sud. Cette ville était autrefois une étape de la Route de la Soie et sa région comptait parmi l’un des douze districts de Beyhagh. De ce fait, l’histoire de Sabzevâr est attachée à celle de Beyhagh. Dotée comme tous les recoins de l’Iran d’une histoire plurimillénaire et tourmentée, Sabzevâr a souvent (...)
0 | ... | 910 | 920 | 930 | 940 | 950 | 960 | 970 | 980 | 990 | ... | 2740