N° 25, décembre 2007

Le réchauffement climatique et ses enjeux


Hoda Sadough


Au cours des dernières décennies, les catastrophes écologiques dues à l’accroissement sans précédent du volume des rejets atmosphériques de l’ensemble des pays du globe se sont comptées par dizaines. Les medias évoquent également de plus en plus souvent des questions liées à l’environnement, la pollution et l’écologie, dans le but de sensibiliser le public et par conséquent inciter les dirigeants à prendre de nouvelles initiatives. Si la conscience que l’on a de ces périls semble avoir progressé, beaucoup d’entre nous n’en continuent pas moins de vivre sans penser à l’avenir et avec la conviction que ce qui est détruit pourra toujours être réparé.

Ce dont tout le monde a désormais entendu parler, ce sont les émissions de gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, oxydes nitreux, ozone, CFC (chloro-flioro-carbone)… répandus dans l’atmosphère.

On estime que depuis dix-huit mille ans (date de la dernière ère glacière) et jusqu’au milieu du siècle dernier, la quantité de gaz à effet de serre est restée constante dans l’atmosphère ; en particulier le dioxyde de carbone n’a jamais dépassé 280 ppm (parties par million) en volume (soit 0/0028%).

Dès 1896, des spécialistes et observateurs écologiques ont fait part de leurs inquiétudes concernant les taux des émissions de gaz à effet de serre. Selon les mesures enregistrées à partir de 1957, depuis la première révolution industrielle, la concentration de CO2, le plus important gaz à effet de serre, a augmenté de manière très significative. En 2001, cette concentration atmosphérique a franchi le seuil de 370 ppm, soit 30% de plus que celui enregistré en 1750. Le niveau a atteint 379 ppm en 2005, ce qui excède largement les concentrations des 650 000 dernières années.

Qu’est-ce que l’effet de serre ?

Notre atmosphère est une combinaison de différents gaz dont l’azote et l’oxygène constituent la quasi-totalité du volume.

Traversant l’épaisseur de l’atmosphère, les rayons solaires réchauffent constamment la surface de notre planète.

L’effet de serre

Une partie de l’énergie transmise est ensuite partiellement réfléchie sous forme de rayons thermiques. Pendant des millions d’années, nous avons été témoins de l’existence d’un équilibre satisfaisant grâce aux gaz naturels maintenant la température moyenne de la planète jusqu’à 16°C, température adaptée au maintien de la vie. Cependant, l’émission de ces gaz dans des proportions immesurables réduirait considérablement la transmission des rayons thermiques réfléchis par la terre, induisant inévitablement un réchauffement climatique. L’effet de ces gaz est relativement comparable aux espaces protégés par les constructions à parois translucides où l’on cultive des végétaux exotiques ou délicats. C’est la raison pour laquelle on a nommé ces gaz, "gaz à effet de serre".

La température planétaire moyenne est le résultat de l’échange thermique entre l’énergie solaire étant absorbée par la terre et l’énergie infrarouge réfléchie par cette dernière, dont la majorité reste emprisonnée dans les gaz à effet de serre et dont une petite partie s’échappe dans l’atmosphère.

Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique ?

Cherchant à évaluer l’impact possible de l’augmentation de la concentration du CO2 et autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère, le Groupe Intergouvernemental d’experts pour l’Etude du Changement climatique (GIEC), organe créé par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), conclut dans son rapport de 1995 que dans l’ensemble, les données actuelles donnent à penser que l’activité humaine exerce une influence indéniable sur le climat mondial. Dans une de ses hypothèses, le GIEC projette une augmentation de la température moyenne mondiale de 2°C, dans un intervalle allant de 1°C à 3,5°C d’ici à 2100, soit le réchauffement le plus important des 10 000 dernières années.

Les conséquences du réchauffement climatique à Alcora en Espagne

"Le niveau moyen des mers devrait s’élever de 15 à 50 centimètres, dans un intervalle allant de 15 à 95 centimètres, d’ici à 2100. Une élévation de 50 cm du niveau de la mer entraînerait le déplacement de millions de personnes vivant dans les deltas de très faible altitude et plusieurs petits Etats insulaires pourraient disparaître complètement. Cette élévation serait d’autant plus catastrophique pour la Malaisie qui est à un niveau inférieur par rapport à sa mer avoisinante."

Dans un monde plus chaud, on constaterait une production agricole plus importante dans les hautes latitudes des hémisphères Nord et Sud, mais une réduction de la production dans les zones tropicales et subtropicales où il y a déjà un déficit vivrier. La composition spécifique des forêts et autres écosystèmes terrestres risque de changer, et certains types de forêts pourraient entièrement disparaître. Bien que la productivité des forêts puisse augmenter, la biomasse des forêts sur pied pourrait stagner, en raison des poussées plus fréquentes et plus étendues de mauvaises herbes détruisant la flore et d’une augmentation de la fréquence et de l’intensité des incendies.

Le changement climatique pourrait influencer l’état des lacs, des cours d’eau et des zones humides par une modification des températures de l’eau, des débits et des niveaux d’eau. L’augmentation de variabilité du débit de l’eau pourrait entraîner d’importantes inondations, une réduction de la qualité de l’eau et de la productivité biologique, mais aussi de la diversité des composants des écosystèmes.

Une hausse de température affectera également de nombreux paramètres atmosphériques comme les précipitations et la vitesse du vent, ainsi que les événements météorologiques tels que les tempêtes, les fortes pluies, les cyclones mais aussi les sécheresses.

Outre ces effets, le changement climatique pourra avoir des effets directs et indirects sur la santé. Les modifications de la production agricole et vivrière pourraient avoir des conséquences sur l’état nutritionnel et sur la distribution des maladies à vecteur. L’expansion des zones chaudes pourrait contribuer à l’expansion des moustiques et autres insectes, ce qui élargirait à son tour les zones de développement des maladies à vecteur.

Aujourd’hui, nous savons que l’augmentation des températures ne serait pas identique sur l’ensemble de la surface du globe. Les modèles font état d’un réchauffement beaucoup plus marqué aux latitudes élevées qu’en zone intertropicale. Ainsi, les zones polaires jouent un rôle important dans la dynamique qui détermine l’environnement mondial et sont un bon indicateur des changements climatiques. Une hausse de température mondiale pourrait entraîner la fonte des calottes glaciaires polaires, des plates-formes glaciaires, le recul des glaces de mer et enfin l’élévation du niveau de la mer.

La fonte progressive des glaces au pôle Nord

D’autre part, le dégel du permagel pourrait provoquer une augmentation des émissions de gaz à effet de serre comme le méthane et le dioxyde de carbone. Cela s’explique par le fait que les régions polaires servent de récepteur aux polluants organiques persistants, aux métaux lourds et à la radioactivité. Désormais, même les milieux polaires sont pollués. Ils sont en outre exposés à de forts rayonnements ultraviolets et leurs calottes glaciaires sont en train de fondre sous l’effet du réchauffement de la planète.

Quelles sont les initiatives prises jusqu’à présent pour lutter contre le phénomène du réchauffement ?

1- Les instruments contraignants

Dès le début du XXe siècle, certains traités internationaux concernant l’environnement ont été adoptés. On peut tout d’abord évoquer les accords qui portent sur une question unique et ont donc un caractère essentiellement sectoriel. La seconde génération d’accords comporte une conception globale et donc complète la première. Parmi les différents traités ayant été adoptés au cours des dernières années, le ’’Protocole de Kyoto’’, adopté le 11 décembre 1997, se distingue par son importance. Il vise principalement à réduire les émissions globales de gaz à effet de serre d’au moins 5% par rapport au niveau de 1990 de 2008 à 2012. Selon le rapport de l’UNFCCC (United Nation Framework Convention on Climate Change), cet objectif est à atteindre à travers des réductions de 8% dans l’Union Européenne, 6% au Canada, 7% au Etats-Unis, 8% en Australie et 6% en Hongrie, au Japon et en Pologne. Face au caractère contraignant de ces objectifs, l’accord contient une certaine flexibilité concernant la manière dont chaque pays atteint ses objectifs. Les pays signataires peuvent par exemple partiellement augmenter leurs émissions en augmentant les puits et les forêts qui absorbent du dioxyde de carbone de l’atmosphère. Ceci peut se réaliser sur leur propre territoire ou dans d’autres pays. Ils peuvent également financer des projets à l’étranger visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

L’atteinte des objectifs du protocole comporte néanmoins certaines difficultés. Il doit être à la fois efficace - en ce sens qu’il doit lutter contre un problème à l’échelle mondiale - mais être également politiquement acceptable. Cependant, plusieurs pays développés tels que les Etats-Unis et l’Australie s’y opposent et refusent de le ratifier. Les Etats-Unis justifient leur divergence par le fait que leur industrie consomme plus d’énergie que celle de la majorité des signataires. Ils préfèrent investir donc dans les nouvelles technologies et refusent tous accords multilatéraux contraignants car aucune obligation ne pèse sur les pays en voie de développement, notamment la Chine et l’Inde.

Il faut toutefois noter que malgré ses imperfections, ce protocole demeure l’instrument unique et incontournable de la lutte globale contre les bouleversements climatiques.

2- Les instruments non contraignants

Les instruments non contraignants jouent un rôle majeur dans l’évolution des attitudes et perceptions de l’ensemble de la population. Ils favorisent la sensibilisation, la discussion ainsi que de nouvelles réflexions sur les relations entre les êtres humains et le milieu naturel, et ce sans impliquer d’engagement à prendre ni d’obligation juridique à respecter. Dans ce domaine, on peut notamment évoquer le protocole de Montréal signé le 16 septembre 1987 qui utilise des combinaisons de procédures formelles et informelles, de mesures "dures" et "douces" dans le but d’éliminer progressivement les émissions mondiales de substances détruisant la couche d’ozone.

3- Les instruments économiques

Les instruments économiques mettent l’accent sur les incitations économiques en tant que moyen de freiner la croissance du volume de la production et de la consommation mondiale. Plusieurs initiatives d’envergure internationale ont été adoptées dans ce domaine. Ce système permet de faire en sorte que les mesures de réduction de la pollution soient appliquées là où la réduction est la plus rentable. Une entreprise qui réduit ses émissions en deçà du niveau requis par la loi peut recevoir des crédits d’émissions qu’elle utilise là où ses émissions sont plus élevées. Les entreprises peuvent échanger ces droits entre les différentes sources d’émissions au sein de l’entreprise pour autant que le total des émissions demeure en deçà d’une limite précise, mais également avec d’autres entreprises. Le même système pourrait en principe être appliqué à l’échelle internationale, par un échange de droits entre pays. C’est dans cette optique que le protocole de Kyoto permet d’élaborer un système d’allocations nationales pour les émissions de gaz à effet de serre qui pourraient être distribuées selon un système d’échanges de droits.

La taxe de carbone, l’une des dispositions les plus polémiques, n’a pu faire l’objet d’un accord international jusqu’à présent. Elle consiste en général à taxer les produits de consommation en fonction de leurs émissions de CO2. En théorie elle s’applique à tous les biens de consommation : énergie, produits agricoles, électroménager.

Il s’agit d’inciter les industriels, les citoyens et les collectivités à consommer moins d’énergie et à recourir à des procédés plus propres comme l’énergie solaire. Bien que l’Allemagne, la Suède, l’Angleterre et le Danemark aient déjà adopté la taxe de carbone, elle est loin de faire l’unanimité.

4- Industrie et nouvelles technologies

Des efforts importants ont été faits pour encourager les industries à adopter des méthodes de production moins polluantes, et des avancées non négligeables ont été réalisées dans un certains nombre de pays, en Chine notamment.

Désormais, l’opinion publique exige de plus en plus que l’on fabrique des produits réutilisables, recyclables ou éliminables dans de meilleures conditions. Plusieurs pays industrialisés sont en train d’adopter des réglementations à cet effet. Les fabricants doivent à présent trouver les moyens de fournir des données sur les effets de leurs produits tout au long de leur cycle de vie. Dans ce sens, la technique de l’ ’’évaluation du cycle de vie’’ (ECV) a été mise au point. Il s’agit d’un processus d’évaluation des effets qu’un produit a sur l’environnement pendant toute sa vie. Il existe même un manuel qui permet d’aider les fabricants à le mettre en œuvre.

5- Participation de la population

La participation de la population à la prise de décision constitue un élément important dans la protection et gestion des ressources naturelles et de l’environnement, en ce sens qu’une plus grande responsabilisation est au fondement même de la notion de développement durable. L’influence des ONG est largement significative dans ce domaine. Les membres de ces groupes constituent une des meilleures sources de connaissance sur les causes de nombreux problèmes écologiques et les moyens d’y remédier. Le public pourrait ainsi exploiter et mobiliser ces connaissances, qualifications et ressources et ainsi accroître l’efficacité des initiatives des pouvoirs publics. L’accès du public à l’information sur l’environnement s’est amélioré car les gouvernements sont devenus plus ouverts et représentatifs. Les ONG sont désormais des partenaires centraux aux niveaux local, national et régional. Elles jouent une multitude de rôles touchant notamment l’éducation sur l’environnement et la sensibilisation du public. En outre, les ONG ont considérablement aidé à la mise en œuvre des programmes et des plans d’action sur l’environnement. Elles jouent également un rôle capital en matière de plaidoyer au travers des campagnes qu’elles organisent. Dans plusieurs pays, des institutions ont sondé le public dans le cadre d’enquêtes portant sur des questions concrètes touchant à la dégradation de l’environnement et sur les mesures possibles pour y remédier. Dans certaines régions, la population et les pouvoirs publics sont très sensibles à ces questions. On peut citer à cet égard la convention de la CCE (ONU) sur l’accès à l’information sur l’environnement et la participation du public à la prise de décision environnementale.

6- L’éducation dans le domaine de l’environnement

L’intégration des concepts environnementaux dans les programmes éducatifs, de l’école primaire à l’université, joue un rôle important dans la diffusion des informations sur l’environnement et la sensibilisation du public. Par ailleurs, cette stratégie appliquée au niveau national pourrait être complétée par une collaboration avec les médias, les milieux du spectacle et la publicité pour stimuler le débat public sur l’environnement. Les premiers programmes mis en place dans plusieurs pays comprennent notamment des campagnes d’éducation sur les économies de ressources naturelles et la réduction des déchets, ainsi que les campagnes de publicité visant à promouvoir le recyclage et la consommation de produits non polluants. Les ONG ont joué un rôle essentiel dans la production de documents imprimés et audiovisuels pour l’enseignement non formel des problèmes de l’environnement dans les écoles et autres établissements éducatifs.

En résumé, les problèmes environnementaux mondiaux exigent un renforcement des structures mondiales de coordination visant à protéger le patrimoine commun de l’humanité et à assurer la pérennité de la planète. Les solutions des problèmes impliquent l’engagement de toutes les parties prenantes -individus, ONG, industries, collectivités locales, gouvernements nationaux et organisations internationales.

Vers le développement durable

Le concept de développement durable fait référence à un autre type de développement économique que celui qui domine aujourd’hui dont les racines remontent aux années 1960. Il propose de concilier développement et souci de l’environnement, croissance économique et préservation des écosystèmes, en introduisant une nouvelle conception de l’industrie souvent opposée à l’écologie et connue comme synonyme de dégradation (de la nature, des écosystèmes) dans l’esprit de nombreux écologistes. Cette vision est étroitement liée au fonctionnement des sociétés industrielles et productivistes, où l’on épuise les ressources d’un côté pour accumuler les déchets de l’autre. Le rejet des déchets industriels dans la mer dégrade les zones côtières et détruit des écosystèmes tels que les zones humides, les mangroves et les récifs coralliens. La production de déchets toxiques et chimiques industriels a également une incidence sur la santé ainsi que l’état sanitaire des enfants, qui sont les plus vulnérables. Ce système consumériste implique donc une dégradation sans retour. Aux antipodes de ce modèle existent des systèmes vivants et les écosystèmes ayant un mécanisme quasi cyclique. Le développement durable introduit alors le terme de ’’ l’écologie industrielle’’. L’idée de base de l’écologie industrielle serait que les sociétés industrielles fonctionnent autant que possible de manière cyclique, à l’image de la nature. Cela pourrait par exemple se réaliser en utilisant les déchets d’une industrie comme ressources pour une autre industrie. Il n’est pas question de freiner la croissance mais d’arrêter le flux de production de matières, qui se traduit par une progression exponentielle du volume des déchets.

La lutte contre la pollution en Iran

Durant ces dernières années, la lutte contre la pollution atmosphérique a été la préoccupation constante de certains pays. En Iran, l’ancienne ministre chargée de l’environnement, Massoumeh Ebtekar, s’est engagée activement dans la ratification et la mise en place progressive de mesures cohérentes afin de réglementer et de mettre en place un système de prévention concernant l’ensemble des aspects de la pollution. Dans ce sens, on peut notamment citer :
- La suppression du plomb dans l’essence, ramenant à un niveau proche de zéro les émissions de plomb par les véhicules depuis 2002.
- L’élimination progressive des chlorofluorocarbures et hydro chlorofluorocarbures (CFC et HCFC) dans les secteurs de la climatisation et de la réfrigération, et l’investissement dans la fabrication d’équipements adéquats depuis 1991. Ceci a induit une réduction du fréon de près de 95% dans les réfrigérateurs et 71% dans les éponges chimiques.
- L’introduction du gaz naturel comprimé (GNC) comme combustible automobile. D’ après les derniers chiffres publiés par le SEI (State of Environnement of Iran), 15 000 véhicules sont passés au GNC à Téhéran et 37 000 dans l’ensemble du pays. Selon les statistiques concernant la qualité de l’air dans les provinces de l’Iran, la qualité de l’air se serait sensiblement améliorée. Désormais, près de 71 centres d’approvisionnement en GNC sont mis à la disposition des conducteurs dans 19 provinces d’Iran. Outre son caractère moins nocif pour l’environnement, un des avantages de ce carburant est également son prix qui est de deux à trois fois moindre que celui de l’essence. D’autre part, il ne dégage presque pas de particules.
- Remplacement des vieilles et polluantes Peykans (voitures nationales d’Iran depuis 1967) dû à leur non.

Références

1. Rapport du PNUE sur l’environnement, L’avenir de l’environnement mondial, PNUE, 2000.

2. N.Hulot, R. Barbault et D. Bourg, Pour que la terre reste humaine, 1999.

3. (دومین گزارش وضعیت محیط زیست ایران، 1384) State of the environment , Iran, 2005.


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2 Messages

  • Le réchauffement climatique et ses enjeux 26 septembre 2010 16:54, par Anna Rapy

    Le réchauffement climatique et ses catastrophes prévisibles ne sont hélas qu’un des nombreux aspects des malheurs que l’humain cause à l’humain. Mème si tout etait fait, mème si tous les pays du monde se mettaient sincèrement d’accord et luttaient activement contre ce réchauffement, hélas, nous allons dans le mur. Pourquoi ? Aux iraniens je voudrais citer un verset de la Bible.Le prophète Jérémie déclara " Ce n’est pas à l’homme qui marche de diriger son pas ". La Bible parle d’un monde futur " ou la justice habitera" ; ou " il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni détresse". C’est Dieu dont le nom est Jéhovah et non les hommes qui résoudront les problèmes de la terre.

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  • Sujet Réchauffement climatique.
    En réponse au message, je souhaite donner raison à son auteur et aussi apporter un complément.
    L’homme n’est qu’une piéce de la création ou de la ntuare, il n’est pas plus important que le reste ( l’arbre ou la souris), il disparaîtra bientôt et la nature effacera toutes traces de son passage en dix mille ans et une autre espéce régnera alors.
    L’homme n’est important que pour lui même et son égo mais pas pour la nature.
    La nature l’a créé et il se détruira tout seul : c’est la selection naturelle.
    En Islam on lave les morts et on les met nus avant de les enterrer , car on démontre ainsi que l’homme n’est rien qu’un bout de matiére insignifiant face à la nature et son créateur.
    Empiler les richesses au détriment des autres, ou de la asnté ou de la nature est une absurdité mais que l’homme ne comprend pas car il se croit eternel.
    Confucius l’avait noté il y a des milliers d’années , il disait : l’homme passe sa vie à accumuler des richesses au mépris de sa santé et vit comme s’il n’allait jamais mourir ,il dépense ensuite cette richesse à récupérer la santé qu’il a perdu et enfin il meurt comme s’il n’avait jamais vécu .
    Dieu a crée l’univers, les galaxies, l’infini de l’espace, des milliers de créatures auxquelles il a donné la même amour, pensez vous que l’homme de dix mille ans soit vraiment l’animal élu ? l’homme n’a d’égal que son égo idiot et sa bêtise qui va le détruire sans aucun doute, mais il est trop bête pour le deviner ou le voir.
    sa vanité, sa bêtise, son acharnement dans l’erreur font de lui une toute petite erreur de l’immense nature et éternel.
    Les Dynosaures pesaient trop par leurs poids, et ont disparu, l’homme pése trop par sa bêtise et il disparaitra aussi.
    Le Coran le dit, la bible aussi.

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