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CAHIER DU MOIS |
Le hajj vu d’Iran (II)
L’apparence et la réalité profonde du hadj selon un hadith chiite
Le pèlerinage à La Mecque, terrain au cœur des tensions irano-saoudiennes
L’organisation institutionnelle du pèlerinage à La Mecque en Iran
La représentation du pèlerinage à La Mecque dans la miniature islamique : fresque de l’unité de la communauté musulmane*
PATRIMOINE
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Itinéraire
Takht-e Soleymân,
témoin vivant de l’histoire de l’Iran
CULTURE
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Repères
Le gardien de Qadir
Aperçu sur la vie de l’auteur d’Al-Qadir, Allâmeh Amini
La contribution de Jean Chardin à l’image de l’enfermement continental de la Perse
Littérature
Mahmoud Hosseinizâd,
traducteur et nouvelliste iranien du regret
Atiq Rahimi :
De l’autoportrait photographique
au calligraphique
Je t’attends la nuit
Quand noircissent entre les branches du Talâdjane les ombres
Celles qui font succomber tes amants de chagrin
Je t’attends
La nuit quand dorment les vallées comme des serpents morts
Au moment où la main du nénuphar noue le piège
Au pied du cyprès de montagne
Que tu te souviennes ou non de moi
Je ne laisserai pas réduire ton souvenir
Je t’attends
Père de la poésie moderne persane, Nimâ Youchidj (1897-1959), de son vrai nom Ali Esfandiyari, est né à Youch, un village (...)
Âssef Soltânzâdeh
Traduit par
Je brade, je brade, je brade à perte... Par ici, la braderie... Allons-y... Un coup d’oeil... Demandez le prix... اa n’engage à rien... Allons y, si c’est du toc, n’y touchez pas. Achetez sinon vous allez le regretter. Si vous achetez, vous allez le regretter... si vous n’achetez pas, vous allez le regretter aussi... Allons-y !... Tout doit disparaître mon foyer, mes biens, ma vie...
L’homme hurlait à tue-tête. Toujours le même couplet, en boucle. Les gens se pressaient autour de lui. Pour ne pas (...)
3 janvier 1936
12 Dey 1314
Dans la première moitié du dix- neuvième siècle, la littérature persane resta fidèle à ses règles traditionnelles, tant en poésie qu’en prose. Mais, à partir de 1850, les ouvrages d’enseignement composés avec la collaboration d’étrangers qui professaient à l’Université de Téhéran, les traductions de livres européens (surtout français- entre autres, Molière et Jules Verne) exercèrent une indiscutable influence sur l’évolution du vocabulaire et de la syntaxe. Enfin l’évolution de 1906, (...)
9 Janvier 1936
18 Dey 1314
On a toujours, et dans toutes les langues ; chanté la beauté et la pureté du ciel de l’Iran mais, surtout poétiquement.
Nous sommes heureux d’en parler d’une manière un peu plus scientifique aujourd’hui, en reproduisant pour nos lecteurs l’étude intéressante publiée par un journal de Stuttgart.
Depuis des milliers d’années, les hommes chantent, sous forme de poèmes plus ou moins immortels, l’azur immaculé du ciel. Ils ne se demandent cependant pas souvent pourquoi la voûte (...)
Je colle un coquillage dur
A mon oreille et puis
J’entends la mer qui murmure
Je voyage vers mon enfance
Quand je marchais en cadence
Dans le sable mouillé
Du rivage de la Caspienne
Où je brouillais
Mes petits châteaux douillets.
Mon père était marin
Il possédait un filet
Effilé
Avec lequel il gagnait son pain.
Sur son visage ridé
Je sentais quelques vaguelettes
Dans ses yeux bridés
Deux toiles de sa goélette.
Toute mon enfance a fui
Avec les fables maritimes
Qu’il me narrait chaque (...)
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