|
| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
|
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Ahmad Mahmoud, de son vrai nom Ahmad A’ta, naît en 1931 à Ahvâz, au sud-ouest de l’Iran, chef-lieu de la province du Khouzestân, situé sur le littoral du golfe Persique. Sa famille s’installe ensuite à Téhéran où quelques années plus tard, le jeune Ahmad A’ta, inscrit à l’Ecole militaire, rejoint l’Organisation militaire du Parti Toudeh (parti communiste iranien fondé en 1941). Après le coup d’Etat de 1953 mené par les services de renseignement américains et britanniques, il est condamné à la prison et exilé (...)
Sur le verso de la couverture des Histoires de la ville en guerre, trois critiques de cet ouvrage permettent de saisir les différentes dimensions de la pensée de son auteur, ainsi que l’attention particulière dont a été l’objet cette œuvre consacrée à la guerre. La première est celle du célèbre poète iranien Manouchehr Atashi : "Notre littérature de guerre se limite à huit ans de guerre imposée (et à une défense vraiment sacrée)… Dans les Histoires de la ville guerrière, outre la technique d’écriture, le (...)
Les Mémoires sont un genre littéraire qui comprend à la fois l’autobiographie et l’historiographie. Il en existe divers types dont les Mémoires de guerre, les Mémoires politiques, etc. En Iran, la rédaction de Mémoires dans le sens moderne est récente. Parmi les mémorialistes les plus célèbres, nous pouvons citer les noms de Abdollâh Mostowfi, E’temâd-ol-Saltaneh, Assadollâh A’lam et Iradj Afshâr.
Avant la Révolution islamique en Iran et le déclenchement de la guerre Iran-Irak, la rédaction de Mémoires (...)
En général, le mal de l’esprit et du corps et ses thérapies se puisaient initialement dans les textes sacrés aussi bien dans le taoïsme, le bouddhisme, le shintoïsme, le zoroastrisme que dans la Tora, la Bible et le Coran. On y trouve les mêmes préceptes de la santé humaine en termes de nutrition, de diététique, de phytothérapie, de pharmacopée.
La médecine du prophète Mohammed, qui traverse les médecines anciennes parfois contemporaines les unes des autres comme celles gréco-latine et perse d’une part, et (...)
"Je sens voler en moi les oiseaux de génie /Mais j’ai si mal tendu mon piège qu’ils ont pris/Dans l’azur cérébral leurs vols blancs, bruns et gris/Et que mon cœur brisé râle son agonie." (Emile Nelligan)
Seul l’insuffisant est fécond (Goethe)
Sâdeq Hedâyat est l’un des auteurs les plus déconcertants, les plus étonnants pour qui ne veut voir en lui que le conteur d’une société éphémère et d’un pessimisme "qui lui était, de toute évidence, personnel." Ce serait méconnaître l’essence de son art que de ne pas (...)
Entretien réalisé par
N° 110, janvier 2015"J’étais un trésor caché, j’ai aimé à être connu,
alors j’ai créé le monde."
(hadîth qudsî)
Est-ce que cet aspect particulier de la connaissance ésotérique existe aussi dans d’autres religions monothéistes, par exemple dans le judaïsme ou le christianisme ?
P. L. : Oui, cela existe dans le judaïsme. Dans le judaïsme, il y a également l’idée que la Bible hébraïque est un livre divin, que la langue hébraïque est une langue sacrée, et que chaque mot de la Bible a un sens divin. La kabbale juive va beaucoup se (...)
L’utilisation d’armes chimiques est interdite par le protocole de Genève entré en vigueur en 1928,et n’a jamais été respecté par l’Irak durant la guerre contre l’Iran (1980-1988). A l’époque, l’Iran alerte la communauté internationale quant au recours à des attaques chimiques par Saddam Hussein, mais pour ce dernier, seule la victoire compte. Si l’utilisation de ces armes chimiques ne lui permet finalement pas de remporter une victoire décisive, elle permet néanmoins de désorganiser la stratégie défensive (...)
Né en 1946, Christian Bromberger est un ancien directeur de l’Institut Francais de Recherche en Iran (IFRI, 2006-2008), professeur d’ethnologie à l’Université de Provence et membre, depuis 1995, de l’Institut universitaire de France (chaire d’ethnologie générale). Il dirige l’Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative et siège au comité de direction de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme. Il a mené des recherches sur la famille rurale, l’habitat et les identités collectives en Iran. A (...)
La littérature de guerre en Iran possède plusieurs appellations telles que la littérature de la résistance, la littérature de la défense sacrée ou la littérature de la fermeté. Chacune de ces appellations peut être liée à la source de l’inspiration que la guerre engendre. Chaque catégorie possède ses propres critères et particularités selon son appellation. Mais laquelle de ces catégories peut regrouper l’ensemble de la littérature de guerre ? Le titre que nous donnons à cette littérature pourrait-il (...)
L’épopée, dont la littérature de guerre est un sous-genre, a existé même avant que l’écriture soit découverte. Les mythes et les épopées ont depuis toujours été célébrés et considérés comme des supports à partir desquels on formait pédagogiquement la nouvelle génération. On compte aujourd’hui un vaste ensemble de créations littéraires sur la guerre qui est parvenu à remplacer la littérature héroïque d’autrefois, d’où la multiplication des sous-genres qui se différencient chacun par au moins un trait distinctif. (...)
0 | ... | 800 | 810 | 820 | 830 | 840 | 850 | 860 | 870 | 880 | ... | 2740