|
CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Traduit par
N° 39, février 2009Frantz Fanon, fils d’un prospère haut fonctionnaire, est né sur l’île française des Caraïbes, la Martinique. Après l’école, il se porta volontaire dans l’armée de la France libre en 1943 et servit en Europe où il fut blessé et décoré. Après la guerre, il étudia la médecine et la psychiatrie à Lyon. Toutefois, en dépit de son intelligence en tant qu’étudiant et sa volonté de se battre pour son pays, il fut continuellement l’objet de discriminations, de mépris et de paternalisme en raison de la couleur de sa peau, et ses expériences le rendirent enragé et amer.
La vie des Imâms chiites est un élément essentiel de la conscience populaire persane, au sein de laquelle les personnages de l’imâm Ali et de son fils l’imâm Hossein occupent une place centrale. Aujourd’hui encore, le plus célèbre épisode de la martyrologie chiite, la tragédie de Karbalâ, est commémoré au travers de sermons et de représentations théâtrales. En 680 de l’hégire, l’imâm Hossein quitte Médine avec toute sa famille pour rejoindre à Koufa les partisans que son défunt père avait laissés dans cette (...)
Reportage réalisé par
N° 39, février 2009Depuis plusieurs siècles, l’Occident, au travers de recherches, d’ouvrages et de colloques scientifiques et culturels, s’est intéressé à l’Orient et à l’islam. En Iran même, certains orientalistes occidentaux ont réalisé de nombreuses recherches sur l’Iran et l’islam. Face à cette tendance, une question se pose : pourquoi les orientaux eux-mêmes ont-ils prêté attention à l’Occident ? Pourquoi les groupes "occidentalistes" demeurent très rares en Iran ?
Les universités et les centres de recherche (...)
Quand la Révolution éclate en Iran, Goli Taraghi part en France, un voyage envisagé pour une durée d’un an, mais qui s’est prolongé jusqu’à aujourd’hui. Confrontée à une nouvelle situation à laquelle elle met du temps à s’habituer, elle ne publie rien pendant longtemps.
Mais en 1986, sa nouvelle, "La Grande Dame de mon âme", qui, avant son départ en France, avait déjà été publiée en Iran dans la revue Livre du vendredi (Ketâb-e Jom’eh), obtient le prix "Contre Ciel" de la meilleure nouvelle (...)
(500 av. J.-C. - 1500 ap. J.-C.) (III)
N° 39, février 200911 Azar 13162 Décembre 1937
ependant, quelque éphémère que fut la durée de cet essai, il mérite d’être mentionné car après la conquête de l’Asie Mineure et de l’Egypte par les Turcs (1517) et l’interruption de tout trafic avec l’Orient, c’est à cette route que penseront le Pape et les Européens pour atteindre l’Asie.
Ce déplacement du commerce au sud du Caucase après la conquête des Seldjoukides (en 1049) favorisa la fortune d’Erkeroum. Cette ville prendra donc jusqu’à la prise de Constantinople une place (...)
Le noyer royal
Nom scientifique : Juglans regia
Nom persan : Derakht-e Guerdou
Cette arbre feuillu (ou décidus) mesure de 5 à 35 m. Son tronc brun clair à l’écorce grisâtre et aux crevasses profondes a un diamètre moyen de 2 m. Ses feuilles ovales, glabres et aux bords dentelés mesurent de 20 à 25 cm de long. De couleur violette, elles tendent à prendre des teintes brunes et à devenir vert brillant lorsqu’elles atteignent leur maturité. Sa fleur est unisexuée, et la pollinisation se réalise par le (...)
L’Arménie, pays voisin de l’Iran, entretient depuis de nombreux siècles des relations privilégiées avec cette contrée dont il fut très longtemps durant l’une des provinces. Ceci n’est pas sans raison. En effet, la culture arménienne puise ses racines aux mêmes sources que la culture iranienne. Bien qu’il ne soit pas le seul pays à partager ce même héritage millénaire, cependant, cet héritage commun préservé au fil des siècles permit à ces deux pays de maintenir des relations dont l’ampleur dépasse celle de (...)
Les Assyriens et les Chaldéens qui vivent en Iran ont un long passé commun avec les Iraniens. Leur histoire remonte jusqu’à l’Empire assyrien et leur implantation en Iran semble aussi ancienne que les guerres entre les Royaumes Mède et d’Assyrie. Bien que les communautés assyrienne et chaldéenne contemporaines tentent de se définir par une identité nationale depuis le début du XXe Siècle, elles trouvent essentiellement leur cohésion grâce à deux facteurs : une langue commune, et la religion chrétienne. (...)
Prophète central de l’islam, Jésus - appelé "’Îsâ" dans le Coran - fait partie, avec les prophètes Noé, Abraham, Moïse et Mohammad, des "élus" à qui a été révélé un Livre ou une Loi divine. Dans l’islam, Jésus a donc été choisi par Dieu pour transmettre aux hommes un nouveau texte sacré, l’Evangile (Injîl), censé contenir le sens profond et vrai de la Thora, ainsi que pour rappeler aux "Enfants d’Israël" (Banî Isrâ’îl) le dogme central du monothéisme et la nécessité de se soumettre à la volonté divine. (...)
Au début du XVIIe siècle, après s’être installés à Jolfâ, les immigrés arméniens y fondèrent leur patriarcat pour administrer les affaires religieuses de la population arménienne. A Jolfâ de Nakhitchevan, les Arméniens avaient une église et un monastère dédiés à Saint Amenaprgich (Saint Sauveur). C’est la raison pour laquelle les Arméniens d’Ispahan construisirent dans le quartier Jolfâ une petite église dans un petit monastère du même nom. Cependant, ce dernier n’avait pas assez de place pour loger les (...)
0 | ... | 1920 | 1930 | 1940 | 1950 | 1960 | 1970 | 1980 | 1990 | 2000 | ... | 2740