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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Khadijeh Hâdjiân, Hayât Aêri
Résumé et traduction :
Après la victoire de la Révolution islamique en 1979, le déclenchement de la guerre Iran-Irak et la mise en place d’une « Défense sacrée » des Iraniens contre les agressions ennemies ouvrent une nouvelle phase dans la littérature contemporaine persane. On voit à l’époque l’apparition d’une littérature dite de la défense sacrée (defâ’-e moqaddas) ou de résistance (moqâvemat). La littérature de la défense sacrée comprend un ensemble des textes documentaires dont des rapports, des souvenirs, des slogans, des (...)
"Un plateau de fleurs aurait pour toi quel usage ? Prends plutôt de mon Jardin de roses une page. Une fleur, cinq à six jours au plus tiendra mais ce jardin de roses l’éternité te durera !"
Saadi - Le Jardin de roses
Printemps éternel que celui des souverains qâdjârs, caché à l’ombre du palais du Golestân. Une impression persane que nous avons eu la chance et l’honneur de partager au Louvre Lens le temps d’une exposition magique, l’Empire des Roses.
Grâce à la générosité de différents musées (...)
Je m’en souviens très bien. C’était un livre ancien grand format. Surtout aux yeux d’un enfant de 8 ou 9 ans, il paraissait encore plus volumineux et plus grand. Une lourde boîte en bois le protégeait. Je venais d’apprendre à lire le Coran et mes parents se réjouissaient de voir que leur enfant montrait une telle affection pour le Livre sacré de l’islam. Mais ils ignoraient une chose. Si leur enfant s’était toujours attaché à ce Coran grand format, ce n’était pas tellement pour lire les sourates divines (...)
la fin du règne de la dynastie safavide (1501-1736), l’architecture iranienne connut une longue période de déclin en raison d’un chaos politique prolongé, des guerres successives et de l’insécurité. Le règne de Karim Khân (1760-1779), fondateur de la dynastie Zand, fut sans doute la seule exception à cette immobilité de l’architecture pendant cette période de déclin qui dura jusqu’au règne de Nâssereddin Shâh (1848-1896), quatrième souverain de la dynastie qâdjâre.
Sous Karim Khân, d’importants complexes (...)
Outre les éléments esthétiques, les facteurs politiques et sociaux ont énormément influencé l’évolution de l’art à l’époque qâdjâre. On peut notamment le voir dans les titres des agents et fonctionnaires étatiques aussi bien qu’à la lecture des arrêtés ministériels et politiques. Durant la seconde moitié de l’ère qâdjâre, la modernisation du pays crée de grands changements, notamment dans l’art. On voit alors l’apparition de nouvelles théories, de nouveaux styles et de nouvelles écoles artistiques. Selon les (...)
Samirâ Asghar Pour Sârouyi
Traduit et adapté par
S’appuyant sur les thèmes royaux et religieux, la présente étude vise à étudier les fresques de l’époque qâdjâre. Malgré l’absence d’une cohérence structurale et visuelle dans la plupart des œuvres de l’art qâdjâr, les fresques de cette époque peuvent se classer en deux groupes, selon qu’elles sont royales ou religieuses. Les fresques aux thèmes royaux reflètent la vie des rois, des courtisans, et de leurs adjoints. Cependant, certaines fresques datant d’un siècle après les Safavides abordent des thématiques (...)
Les débuts de la photographie en Iran remontent au règne de Mohammad Shâh et surtout de son fils et successeur, Nâssereddin Shâh. Figurant les coutumes du temps, les photos prises à cette époque constituent des documents précieux pour étudier la vie ordinaire, ainsi que l’organisation administrative de l’Iran au XIXe siècle.
Les photographes iraniens de l’époque qâdjâre se répartissent principalement en trois groupes :
Ceux qui recherchaient la diversité culturelle, ethnographique et naturelle et (...)
La littérature afghane contemporaine est le produit de l’exil. Les écrivains afghans éprouvent le besoin et la nécessité d’exprimer leur profond attachement à leur terre natale. Cette jeune littérature présente en réalité plusieurs formes d’exil et le prend comme un motif omniprésent de la quête de l’identité. Pour l’écrivain afghan, l’exil est cet élément déclencheur d’une recherche perpétuelle des origines. L’exil engendre le dépaysement et la distance, ce qui rend plus vifs et plus actuels les liens entre (...)
« Qui doit n’avoir un jour pour couche qu’une pauvre poignée de terre
Qu’a-t-il à faire d’édifices bâtis pour atteindre le ciel ?
Ô ma beauté de Canaan, le trône d’Égypte t’attend,
Voici venu le temps prescrit de dire adieu à la prison. »
Extrait d’un ghazal de Hafez,
traduit par M. Gilbert Lazard
(« Cent un Ghazals amoureux », 2010)
M.Gilbert Lazard, linguiste et iranologue français, s’est éteint le 6 septembre 2018 à l’âge de 98 ans à Paris. Il est l’auteur de nombreux ouvrages liés à l’Iran et à la (...)
Qui est Hossein ? Un saint chiite qui se sacrifie pour ses idéaux religieux ? Une légende arabo-sémite inspirée du mythe avestique de Siyâvash ? Une personnalité historique qui écrit une page remarquable dans l’histoire de l’islam ? Un leader politique en quête du pouvoir califal ? Un chef de tribu qui envisage de renverser la dynastie des Omeyyades, les rivaux traditionnels des fils de Hâshem ? Un révolutionnaire qui se soulève afin de réformer la communauté de son grand-père ? Un martyr de l’honneur (...)
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