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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
L’Iran perdit deux tiers de ses territoires pendant le règne des Qâdjârs. La politique expansionniste des puissances coloniales et des pays voisins de l’Iran, la supériorité de l’armement et l’avance technique des pays européens depuis leur entrée dans l’ère industrielle, conjuguée à la faiblesse des rois qâdjârs et leur incapacité à analyser les enjeux et la nouvelle donne politique de l’époque furent déterminantes dans ces pertes de territoires. Au XIXe siècle, l’Angleterre attisa les velléités (...)
Avant d’aborder le Kotéba moderne, il est important de parler de la place de la femme au sein du Kotéba. A l’origine, les femmes ne devaient pas jouer du Kotéba et tout être féminin qui aurait tenté de participer à une représentation aurait été banni par la gent masculine. Nous étions donc dans un contexte similaire à celui que l’on retrouvait à l’époque de Shakespeare ; les rôles de femme étaient toujours assurés par des hommes. Ce qui permettait d’ailleurs de faire des sketches beaucoup plus drôles car, même (...)
Ce musée fait partie de l’ensemble des musées Guggenheim répartis ici et là, à New York (où il y en a deux), à Venise, à Berlin et bientôt à Abu Dhabi ; il est implanté au cœur de Bilbao, une ville de dimension moyenne située à deux pas de l’Atlantique, au bord d’une rivière, au nord-ouest de l’Espagne. On est au Pays Basque qui possède sa propre langue et ses revendications autonomistes. Le musée a ouvert ses portes en 1997 et l’initiative en revient à la province de Biscaye dont Bilbao est la capitale, ceci (...)
Dr. Nastaran Yasrebi Nejâd*
Dâvoud Afshâri Badrlou**
« La vie fourmille de monstres innocents. – Seigneur, mon Dieu ! Vous, le Créateur, Vous le Maître ; Vous qui avez fait la Loi et la Liberté ; Vous le souverain qui laissez faire, Vous le juge, qui pardonnez ; Vous qui êtes plein de motifs et de causes, et qui avez peut-être mis dans mon esprit le goût de l’horreur pour convertir mon cœur, comme la guérison au bout d’une lame ; Seigneur, ayez pitié, ayez pitié des fous et des folles ! O Créateur ! Peut-il exister des monstres aux yeux de celui-là seul (...)
Rezâ Ghareh-Bâghi est né à Abâdân. Il a étudié la sculpture à la faculté des Beaux-arts de l’Université de Téhéran. Il est membre du comité directeur de l’Association des Sculpteurs d’Iran et enseigne la sculpture à l’Université Honar de Téhéran et à l’Université Ferdowsi de Mashhad. L’entretien qui suit a été réalisé à l’occasion de l’exposition de ses sculptures qui a eu lieu du 10 au 15 Mordâd 1388 (1er au 6 août 2009) à la Maison des Artistes d’Iran.
D.Z. : Monsieur Ghareh-Bâghi, aviez-vous déjà exposé vos sculptures (...)
Téhéran. I. 2008.
Poésie, mots pour et vers les étoiles, mots inscrits au sol,
En leur indifférence sans regard, les étoiles ne voient ni ne disent
Poussières à peine
Mots éphémères, un peu, si peu inscrits et déjà s’effacent
Et se dissolvent en la durée et l’indifférence
De ce qui va, va et va et passe
Poèmes, passages, puis rien
Souffles tièdes et parfumés d’un jardin au cœur de Téhéran, quelques roses
Comme un rêve non advenu ou disparu déjà, avant même le réveil
Comme toute chose, si précaire, si (...)
Deux jours de repos intégral ont finalement raison du choc ressenti. Le sourire de la vieille Zahra, le goût de l’eau si douce, la visite régulière du chat roux ayant ses habitudes dans la maison, les variations de la lumière du jour se projetant sur le mur, les ondoiements de la portière de la chambre légèrement soulevée par l’air chaud de la cour, un bol fumant de pois chiches cuisinés aux oignons et à la graisse de mouton, un excellent pain, deux visites du vieux mollah qui se montra bienveillant et (...)
Traduit de la « Revue de Musique »
N° 47, octobre 20098 Shahrivar 1318
31 Août 1939
aissance. Eshâgh Mousseli, grand musicien iranien de l’époque islamique, fils d’Ebrâhim ebn Bahman ebn Nask (Pachang ?) Arrajâni et de Châhak Râzi, contemporain du calife Mehdi Abassi, est né en l’an 150 de l’Hégire. Les historiens ne nous donnent pas son lieu de naissance mais puisque son père Ebrâhim avait épousé Châhak dans la ville de Rey, la naissance d’Eshâgh a eu lieu après l’émigration d’Ebrâhim de Moussel (Mossoul). Comme dès l’année 150, il rejoignit le calife Mehdi à (...)
Kermân, centre de l’Iran, à la limite du Baloutchistan voisin, entre Yazd au Nord, et Bam puis Zâhedân au sud. Par où commencer ? En deux jours, la ville a montré deux visages tellement différents.
Pile.
Hier. Il fait beau, le soleil frappe les maisons en terre très basses, de plein-pied, rarement à étage. Pile. Le paysage autour du train qui arrive de Téhéran au petit matin est tricolore. Premier plan, le sol aride et rouge ; deuxième plan, un voile brumeux qui se soulève avec les premiers rayons ; (...)
"Je puis dire que je suis venu au monde avec le désir de voyager. Les entretiens que plusieurs sçavans avoient avec mon père sur les matières de géographie qu’il avait la réputation de bien entendre et que tout jeune que j’estois j’écoutois avec plaisir, m’inspirèrent de bonne heure le désir d’aller voir une partie des païs qui m’estoient representez dans les cartes où je ne pouvais alors me lasser de jetter les yeux..."
Depuis des siècles, la Perse, que l’on surnomme aussi « le carrefour des évènements de (...)
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