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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Amour et Dieu d’amour dans le Coran
La notion d’amour est évoquée dans de nombreux versets coraniques, au travers d’un vaste champ lexical de termes exprimant avec des nuances parfois très subtiles une même idée d’attachement et d’affection entre deux êtres ou réalités. Le Coran souligne que l’amour est d’abord un attribut divin : "Mon Seigneur est vraiment Miséricordieux et plein d’amour (wadûd)" (11:90). Cet amour, dont l’une des conséquences est la miséricorde qui lui est associée, constitue le fondement (...)
Henri Langlois, un passionné de cinéma et la cinémathèque
La Cinémathèque Française permet au visiteur de prendre la mesure de ce que fut le cinéma à ses origines, notamment au plan technique, et de faire la comparaison avec ce qu’il est devenu aujourd’hui. Il fut lourd et lent à mettre en œuvre, il est aujourd’hui partiellement numérique, léger, immédiat, voire en temps réel, allant jusqu’à utiliser de simples caméscopes, comme le fait, parmi d’autres, David Lynch. Le musée du cinéma et la collection de (...)
Abbâs Mokhber
Traduit par
L’Avestâ ainsi que les autres textes religieux zoroastriens parlent des démons, des êtres légendaires et des héros de la Perse antique. Les sources les plus instructives en la matière sont l’Avestâ, le Bondahesh, ainsi que quelques autres documents ayant été consacrés aux anciens héros iraniens. Démons et forces malfaisantes
Deux types de forces malfaisantes existaient dans l’ancienne Perse : celles qui attaquent directement le corps humain, et celles qui fréquentent les hommes en attendant une occasion (...)
Le Lorestân, l’une des trente provinces de l’Iran, se situe en plein centre des monts Zagros. Il constitue le noyau des montagnes et des affluents qui créent de grandioses chutes au centre de paysages magnifiques.
Dans le sud-est du Lorestân, à une cinquantaine de kilomètres de la ville d’Ali-Goudarz, plus précisément dans la région de Pishkouh et au cœur de la montagne Ghâli-kouh, se trouve de belles chutes d’eau connues sous le nom de Ab Sefid ou « Eau blanche », appelées également "la belle mariée du (...)
Depuis le 23 février 2009, l’UNESCO a fait de Norouz une journée internationale figurant dans la liste de l’héritage culturel du patrimoine mondial. Sur son site Internet, il décrit Norouz en ces termes : « Le Novruz, ou Norouz, Nooruz, Navruz, Nauroz, Nevruz, marque le nouvel an et le début du printemps dans une zone géographique très étendue, comprenant, entre autres, l’Azerbaïdjan, l’Inde, l’Iran, le Kirghizistan, le Pakistan, la Turquie et l’Ouzbékistan. Il est fêté chaque 21 mars, date calculée et (...)
Traduits du persan par
N° 77, avril 2012La signification de la vie
Ô chance de brise pour souffler
Papillon volant pour voler
Ô allégresse de l’âme à l’approche de la brise amicale
Possibilités du cœur à palpiter, à s’émouvoir
L’amour que tu inspires a transformé tous en Majnoun égarés, monts et plaines,
Vent soufflant et gazelle fuyante
Être emprisonné en soi n’est pas le sens de l’amour
Comme être vivant n’est pas celui de vivre
Je suis confus de mon cœur rebelle
C’est une honte même de déclarer que je suis ton serviteur
ای فرصت نسیم برای (...)
Elhâm Kâghaztchi
Traduit du persan par
Cette histoire inaugure le recueil de douze nouvelles intitulées Tchahârshanbeh divâneh (Le mercredi fou) de Elhâm Kâghaztchi.
Je lève les mains en signe que je suis vivant. Mais personne ne me voit. Je mets mon doigt dans la bouche des morts, j’accuse les vivants de vol. Je vole un album de timbres et je l’emporte chez l’enseignant. Je mendie et agace les fous. Je lutte avec de vieux champions de lutte et je les bats. Je vais volontairement à l’asile de fous et m’y hospitalise. Je creuse une fosse (...)
Rûmî est né à Balkh dans le grand Khorâssân iranien (l’antique Bactres de l’Empire achéménide, aujourd’hui en Afghanistan) en 1207 (604 de l’Hégire), mais il dut quitter sa ville natale avec sa famille à l’âge de 14 ans. Les raisons de ce départ, variant d’un hagiographe à l’autre, sont attribuées soit à la contestation des habitants de la ville à propos du titre de Sultan des savants donné à son père, le grand érudit Bahâ-ud-Dîn-Walad, théologien et prédicateur éminent, soit à un différend entre celui-ci et le (...)
Hamid-Rezâ Tavakoli, professeur de littérature persane à l’Université de Semnân, a analysé les contes du Mantiq al-Tayr (La Conférence des Oiseaux) de ‘Attâr et du Masnavi de Mowlavi au cours de trois conférences qui ont eu lieu en janvier 2012 à Shahr-e Ketâb (Book City) à Téhéran. La structure du Mantiq al-Tayr ressemble à celle des Mille et Une Nuits : il y a une histoire principale, qui est le cadre du récit, dans laquelle d’autres histoires sont incluses. Mowlavi, qui dit lui-même être un admirateur de (...)
Rûmî a marqué de son sang le mysticisme. « Je suis plus proche de vous que votre veine jugulaire », dit Dieu aux hommes dans un verset du Coran (sourate Qaf, 50, 16) indiquant par là que tout être humain renferme l’esprit divin. Chaque battement de son sang, chaque battement du cœur renvoie à la présence de Dieu en l’homme.
Eloigné de Leyli, Majnûn souffrait tellement
[…]
« Je ne crains pas ta lame
J’ai plus de résistance que le roc des montagnes
Comme amant, je recueille en mon sein les souffrances (...)
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