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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
La bataille de Khorramshahr fut, de 1980 à 1982, pour l’Iran, décisive et emblématique sous de nombreux aspects. Les rudes combats qui avaient commencé en septembre 1980 et s’étaient soldés cinq semaines plus tard par la prise de Khorramshahr par les troupes irakiennes, puis en 1982, la libération de la ville, prélude d’une victoire sur l’ennemi, suscitèrent l’intérêt de nombreux cinéastes iraniens. Un grand nombre de documentaires filmés au plus près des combats, et rapidement diffusés par la télévision (...)
Leningrad, arrêt sur image. Une vieille histoire pour ceux qui n’aiment pas les vieux. 872 jours de siège et des images bien mouvantes, sur pellicules, pour qui a tristement vibré à la vue du film « grand public » de Jean Jacques Annaud. On y voit des Russes, tous plus ou moins soviétiques résister face aux émules nationales-socialistes (et pareillement conquérantes) de Bismarck. Le film est bon et gentiment, il se déroule et déroule des scènes de feu et de poussière loin de nos visages de spectateur. (...)
Marjân Salavâti
Traduit par
Les symboles ornant les drapeaux de l’Antiquité iranienne possédaient des significations et des fonctions particulières dont les racines remontaient à la nuit des temps. Ces drapeaux, brandis par les Iraniens à diverses occasions comme les guerres, les expéditions militaires ou les cultes et cérémonies religieuses, pouvaient traduire une réussite éclatante ou une victoire sur l’ennemi. Et bien que ces drapeaux aient durablement véhiculé des symboles importants de l’identité iranienne dans (...)
La sourate Al-Mâ’ida (La table servie) évoque l’histoire des deux fils d’Adam, Caïn (Qâbil) et Abel (Hâbil), et la jalousie qui conduisit Caïn à tuer son frère. Dans les versets qui suivent, nous pouvons lire : "Puis Dieu envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère. Il [Caïn] dit : “Malheur à moi ! Suis-je incapable d’être, comme ce corbeau, à même d’ensevelir le cadavre de mon frère ?” Il devint alors du nombre de ceux que ronge le remords." (...)
Bahâr Mokhtâriân
Traduit par
Strauss, dans l’étude des mythes des Amérindiens, montre également la divinité florale, en soulignant la différence de cette divinité avec la divinité des plantes dans l’Antiquité grecque. Cette différence réside, selon Lévi-Strauss, dans le fait que pour les Amérindiens, la plus haute manifestation de cette divinité se manifeste dans l’agriculture, qui possède une essence périodique. Autrement dit, l’agriculture est l’alternance de la vie et de la mort. De l’agriculture, la nourriture est obtenue et de la (...)
« Allons ! La marche, le fardeau, le désert, l’ennui et la colère. » Rimbaud
Passer l’été dans un bout du monde pour la première fois n’aurait probablement pas de sens, si quelques images légendaires et romanesques n’y étaient pas accolées, bibliothèques et ciné-clubs aidant à leur persistance. Comme ces images du Yémen des Mille et Une Nuits de Pasolini qui s’enchaînent les unes aux autres, entre mafraj et bazars, entre le rêve et la réalité des péripéties amoureuses du film. Les yeux de l’Europe se braquent (...)
L’écriture de Borges est un ensemble de clés et de codes secrets à déchiffrer à l’infini, que chaque lecteur est libre d’interpréter selon sa propre compréhension. Selon Borges, une fois écrit, le texte n’appartient plus exclusivement à son créateur ; il s’éloigne de lui, car il s’adresse désormais à la compréhension du lecteur. Il écrit seulement à partir d’une nécessité puisant ses sources dans l’intimité de sa propre existence, sans prendre en compte la moindre raison extérieure. Il s’efforce seulement (...)
Amir Hossein Heshmati connaît les montagnes Ghareh-dâgh rocher par rocher, pour s’y être rendu régulièrement depuis trente sept ans. Et il nous montre dans ses expositions les beautés de cette région d’Alborz depuis qu’il s’est mis sérieusement à la photographie. L’un des phénomènes naturels qu’il a découvert et photographié est le kâsheh, nom qui désigne la fine couche de glace sur l’eau. Il a l’intention d’exposer ses photos du 17 au 22 juin 2011, à la Galerie Shirin à Téhéran.
Djamileh Zia : M. Heshmati, (...)
Gheyssâr Aminpour
Traduit par
Oh ! Le souhait du premier pas, d’arriver
Sur les chemins sans fin, d’arriver
Le monde ne tient que sur l’orbite du souhait
Avec tant de cœurs désespérant d’arriver
Quand mes yeux te verront, quand ?
A jamais, était-ce le temps d’arriver ?
Le cœur veut aller, et moi, rester
Lui, maître du chemin et moi, attendant d’arriver
Je nomme ce novice "tout"
Je nomme cette torpeur de fatigue "arriver"
Tant que j’ai couru, le chemin était devant moi
S’est alliée au chemin l’énigme d’arriver
De ces (...)
Ali-Rezâ Mahmoudi Irânmehr
Traduit du persan par
En cette matinée froide du 27 décembre 1980, je n’avais d’yeux que pour ce nuage rose au lever du soleil. On montait en file indienne une colline et je regardais le ciel quand une pluie de tirs perça ma poitrine. Je tombai sur le dos. Mes poumons se chauffèrent et se remplirent de sang. Trois minutes plus tard, en regardant le nuage orange et rose, je mourus. Je n’ai jamais vu le tireur caché derrière la colline. Il s’agissait sans doute d’un soldat de vingt ans, sinon il n’aurait pas choisi, parmi (...)
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