|
CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Mohammad Zâreï
Traduit par
La mosquée et le Coran de Negl
En nous référant aux livres anciens comme Hadighat al-Nasseri et Tohfat al-Nasseri nous pouvons lire : "Dans une mosquée à Negl, un des villages de la région du Kurdistan, se trouve un très grand manuscrit du Coran écrit en style coufique". Negl est un village situé à 65 km de l’ouest de Sanandadj et se trouvant à proximité de la route de Sanandadj-Marivân. Selon les habitants de cette région, la mosquée de Neghl contient encore l’un des quatre Corans de ce genre écrits à (...)
La province du Kurdistan d’Iran s’étend sur plus de 28 000 km². Elle est limitée au nord par les provinces d’Azerbaïdjan de l’ouest et de Zandjân, à l’est par la province de Hamadân et une autre partie de la province de Zandjân, au sud par la province de Kermânshah, et à l’ouest par la frontière Iran-Irak. Les montagnes, les forêts, les lacs, les chutes d’eau et les villages rustiques embellissent cette région qui accueille chaque année de nombreux amateurs d’écotourisme. Des zones protégées y ont été (...)
De par ses nombreux attraits et richesses culturels, historiques et naturels, le Kurdistan est l’une des provinces les plus exceptionnelles de l’Iran. Le mot Kurdistan (en persan : Kurdistan) est une combinaison de « kurde » (kord) et du suffixe -stân signifiant "lieu", c’est-à-dire le lieu ou le pays des Kurdes. Le mot « Kurdistan » a été pour la première fois utilisé à l’époque seldjoukide. Les Kurdes sont l’une des branches de la race aryenne, émigrés au nord-ouest et au nord-est du lac d’Oroumieh (...)
Avant le 16ème siècle, le Kurdistan tel qu’il est connu et reconnu aujourd’hui, avec son découpage en quatre parties, était une des régions de l’Iran. Il fut abandonné par les rois safavides à l’empire Ottoman en 1514, lors de la bataille de Tchâldorân, avant d’être partagé entre l’Iran, la Syrie, la Turquie et l’Iran à la fin de la Première Guerre Mondiale. Malgré les hauts et les bas de leur histoire, les Kurdes continuent cependant à pratiquer une langue commune qui témoigne de leur unité culturelle. Jusqu’à (...)
L’origine des Kurdes est aussi ancienne, voire davantage, que celle des autres populations du Proche et du Moyen-Orient. Leur nombre avoisinerait les 30 millions, en absence, toutefois, de données officielles (certains observateurs parlent de 40 millions). Connaître leur culture, qui est donc loin d’être marginale, présente un intérêt certain sur le plan des sciences humaines. La langue étant un outil fondamental de la culture d’un peuple, il semble opportun d’aborder cette recherche par cet élément (...)
Abbâs Haghighi, fils d’Ali Pacha, naquit en 1902 dans le village de Mardjânâbâd, près de la ville de Mahâbâd. Son père était un Khân et chef de la famille des Dehbokrie. Sa mère connaissait beaucoup de poèmes car leur maison était toujours un lieu de réunion d’intellectuels et de poètes. L’enfance de Haghighi fut mouvementée. En raison de conflits tribaux, sa famille émigra alors qu’il était encore enfant à Saghez. C’était avant la Première Guerre mondiale. A Saghez, il fut envoyé à l’école traditionnelle (...)
L’une des particularités du doublage, un mode de TAV, est le grand nombre d’instances responsables de ce processus qui entravent le rôle majeur que doit jouer la personne traduisant les scripts d’une langue à une autre, c’est-à-dire le traducteur audiovisuel. A travers deux œuvres cinématographiques, Les Choristes et Un long dimanche de fiançailles et leur version doublée en persan, cette étude examine la place du traducteur audiovisuel dans le processus du doublage en Iran. On constate que cette place (...)
Cette présente étude aborde l’imagologie de l’Iran à travers le regard de Jean Chardin, grand voyageur français du XVIIe siècle. L’itinéraire de Chardin évoque en grande partie les traits fascinants des lieux visités où l’exotisme enchanté devient le canevas de toute production novatrice. Sous cet angle, l’Iran apparaît sous la plume de Chardin comme une contrée surprenante qui attribue à sa vision recherchée un sens plus réel et plus remarquable. On examinera ainsi les composantes des images qui ne cessent (...)
Mutation culturelle
La difficile conquête arabe de l’Iran a mis fin à la pratique de la religion zoroastrienne instaurée sous les Sassanides. Les Iraniens se sont pliés aux nouvelles coutumes de la religion musulmane mais ont conservé leurs traditions culturelles ancestrales qu’ils ont adaptées pour les rendre conformes à ce nouveau mouvement religieux. C’est ainsi que la pratique de la représentation picturale a pu, malgré l’interdit islamique qui la frappait, demeurer intacte grâce à une (...)
Les contes africains constituent une littérature orale servant à transmettre les valeurs de la société dans laquelle ils sont contés.
Nul ne connaît l’origine des contes africains, qui sont en général le reflet de la société et n’ont pas d’auteur. Ils appartiennent à la société dont ils sont issus. Aussi parle-t-on de contes maliens, ou de contes béninois. Dans un même pays, on différencie les contes par leur ethnie d’origine. Ainsi, on entend dire au Bénin par exemple : ce conte est fon (ethnie du centre du (...)
0 | ... | 1660 | 1670 | 1680 | 1690 | 1700 | 1710 | 1720 | 1730 | 1740 | ... | 2740