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Bien que chez moi ne soit pas la demeure d’une telle fleur
Viens chez moi, ce soir, aussi doucement que son odeur
Toi, astre flamboyant, tu ne connais
Ni mes gémissements nocturnes ni mes pleurs matinaux
L’ardeur du chant de la flûte est à la faveur d’un souffle ardent
Mais l’ardeur de mes chansons n’est que celle de mes pleurs déchirants
On nous a oublié d’une telle façon
Que le torrent même ne vient plus s’écouler auprès de notre maison
Râhi, ne te laisse pas submerger par l’ennemi triomphant
Car le tonnerre a brûlé notre demeure en souriant.