La Revue de Téhéran | Iran



  • Ce soir, il n’y avait pas de lune

    Hossein Mortezâïân Âbkâr
    Traduit par

    Shahrzâd Mâkoui N° 26, janvier 2008

    J’ai senti tout à coup que j’étais lui. J’étais devant la glace de la salle de bains lorsque je l’ai vu. Ses cheveux mouillés tombaient sur son front et on aurait dit que ses sourcils glissaient et arrivaient jusqu’à ses paupières. Je les ai empoignés et je les ai remontés ; il disparut. Avec le petit peigne noir que j’avais trouvé dans la petite poche de sa veste, je fis tomber les cheveux mèche par mèche, sur les sourcils et un œil… Ma mère l’appela :
    "Tu te dépêches un peu ?"
    Je revins à la réalité et (...)


  • Au Journal de Téhéran
    L’architecture iranienne moderne

    A.G. E’tesâm Zâdeh

    N° 26, janvier 2008

    15 Dey 1316 5 Janvier 1938
    Le nouvel aspect des grandes villes iraniennes a quelque chose d’original et de caractéristique, comme un cachet particulier qui les rapproche et les distingue à la fois des villes d’Occident. Européennes par l’alignement de leurs larges avenues bordées d’arbres et bosselées de refuges, par le costume des passants, par le trafic intense et le tumulte des klaxons, par les grands magasins aux vitrines flamboyantes, elles demeurent parfaitement orientales par l’architecture (...)


  • Au Journal de Téhéran
    De Neyshâbour à Touss

    N° 26, janvier 2008

    14 Janvier 1938
    24 Dey 1316
    Neychâbour, l’une des plus anciennes et des plus célèbres villes de cette partie de l’Asie, bâtie et rebâtie par les Sassanides, les Arabes, Mahmoud le Ghaznavide, les Seldjoukides, rasée par les séismes et des invasions, n’est plus qu’une bourgade sur le lieu de sa légendaire splendeur. Celle qui fut appelée Irânshahr, et dont les merveilles allaient autrefois par douze et par multiples de douze, douze mines turquoises, de cuivre, de marbre, douze cours d’eau tombant des (...)



  • La Mosquée de Kaboud à Tabriz
    La Turquoise de l’Islam

    Zaynab Sadaghiân N° 26, janvier 2008

    La mosquée de Kaboud est l’un des plus éminents chefs-d’œuvre de l’art et de l’architecture islamiques du IXe siècle de l’hégire lunaire (XVe siècle).
    Malheureusement, les vicissitudes de l’histoire et du temps qui passe fortement contribué à la détérioration de l’édifice. Ce monument historique, connu auparavant comme "le bâtiment de Mozaffariye", témoigne du talent et de la dextérité des architectes iraniens de l’époque des Gharâghoyunlus.
    La construction de la mosquée a été achevée en l’an 870 de l’hégire (...)



  • Les eaux minérales d’Iran

    Mortéza Johari N° 26, janvier 2008

    Les études sur les eaux minérales en Iran n’ont commencé qu’à partir de la seconde moitié du XXème siècle. Elles étaient souvent l’œuvre de touristes ou de scientifiques étrangers qui, prenant avec eux des échantillons, les examinaient dans les laboratoires de leurs pays respectifs.
    Certains anciens rois iraniens s’intéressaient aux usages des eaux minérales et les preuves de cet intérêt apparaissent notamment dans les ouvrages qui nous sont parvenus des époques safavide et qâdjâre.
    En Iran, c’est en 1907 (...)


  • Faune et flore iraniennes
    L’Anâr-e-Sheytân & le rouge-gorge familier

    Mortéza Johari N° 26, janvier 2008

    Anâr-e-Sheytân
    Nom scientifique : Tecomella undulata
    Nom persan : Anâr-e-Sheytân
    Petit arbre pouvant atteindre 4 à 5 m de haut, ou arbuscule dressé à rameaux non grimpants. Cet arbre est doté d’un tronc très mince, fin comme une tige, à écorce cendrée blanchâtre, et ses feuilles sont opposées, brièvement pétiolées, glauques, coriaces, linéaire lancéolées, ou oblongues, parfois peu ondulées, doré ou d’un rouge orangé, grandes. Sa corolle est en forme de cloche à gorge ample. Il fleurit de mars à mai. En Iran, (...)



  • Téhéran et son métro

    Sarah Mirdâmâdi N° 25, décembre 2007

    La croissance urbaine, l’accroissement considérable du parc automobile et l’augmentation de la pollution qu’ils ont engendré ont fait de la mise en place d’un réseau de transport public étendu et fiable à Téhéran une véritable priorité gouvernementale afin de répondre aux problèmes croissants posés par le trafic et les questions de santé publique qui lui sont liées. Dès le début des années 1970, la construction d’un métro sur le modèle de ceux existant au sein des grandes capitales européennes fut également (...)



  • Téhéran et le phénomène des embouteillages "apocalyptiques"

    Arefeh Hedjazi N° 25, décembre 2007

    Une scène qui depuis quelques années se répète à tous les carrefours de l’immense capitale iranienne : derrière les feux rouges, les conducteurs impatients de Téhéran attendent dans un état d’esprit proche de l’hystérie le passage au vert qui leur permettra de déverser une nouvelle fois, après quelques secondes -très très longues il est vrai - le flot interminable des voitures sur les larges chaussées de cette ville dont les embouteillages monstrueux sont aussi bien connus que mal vécus par les habitants. (...)



  • L’histoire des caravansérails et des relais de poste en Iran

    Babak Ershadi N° 25, décembre 2007

    Introduction
    L’histoire des caravansérails - grandes auberges routières - remonte à des époques très lointaines : les historiens grecs citent les caravansérails de l’époque des Achéménides construits sur les routes principales de l’Empire, à intervalles plus ou moins réguliers par rapport à la distance parcourue chaque jour par une caravane de voyageurs ou de marchands.
    Le climat rude et l’aridité d’une grande partie du plateau iranien où les précipitations sont relativement faibles, impliquaient comme (...)


  • Les décorations de l’architecture safavide
    Jolfâ d’Ispahan

    Mohammad-Karim Mottaghi
    Traduit par

    Babak Ershadi N° 25, décembre 2007

    Mohammad Karim MOTTAGHI
    A l’époque des Safavides, Jolfâ était une cité rattachée à Ispahan ; de nos jours, elle est un quartier de la ville, perdant progressivement son identité d’antan et ses précieuses particularités architecturales. Le quartier est surtout menacé de destruction par la mauvaise gestion urbaine, l’offre démesurée de permis de construire et l’absence de programmes appropriés pour protéger ou restaurer les monuments historiques. Jolfâ compte aujourd’hui quinze églises, une trentaine de (...)


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