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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
C’est toujours sur les lieux les plus élevés que je me suis senti l’avoir rencontré ", disait Levinas pour évoquer son amitié avec Maurice Blanchot. Ces " lieux élevés " se situeraient-ils ailleurs qu’au pays de la Pensée ? Rien n’est moins sûr. Et cette amitié ne relève-t-elle pas du souci profond qu’est le respect de l’Autre ? Rien n’est moins sûr. Il n’est donc point étonnant que l’UNESCO, ce lieu exemplaire et symbolique de la rencontre, et qui s’est efforcé de fonder la coopération internationale sur la (...)
Il est toujours très difficile, voire impossible, d’écrire sur la naissance ou la disparition d’un savoir, d’un courant de pensée ou même d’un simple concept. Et il l’est encore plus, lorsqu’il s’agit de la philo-sophia. Pendant longtemps, on a soutenu que la philosophie était née en Grèce antique lorsque les premiers penseurs présocratiques ont cherché à convaincre, en ayant recours à la raison et à l’argumentation, plutôt qu’en expliquant le monde à travers la mythologie et les croyances mythiques qui, (...)
Du fait de son Histoire mouvementée, l’Iran a connu, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, d’importantes vagues d’émigration facilitées par la révolution des transports et qui ont peu à peu donné naissance à une vaste diaspora iranienne organisée économiquement et socialement dans les cinq continents. Ces “Iraniens de l’étranger” ont peu à peu contribué à l’émergence de nouvelles dynamiques et échanges entre leur pays d’accueil et leur patrie d’origine, selon un jeux d’influences croisées dont nous (...)
En 1879 naissait dans le quartier de Sangelaj à Téhéran l’un des grands hommes de la littérature iranienne, Ali Akbar Dehkhodâ.
C’est dans ce quartier placé au cœur de la capitale iranienne que l’auteur de l’Encyclopédie Dehkhodâ passa son enfance et son adolescence.
Khân Bâbâ Khân Ghazvini, le père d’Ali Akbar, était un grand propriétaire terrien de Ghazvin, mais son tempérament rêveur et son incapacité à préserver les terres familiales permirent aux autres membres de sa famille de se les approprier. Ainsi, (...)
"La nature est une œuvre d’art, mais Dieu est le seul artiste qui existe. Et l’homme n’est qu’un arrangeur de mauvais goût." (George Sand, François le Champi)
Au XVIIIe siècle, par l’intermédiaire de traductions plus ou moins fidèles, la France avait commencé à découvrir la littérature anglaise, allemande et suisse. Il est vrai qu’il n’y avait pas en France un seul romantisme : ainsi, le romantisme français, inséparable des conditions historiques de son émergence et de ses racines européennes connaît, (...)
" Mais ces mêmes chansons populaires qui semblent ridicules, sont encore appréciées et chantées ; nous-mêmes nous les chantions quand nous étions enfants et aujourd’hui encore, nous aimons les entendre. Si elles étaient futiles, elles disparaîtraient certes. Or, dans leur survie, y a une énigme… "
(Sâdegh Hedâyat)
Sâdegh Hedâyat compte, sans aucun doute, parmi les premiers écrivains et chercheurs qui ont, sérieusement et scientifiquement, traité du folklore traditionnel iranien. Ainsi, il est (...)
Romancier français de l’école réaliste, Gustave Flaubert, rendu célèbre par son ouvrage Madame Bovary (1857), était un perfectionniste, ne faisant pas de distinction entre un sujet réputé " beau " ou " laid ". En effet, pour lui, tout était dans le style, ou " l’idée " : "L’idée existe seulement en vertu de sa forme", incluant des rythmes subtils et profondément réfléchis.
Gustave Flaubert est né à Rouen dans une famille de médecins. Son père, Achille-Cléophas Flaubert, était chirurgien en chef à l’hôpital (...)
Mohammad T. Zarindast, réalisateur, auteur, acteur et producteur international de films, est de retour en Iran après une trentaine d’années d’absence en vue d’y poursuivre ses activités de cinéaste. Au travers de plus de vingt films produits en Iran et aux Etats-Unis, Mohammad Zarindast a apporté, bien au-delà de nos frontières, la confirmation de son talent artistique. Il a également engagé une étroite collaboration avec son frère Alireza Zarindast, l’un des cadreurs les plus en vue de notre cinéma (...)
Mortéza Johari
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Sanaï Ghaznavi, de son vrai nom Almadjd Majdoud Ibn Adam, est né au Vème siècle (vers 456 de l’hégire) à Ghazneyn.
Jeune, il fut le poète particulier de la cour et, au travers de ses poèmes, fit l’éloge des rois Ghaznavides. Cependant, un événement particulier bouleversa le cours de sa vie. Suite à ce changement soudain, il se rendit en pèlerinage à la Mecque et à son retour, il fut pris d’un profond dégoût pour les panégyriques et opta pour une vie retirée.
Sa plus grande œuvre est Hadigheh Al Haghighat, (...)
Morteza Johari
Traduit par
La nuit de Yaldâ ou la première nuit de l’hiver, est la nuit la plus longue de l’année. A partir de cette nuit, les jours deviennent plus longs et le temps commence à se réchauffer. C’est pour cette raison que les Iraniens de l’antiquité appelaient la première nuit d’hiver "la nuit de la lumière" ou " la nuit de la naissance du soleil", qui était l’occasion de grandes festivités.
Dans le calendrier iranien, cette fête se déroule en Dey (c’est-à-dire au mois de décembre), d’après le nom qui était donné au (...)
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