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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
La littérature de la guerre
Compilation des anciens mythes iraniens, le Shâhnâmeh de Ferdowsi est considéré comme étant la première grande œuvre épique de la littérature persane. Après Ferdowsi, l’Homère iranien, le genre épique voit d’autres chefs-d’œuvre naître. Mais ce n’est finalement qu’au XXe siècle, dans les années 1980, que la littérature de guerre prend réellement forme. Les premières manifestations littéraires de la guerre apparaissent dans les pages des journaux consacrées à l’actualité du front ayant (...)
La guerre et la littérature n’ont jamais manqué de s’influencer mutuellement. De même que le chaos d’idées et les débats littéraires font naître un contexte favorable à l’avènement des révolutions, de même, les conséquences littéraires de la guerre sont indéniables. La guerre Iran-Iraq ne constitue pas une exception et a entraîné l’éclosion d’une littérature de guerre, avec cette spécificité que les écrivains persans y insistent moins sur la notion de guerre en elle-même que sur une mystique de la résistance et (...)
"La guerre révèle à un peuple ses faiblesses, mais aussi ses vertus."
A’zam Hosseini est l’auteure de l’œuvre autobiographique Dâ, un mémoire de la guerre Iran-Irak raconté par Seyyedeh Zahrâ Hosseini. Cette guerre nommée en persan Defâ-e moghaddas (La Défense sacrée), mais aussi Jang-e tahmili (La Guerre imposée) a eu lieu entre septembre 1980 et août 1988. C’est en 1980 que l’Irak attaque l’Iran. A l’époque, Saddam Hussein, le chef du gouvernement irakien, se lance dans une véritable guerre de conquête (...)
Esmaïl Fassih, auteur et traducteur, est né en 1934 dans le quartier Darkhoungâh à Téhéran. Il effectue ses études primaires à l’école Onsori avant d’intégrer le lycée Râhnamâ. Il part ensuite pour les ةtats-Unis et obtient un diplôme en littérature anglaise. Le plus beau souvenir de Fassih à cette époque est sa rencontre avec Ernest Hemingway dans un café. Après être revenu en Iran, il est employé dans le sud de l’Iran à la compagnie nationale du pétrole iranien où il rencontre Sâdegh Tchoubak et Najaf (...)
« Toi qui erres dans des déserts loin de ta conscience,
Regagne ton for intérieur et retrouve toute l’existence abrégée en toi ;
C’est toi la Voie et la Vérité de la plénitude de l’Existence ;
La Grande Conscience Divine habite en toi. »
Le cinéma de la guerre Iran-Irak ou de la "Défense sacrée" (defâ-e moghaddas) est d’abord un cinéma documentaire enraciné dans les mémoires, les notes, les rapports, les autobiographies, les récits et l’histoire officielle iranienne. Ce cinéma met en scène l’opposition (...)
On est tous les jours témoins de cette célèbre scène. C’est presque devenu une habitude visuelle, un paysage urbain ordinaire. Une SUV appartenant à la banque, avec un logo marqué ou non sur les vitres et les portières, au côté de laquelle au moins un agent de sécurité surveille debout, tandis qu’un autre reste dans la voiture, un troisième accompagnant le responsable du transfert de l’argent.
Que se passe-t-il ? On transfère de l’argent placé dans des sacs sécurisés depuis le véhicule à la banque ou (...)
Art contemporain : en cours de déploiement. Art moderne : un art encore récent, entré dans l’histoire, sa pensée peut rester longtemps active et influente. Un monde en effervescence
...difficile à saisir, ce monde de l’art contemporain, la ville est immense, ses lieux, galeries, musées et institutions, sont très dispersés. S’il se dit qu’il y a quelque deux cents galeries d’art à Téhéran, faire un tour, même partiel, des vernissages, le vendredi après-midi, ne s’avère pas facile. Le temps des (...)
Questions sur la notion de mélancolie
S’interroger sur les sources de la mélancolie arabe et tenter de cerner leurs spécificités dans les contextes qui les ont vues naître et se développer posent la question de savoir comment on peut les inscrire dans une historicité déterminée. Cela exige d’abord que l’on tienne compte de l’immense influence que la mélancolie a générée dans le développement des activités médicales à travers l’histoire socio-médicale arabe. Les écoles médicales, entre autres, par exemple de (...)
Formé à l’enseignement académique de l’école des Beaux-Arts de Téhéran, puis aux Beaux-Arts de Paris où il s’installe à partir de 1975, Morteza Rafii (né à Téhéran en 1946) débute sa carrière de peintre en exécutant, comme une évidence, des peintures académiques, sans lien aucun avec la culture traditionnelle iranienne. Au bout de quelques années, se souvenant de la miniature persane dont il avait acquis le savoir-faire dès le lycée, grâce à l’enseignement de son maître Aboutâleb-e Moghimi, il se consacre de (...)
L’Institut du Monde Arabe, à Paris, témoigne d’activités intenses et multiples qui drainent un public particulièrement attentif et motivé. L’offre culturelle de l’IMA permet à de nombreux Français aux racines arabes de retrouver et mieux comprendre celles-ci, au-delà des liens qu’ils peuvent avoir avec leur pays et leurs familles d’origine. Le Maroc, pays qui pratique, entre autres langues, l’arabe et le français, entretient des liens particulièrement forts avec la France, liens historiques qui depuis (...)
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