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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Présenté et traduit par
N° 160, mars 2019Sohrâb Sepehri est né le 7 octobre 1928 à Kâshân, en Iran. Il est souvent tenu pour l’un des cinq plus grands poètes modernes iraniens avec Nimâ Youshij, Ahmad Shâmlou, Mehdi Akhavân-Sales et Forough Farrokhzâd.
Sohrâb Sepehri a dédié le poème « Les pas de l’eau » à sa ville natale, Kâshân, où il a vécu la première partie de sa vie.
Sepehri était aussi l’un des principaux peintres modernistes d’Iran. Connaisseur notamment du bouddhisme, du soufisme et des écoles mystiques d’est ou d’ouest, il a mêlé les concepts (...)
C’est presque l’aube. Bien que la chambre soit plongée dans l’obscurité, elle peut déjà sentir par une sorte d’anticipation imaginaire presque organique, l’approche imminente du premier rayon de lumière.
Des bruits dans le couloir l’ont réveillée. Hésitante, venant à peine d’ouvrir les yeux, elle discerne tant bien que mal la nature des bruits. Elle se recroqueville et essaye de se rendormir. « Ça n’a pas d’importance ! » se dit-elle, sachant que c’est justement quelque chose qui la tracasse. Elle évoque, (...)
Le Centre Culturel d’Iran se situe à Paris, à deux pas des quartiers du Montparnasse et du Jardin du Luxembourg. C’est un espace doté d’une salle d’exposition de belles dimensions, de salles de cours de langue persane, ainsi que d’une vaste bibliothèque qui sert de lieu de rencontre et de conférences sur la culture persane. Ce centre culturel fleure bon l’Iran avec son mobilier, des rayonnages chargés d’ouvrages anciens en persan, reliés pleine peau, avec également son personnel accueillant et un (...)
Mojtabâ Tabrizniâ
Traduction :
Massoud Rajabniâ est un traducteur, écrivain et chercheur en langue et civilisation persanes plutôt méconnu. Il est notamment l’auteur de plusieurs traductions majeures dans le domaine de l’histoire et de la langue persanes.
Né en 1920 à Téhéran, Massoud Rajabniâ entame sa scolarité à l’école Firouz Bahrâm et la termine au réputé lycée Alborz. Il poursuit ses études à l’Université de Téhéran avec une maîtrise en littérature persane obtenue en 1963 et une maîtrise en sociologie de l’Institut des études et des (...)
Selon le chercheur Philippe Rochard, très bon connaisseur français de la question, les zurkhânehs ont parfaitement réussi leur virage vers la modernité en attirant de nouveaux publics, tout en pérennisant ses valeurs traditionnelles.
Des sports iraniens traditionnels, celui pratiqué dans les « zurkhânehs » (littéralement « maison de force ») est sans aucun doute le plus emblématique. Depuis des siècles, les hommes se retrouvent dans ces gymnases pour pratiquer le « varzesh-e bâstâni » (« sport antique (...)
Aujourd’hui, le tir à l’arc à cheval ou l’archerie montée est une discipline sportive moderne qui a connu un développement remarquable depuis les années 1990 un peu partout dans le monde, notamment dans les pays ayant d’anciennes traditions d’arts martiaux équestres. À travers le monde, de nouveaux clubs sportifs se spécialisent dans l’enseignement des techniques de cette discipline sportive millénaire qui exige la combinaison de compétences de deux activités sportives différentes : les arts équestres et (...)
Zeinab Golestâni
Traduction :
erow est un village situé dans le district rural de Shâhroud, dans le département de Khalkhâl, province d’Ardebil, dans la région de Tâlesh, au nord-ouest de l’Iran. Les habitants de ce village très ancien parlent une langue perse antique, le tâti. À côté de leur langue antique, ces villageois préservent aussi des rites et des traditions ancestrales iraniennes. Chaque année, cette région est parmi celles qui, à l’occasion de Norouz, organise un festival de jeux régionaux et très anciens, qui attire des (...)
Gholâmrezâ Takhti, né en 1930 et décédé en 1968, est une figure de renom de la scène sportive iranienne des années 50-60. Surnommé "héros du monde", ce lutteur iranien symbolise la notion de javânmardi, sorte d’éthique chevaleresque et spirituelle, pour ses compatriotes et ses partisans dans le monde entier. Activiste socio-politique, Takhti a paré ses exploits sportifs de valeurs humaines telles que la générosité et la bienveillance.
En 1956, Gholâmrezâ Takhti (87 kg) et Emâm-Ali Habibi (67 kg) (...)
Hossein Soltân Zâdeh
Traduction : Rahâ
« Bâzâr » désigne en persan un lieu de vente et d’achat et d’offre de marchandises. Ce terme est très ancien et il existe dans certaines langues anciennes iraniennes depuis des siècles. Il était prononcé « vâzâr » dans la langue pahlavi (vieux-persan) et « vâžâr » chez les Parthes.
Ce mot a voyagé vers les pays arabes, l’Empire ottoman et certains pays européens, y compris la France, par le biais des échanges commerciaux. Auparavant, ce mot désignait en général un site de vente et d’achat de marchandises, mais (...)
En Iran, les styles artistiques dominants des années 1950 étaient ceux de l’art moderne et contemporain. L’organisation de la première Biennale de Téhéran en 1958 par Marco Grigorian, un peintre moderniste, et la prise de position des autorités de l’époque en faveur de cette biennale suscite un important changement dans le paysage artistique iranien. Les œuvres de précurseurs de l’art contemporain iranien se retrouvent enfin exposées au sein d’importantes manifestations artistiques. Cinq autres (...)
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