La Revue de Téhéran | Iran



  • La rectification orthographique du français
    Entretien avec Mohsen Hafezian

    Entretien réalisé par

    Khadidjeh Nâderi Beni N° 76, mars 2012

    Khadidjeh Nâderi Beni : Afin d’avoir un schéma global de la rectification orthographique du français, pouvez-vous tout d’abord nous dire quelques mots à propos de son histoire ?
    Mohsen Hafezian : L’histoire de la rectification de l’orthographe n’est naturellement pas séparée de celle de l’orthographe et, dans une large mesure, de celle de la langue française et de ses modifications au fil du temps. En ce qui concerne l’alphabet français, vous savez bien que c’est l’alphabet grec qui a servi de modèle à (...)



  • L’Iran glorieux dans les poèmes
    « Les deux tombeaux » de François Coppée

    Majid Yousefi Behzâdi N° 76, mars 2012

    Parmi les poètes parnassiens pour qui l’Iran a été une contrée de révélation artistique, François Coppée (1842-1902) fut séduit par la beauté exotique de ce pays et par la figure légendaire de Ferdowsi conçu comme un poète patrimonial. Dans cette perspective, le regard du poète français vers l’Orient se focalise plutôt sur la présentation de la richesse de l’Iran que sur l’inspiration poétique. Ainsi, l’idée que l’Iran était toujours la cible de toute réflexion majestueuse est liée au fait qu’il a découvert la (...)



  • Aragon

    Yasmine Jazayeri N° 76, mars 2012

    Louis Aragon est un poète, romancier, journaliste et essayiste français né le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine et mort le 24 décembre 1982 à Paris. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu’à sa mort. Avec André Breton, Paul Eluard et Philippe Soupault, il fut l’un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme.
    Aragon invente pendant la Deuxième Guerre mondiale une poésie conçue comme une arme. Dans Les Yeux d’Elsa (Le recueil le plus (...)



  • Le lac de Valasht, un lac de rêve dans la région de Kelârdasht

    Samirâ Monfared
    Traduction :

    Farzâneh Pourmazâheri N° 76, mars 2012

    Le lac de Valasht, avec une superficie de 400 x 600 mètres et une profondeur de plus de 40 mètres, se situe au sud-ouest de la ville de Tchâlous et au nord-est de Kelârdasht. Il est situé à une altitude d’environ 1000 mètres au-dessus de la mer Caspienne et à une distance de 15 kilomètres de la ville de Hassankif (centre du district de Kelârdasht).
    Le lac montagneux de Valasht compte parmi les dix lacs d’eau douce d’Iran et constitue un environnement propice à une faune et flore très diversifiées. (...)



  • La vie de Mowlavi

    Babak Ershadi N° 75, février 2012

    Mohammad ebn Mohammad Balkhi, plus connu en Occident sous le nom de Jalâl al-Din Rûmi (1207-1273) fut l’un des plus célèbres mystiques et des plus grands poètes de l’histoire de la littérature persane. De son vivant, il fut surnommé tantôt Jalâl ad-Din (majesté de la religion), tantôt Khodâvandegâr (maître). Ce fut plus tard (probablement à partir du XVe siècle) que les adeptes de l’ordre soufi qui porte son nom le surnommèrent Mowlavi ou Mowlânâ (notre maître). Certains de ses poèmes laissent croire qu’il (...)



  • Shams ed-Din Mohammad Tabrizi
    Le rêveur muet*

    Saeed Sadeghian N° 75, février 2012

    « Comment pourrais-je, alors qu’aucune parcelle de mon être n’est lucide, décrire cet Ami qui n’a point de pareil ? »
    (Masnavi, Vol.1, vers 130)
    Le soleil s’approcha de la lune, la terre tomba enceinte, l’amour vint au monde… Shams ed-Din Mohammad Tabrizi est l’un des plus grands mystiques persans, celui qui a été à l’origine de l’œuvre et de l’univers poétique et mystique de Mowlavi. A l’époque de la rencontre entre Shams - qui signifie « soleil » en arabe - et Mowlavi, ce dernier était déjà un (...)



  • Le Masnavi de Mowlavi

    Arefeh Hedjazi N° 75, février 2012

    Le Masnavi, connu sous le nom de Masnavi-e Ma’navi ou Masnavi-e Mowlavi, est une œuvre poétique de Mowlânâ Jalâleddin Mohammad Balkhi. Ce monumental ouvrage, composé de 26 000 distiques en 6 Livres, est l’un des plus grands chefs-d’œuvre de littérature spirituelle et mystique islamique du monde, rédigé dans la forme poétique du masnavi, qui est aussi le titre du livre. Avant Mowlavi, d’autres soufis poètes comme Sanâ’i ou ‘Attâr avaient déjà composé d’importants ouvrages poétiques mystiques dans la forme (...)



  • Le Masnavi et le Coran

    Amélie Neuve-Eglise N° 75, février 2012

    Le grand penseur gnostique Djâmi a résumé sa conception du Masnavi en deux vers :
    "Le Masnavi Ma’navi de Mowlavi
    Est un Coran, en langue pahlavi"
    Mowlavi lui-même n’aurait sans doute pas démenti une telle vision, puisque dans sa préface, il considère son œuvre comme un vaste commentaire du Coran : "Ceci est le livre du Mathnavi, qui est la racine des Piliers de la Religion (musulmane) en ce qu’il dévoile les mystères pour parvenir à la Vérité et à la certitude. […] C’est le remède des cœurs malades (...)



  • Mowlavi, poète de l’amour

    Shahâb Vahdati N° 75, février 2012

    Laissé en route par la caravane, un pèlerin se croit perdu et prie Dieu de l’aider. Chemin faisant, dans son désespoir, il aperçoit au loin la silhouette d’un homme en qui il fonde son espoir. Priant, il lui demande de le ramener chez ses camarades. L’homme accepte de bon cœur et le ramène à sa caravane. Le pèlerin lui demande alors son identité. L’homme rougit et tente d’éviter de répondre : "Quelle est cette étrange enquête ? Tu as été libéré de ton tourment et tu as atteint ton but." Le pèlerin jure (...)



  • Étude sur le symbolisme des animaux dans le Masnavi
    Figures interprétables et leur capacité à signifier

    Najmâ Tabâtabâee N° 75, février 2012

    Lors de la création d’une œuvre littéraire, après avoir défini un objectif, le poète ou l’écrivain cherche à trouver les meilleurs termes et figures de style qui lui permettront de l’exprimer. Néanmoins, quand les significations sont complexes et difficilement compréhensibles pour le plus grand nombre, l’auteur tend à utiliser des moyens comme la métaphore ou l’allégorie dans le but de faciliter cette réception.
    L’emploi de l’allégorie dans la littérature persane est aussi ancien que cette littérature (...)


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