|
| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
|
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
« Il créa l’homme d’argile sonnante comme la poterie. »
Qu’entend le Créateur Éternel par ce verset coranique ? Ne se présente-t-il pas comme un Dieu Potier ? Et ce vieil artisan, dans un coin de son minuscule atelier d’ermitage, dans cette ville perdue au cœur des déserts les plus apocalyptiques de l’Iran central, nous répondait bien : « La poterie est une tentative humaine pour exercer la Genèse divine. » Géographie de Meybod, encore les sables
Dans leur itinéraire désertique, les voyageurs étrangers (...)
Créée il y a plus de 2500 ans sous l’empire achéménide, Yazd compte parmi les plus belles oasis du pays. Elle se situe au centre de l’Iran, à 700 kilomètres au sud-ouest de Téhéran. Entourée de hautes montagnes et de déserts, elle borde le sud du Dasht-e Kavir, désert de roches et de sable, à une altitude de 1240 mètres. Placée sur les anciennes routes caravanières qui reliaient les grandes villes de Perse à l’Asie Centrale, à l’Inde et à l’Irak, Yazd devint un carrefour commercial important du commerce de (...)
Dans le classement de l’UNESCO, la vieille ville de Yazd est la plus ancienne ville en adobe et la deuxième ville la plus ancienne du monde. La partie de la ville de Yazd connue sous le nom de la vieille ville, d’une superficie de 800 hectares, est la plus vaste structure historique de l’Iran ; elle est un exemple remarquable et bien conservé de l’architecture spécifique des régions désertiques de l’Iran.
Les plaines du plateau iranien ont en général un climat froid et sec au cours de l’hiver, chaud (...)
Yazd est réputée pour être la ville des canaux souterrains, de la prière, et de la sobriété (shahr-e ghanât va ghonout va ghenâ’at) ; autrement dit, c’est la ville des traditionnels canaux souterrains, dont les habitants sont musulmans et se contentent de ce qui leur est réparti par la providence divine. Cette dernière particularité, la frugalité, fait partie de la culture des Yazdis. Elle transparaît également dans leur art et plus particulièrement dans l’artisanat de cette région désertique.
A partir du (...)
Le désert semble être un rêve, un lieu original avec des habitants chaleureux qui lui ressemblent. Le calme absolu de ses nuits, son coucher de soleil rendant le ciel rouge sang et son ciel merveilleusement étoilé lui confèrent une beauté unique.
Ardakân, perle du désert, est une ville connue pour sa culture, son art, ses habitants accueillants et son histoire ; une ville qui garde le souvenir de maints érudits, savants et astronomes, et qui, pour cette même raison, a été surnommée "la petite Grèce" (...)
La province de Yazd est souvent citée pour sa population zoroastrienne. Cependant, c’est aussi l’un des bastions du chiisme iranien et sa population est très religieuse. Ainsi, les cérémonies et les coutumes religieuses islamiques y sont également remarquables. Les cérémonies religieuses
La majorité des habitants de la province est chiite duodécimaine. Les us et coutumes de la région sont donc profondément marqués par les éléments de la culture religieuse, tant pour les fêtes familiales et les noces que (...)
La province de Yazd, située dans le centre de l’Iran, est entourée des déserts du Dasht-e Kavir au nord et du Dasht-e Lout au sud. Depuis longtemps, sa position géographique et la distance par rapport aux grands centres commerciaux ont suscité le développement d’un artisanat permettant de répondre aux besoins quotidiens de la population. La cohérence esthétique des productions dans cette région demeure admirable et attire l’attention des artistes du pays et des touristes. L’artisanat à Yazd est très (...)
C’était en juin 2002, j’étais à Téhéran avec une équipe d’experts de plusieurs disciplines universitaires afin de définir les modalités selon lesquelles les universités françaises pourraient accueillir et délivrer des diplômes de doctorat à des étudiants iraniens. C’était mon second séjour en Iran et il s’agissait avant tout de travailler avec les représentants du ministère de l’enseignement supérieur, autrement dit une succession de longues réunions ponctuées de quelques malentendus. Cependant, la compagnie Iran (...)
La longue nappe persane s’est dressée sur l’écran. La famille est réunie... Déjà, par Hâtami (Mâdar) et Mehrjou’i (Mehmân-e Mâdar), aujourd’hui par Seyyed Rezâ Mirkarimi. Connu en France depuis qu’il a reçu le Grand Prix de la Semaine de la critique de Cannes en 2001 pour Zir-e noor-e maah (Sous la lumière de la lune) : un film admiré, le plus souvent, pour son regard neuf sur la vie des religieux. Et maintenant, encore de la nouveauté : « une étape décisive dans le cinéma de l’Iran. »
Yeh Habbeh Ghand (Un (...)
« Heureux sera celui qui est à la recherche du bonheur des autres » Yasnâ 30, ligne 1
Dans l’actuel Iran, notamment à Téhéran, il reste apparemment peu de traces de l’ancienne religion perse, le zoroastrisme. Pourtant, en « creusant l’écorce » et en dépassant cette première impression de vacance, on réalise que l’antique religion est toujours vivante. Elle perdure à travers un ensemble de signes et d’éléments, de rituels et de traditions, qui confirment non seulement sa permanence, mais également sa (...)
0 | ... | 1290 | 1300 | 1310 | 1320 | 1330 | 1340 | 1350 | 1360 | 1370 | ... | 2740