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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
La Galerie Khak a organisé du 17 juin au 11 juillet 2011 une exposition regroupant quelques tableaux de Gholamhossein Nami dessinés de 1994 à 2011. Dans les tableaux datant de la fin des années 1990, le désert est un thème important ; ensuite, les pays et les territoires, et plus tard la route et des motifs évoquant l’écriture persane deviennent le thème principal des tableaux, comme si le peintre avait représenté au fil de ces dix-sept ans ses réflexions et ses sentiments sur des allers et retours (...)
Une exposition documentaire
Organisée chronologiquement, couvrant depuis la moitié du dix-neuvième siècle (le Second Empire naît en 1852) jusqu’aux années 1960 (c’est alors la guerre d’Algérie), cette exposition révèle l’utilisation faite par la police - les polices : polices d’Etat, police judiciaire, police militaire, police municipale -, en France, de la photographie dans des fichiers concernant une grande variété de personnes coupables, suspectes ou simplement supposées suspectes de délits avérés ou (...)
Certains poètes français furent influencés par la beauté de la poésie iranienne, en particulier l’allitération poétique en poésie persane, à tel point qu’elle a parfois été le pivot de leurs créations artistiques. Sans oublier les noms de Victor Hugo (Les Trois Cents), d’Anatole France (Homaï) et Alphonse de Lamartine (Harmonies poétiques), pour qui l’Iran était une contrée de révélation pour leurs méditations. Il faut citer aussi celui de Leconte de Lisle chez qui la beauté exotique fait apparaître une (...)
Albert Camus est né le 13 novembre 1913 à Mondovi, département de Constantine, en Algérie, alors colonie française, dans un milieu très modeste. Son père, Lucien, fut blessé en 1914 à la bataille de la Marne et mourut à Saint-Brieuc. Il ne le « connut » donc qu’en photographie. Venue s’installer à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt, sa mère, Catherine Sintes, d’origine espagnole, ne savait ni lire ni écrire, parlait peu et faisait des ménages pour vivre.
L’un des premiers critères qui confère à (...)
Dans cette modeste étude sur le roman persan Shohar-e Ahou Khânoum (Le mari de Madame Ahou), nous avons tenté de retrouver les liens existants entre la structure de l’ouvrage et les faits historiques et sociaux de l’époque, ceci en gardant à l’esprit les hypothèses sociologiques de L. Goldmann elles-mêmes développées à partir des recherches antérieures de Lukacs. Si l’on en prend considération les différences entre les structures sociales et surtout économiques occidentales et iraniennes, il apparaît qu’il (...)
Le Royaume de Salomon ; le tournage de ce film coûteux a provoqué une grosse polémique dans le monde du cinéma iranien. Avant ce film, des dessins animés ou tridimensionnels ont déjà été faits, mettant en scène les épisodes de la Bible et du Coran, tel que Le Royaume de David, qui raconte l’histoire des royaumes antiques de Palestine. Mais la représentation des rois-prophètes dans la culture iranienne est beaucoup plus ancienne que ces projets cinématographiques.
Aucun roi chez les Iraniens n’est plus (...)
La rencontre
J’ai, dans le miroir, regardé
Hélas, il n’y avait à l’infini
Que solitude !
Tiré du recueil La lune dans le brouillard.
Né en 1956, Mohammad-Rezâ Abdolmalekian est, entre autres, une figure importante de la génération des « poètes de la guerre ». Son œuvre est à ce titre marquée par la rhétorique du combat iranien contre l’Iraq. Elle célèbre l’esprit de résistance et la bravoure des soldats qui ont participé à la guerre. Le poète ne manque cependant pas d’aborder les thématiques liées aux champs (...)
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N° 73, décembre 2011Arrivé à Gorgân, Avicenne loua une chambre dans un caravansérail et s’occupa du soin des malades. De bouche à oreille, son nom fut connu de tous et sa renommée se répandit dans toute la ville.
Sur ces entrefaites, le neveu du roi Kâvous tomba gravement malade et malgré tous les remèdes que les médecins lui prescrivirent, sa maladie, au lieu de guérir, s’aggrava tant et si bien que son entourage dit à Kâvous : « Un médecin vient d’arriver dans notre ville, doté du souffle ranimant du Christ ; la guérison (...)
Erfân Nazar Ahâri
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Dieu dit : "Leyli est une aventure ; une aventure emplie de Moi. Une aventure que tu dois créer."
Le diable dit : "Elle n’est qu’un accident. Attends qu’il arrive."
Ceux qui crurent le diable attendirent.
Et l’accident de Leyli ne survint jamais.
Mais Madjnoun se leva et alla former Leyli.
Dieu dit : "Leyli est la douleur. La douleur d’une renaissance, une naissance de soi."
Le diable dit : "Elle est la tranquillité, un beau rêve."
Dieu dit : "Leyli est partir. Traverser et franchir."
Le (...)
Sarah Matloubi
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Chaque année, au début du Moharram, premier mois du calendrier islamique, on commémore le souvenir de Karbalâ et de l’Imâm Hossein, en autre avec des spectacles de théâtre. Ce théâtre s’appelle ta’zieh. Le mot arabe ta’zieh signifie littéralement « consolation » et, par extension, désigne l’ensemble des cérémonies funèbres en l’honneur des martyrs de Karbalâ. Chacune des scènes de ce théâtre est nommée majles, qui signifie littéralement « séance ».
De nombreux touristes et voyageurs qui ont visité l’Iran au (...)
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