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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Tous les deux ans depuis vingt ans, le Ministère de la Culture organise une Biennale de Photographie doublée d’un concours où un jury d’éminents photographes choisit les meilleures œuvres, qui seront récompensées.
Dès les premières années, cette exposition a connu un franc succès et n’a cessé depuis lors de se développer. Aujourd’hui, la Biennale, qui s’est entre temps internationalisée, est la plus importante manifestation photographique de l’Iran. Elle lance les jeunes talents et soutient les précurseurs (...)
Tout commence au lever du soleil. La ville se réveille. Les voitures démarrent. Les magasins s’ouvrent les uns après les autres. Les balayeurs apparaissent dans les rues, balai à la main. Les écoliers trottent vers l’école. Les clients vers les marchés. Les chauffeurs pressés au volant. Les autobus. Les klaxons. Les bruits… Et moi… Je suis là, à Téhéran. Je suis là depuis longtemps. Je suis le témoin de ce grand spectacle tous les jours. Les gens y jouent inconsciemment leur vie quotidienne, tellement (...)
Jeudi 2 novembre 2006, une série de grandes manœuvres militaires iraniennes baptisées " Grand Prophète " a débuté avec la participation des divisions navales, aériennes et terrestres du Sepah dans 14 provinces, du nord-est du pays aux eaux turquoise du Golfe Persique. Elle a commencé avec le lancement de dizaines de missiles de longue (1200 à 2000 kilomètres) et moyenne portée (140 à 500 kilomètres), Shahâb 2, Shahâb 3, Scud B, Fateh 110, Zelzal, Nour, Nasr, Kowsar et Zolfaghar 73, tirés de la région de (...)
L’Ancien Régime avait suscité tant de haine chez Jullien de Drôme qu’il devint l’un des fervents partisans de la Révolution et bientôt un conventionnel notoire, et pour être plus précis un Montagnard qui vota, de surcroît, la mort du Roi. " J’ai toujours haï les Rois ", déclarait-il alors. Mais au lendemain de la Révolution du 9 thermidor (27 Juillet 1797), il dut affronter la haine de ses anciens amis qui le dénoncèrent comme l’agent et le protégé de Robespierre. Cette dénonciation mettait aussi en danger (...)
" O mon amant ! Quand tu viens auprès de moi Apporte-moi un flambeau et une fenêtre " [1]
Forough Farrokhzad, l’une des plus grandes poétesses contemporaine iranienne, a provoqué une véritable cassure au sein de son existence pour avoir osé décrire sa sensualité de femme et aller à l’encontre des règles traditionnelles de la société. Elle a alors mis sa souffrance au service de la poésie, du théâtre et du cinéma, afin que l’art soit cette "fenêtre pour voir, chanter, crier et pleurer" [2].
Forough (...)
De par la richesse de son style et l’horizon illimité de ses significations, la littérature persane a eu une portée dépassant largement ses frontières géographiques, notamment au sein de la pensée et de l’œuvre de nombreux écrivains occidentaux. A partir du milieu du XVIIIe siècle, la (re)découverte de plusieurs monuments de la poésie persane suscite un engouement dont les ondes se répercutent à travers toute l’Europe : un nombre croissant d’œuvres arabes et persanes sont traduites, alors que l’intérêt (...)
"L’homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit maître des autres, qui ne laisse pas d’être plus esclave qu’eux."
Selon Rousseau, pour remédier au mal social, il faut trouver une "forme d’association" légitime qui protège la personne tout en préservant sa liberté. Le contrat social satisfait à cette condition puisque par lui, chacun abandonne sa liberté naturelle à la communauté et reçoit en retour "la liberté civile et la propriété de tout ce qu’il possède." Pour Rousseau, le but de (...)
Après avoir vu la pièce de théâtre "Leyli et Majnûn" de Nezâmi Gandjâvi dans la salle " Vahdat", personne ne pouvait croire que les vers de ce chef-d’œuvre seraient si magistralement adaptés à la scène théâtrale. Inspirée par la littérature mystique persane surtout celle de Molana et aussi par le " Ta’zié ", la réalisatrice iranienne Pari Saberi a adapté plus de quarante œuvres iraniennes au théâtre. Celles-ci comprennent des traductions, des livres et des pièces mises en scène. Elle a également reçu de grands (...)
Né à Sâmân en l’an 1259 de l’hégire, Ommân Sâmâni , étudia la littérature arabe, le droit et la logique à l’école de Sadr à Ispahan. Très jeune, il se distingua par ses dons d’écriture et de par la qualité de ses poèmes, pour devenir par la suite membre de l’Assemblée Poétique d’Ispahan. Ce grand poète se caractérisait par sa dévotion particulière aux quatorze "immaculés", dévotion qui a fortement marqué sa poésie. De ce point de vue, il est classé au même rang des poètes comme Mohtasham.
Dans son recueil intitulé " (...)
Mortéza Johari
Traduit par
Autrefois, il y avait des cafés un peu partout en Iran. Ils se divisaient en deux catégories : les cafés de ville, qui étaient les plus importants lieux de rencontres, d’échanges et de divertissements, et les cafés situés sur le bord des routes que l’on appelait également Tchaïkhâneh (salons de thé). Ces derniers étaient des lieux de repos et de détente pour les voyageurs qui s’arrêtaient en chemin. Les premiers ghahveh khâneh
Les premiers cafés iraniens apparurent très probablement sous le règne de Shâh (...)
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