La Revue de Téhéran | Iran



  • Jour inévitable

    Gheysar Aminpour
    traduit par

    Elâheh Sâlehi N° 64, mars 2011

    Jour inévitable
    Ces jours qui passent, chaque jour
    Je crois entendre quelqu’un qui crie
    dans le vent.
    Je sens qu’un ami intime, éloigné
    m’appelle du fond des chemins brumeux.
    La musique de sa voix est
    comme le passage de la lumière,
    comme celui du nouvel an,
    comme le bruit de la venue du jour.
    Ce jour inévitable qui vient,
    Ce jour où les passants courbés
    ont un moment pour lever la tête et voir le soleil dans le ciel.
    Ce jour où ce vieux train s’arrête un moment sans prétexte,
    Dans la (...)



  • Départ
    Extrait de Kavir (Désert)

    Ali Shariati
    traduit par

    Zeinab Golestâni N° 64, mars 2011

    Ne vois-tu pas combien doucement, tendrement, meurt le "martyr" ?
    Pour ceux habitués au "quotidien" et qui restent avec soi, la mort est la catastrophe terrifiante et désastreuse de la disparition, la perdition dans le néant. Celui qui a fait soi la décision de partir, débute avec la mort.
    Comme ils sont grands, les hommes qui ont entendu la grandeur de cet ordre étrange, et qui l’appliquent : « Mourrez, avant de mourir. »
    Il me semble que dans cette sourate, le Prophète n’est pas le seul (...)



  • A propos de la qualité iranienne au cinéma
    De La nuit du Bossu à Tout à propos d’Elly

    Rouhollah Hosseini N° 63, février 2011

    Le cinéma est une manière de rêver différent de ce que nous dictent les manières du temps et de l’époque.
    Kiârostami
    Rares sont les pays dotés d’un cinéma à caractère national, et possédant des particularités leur permettant de se mesurer au niveau mondial. La présence des films iraniens aux plus importants festivals internationaux, et cela depuis une vingtaine d’années, montre bien le caractère spécifique et en même temps universel du cinéma iranien. Par son dynamisme et sa diversité, tant pour la forme (...)



  • Le poète du cinéma iranien

    Shahâb Vahdati N° 63, février 2011

    Tchelghis, la fille d’un brave gouverneur, est trompée par sa marâtre. Elle va au jardin de la magie et devient la captive du démon qui y réside. Hassan le chauve, fils paresseux, chassé chez lui par sa mère afin de le forcer à affronter les réalités de la vie, arrive par hasard dans ce jardin. Il connaît Tchelghis qu’il aime passionnément et essaie de briser le talisman qui la tient captive. Un génie lui explique qu’il ne pourra briser le sortilège qu’au prix de sa vie. Hassan le chauve veut parler à (...)



  • Sohrâb Shahid-Sâles*

    Shahâb Moussavizâdeh
    Traduit par

    Sepehr Yahyavi N° 63, février 2011

    Né en 1943, Sohrâb Shahid-Sâles est une figure importante du cinéma iranien prérévolutionnaire. Avant de s’attirer la défaveur du Shâh et de s’exiler en Allemagne, il réalisa deux films remarquables en Iran : Yek ettefâgh-e sâdeh (Un événement simple) en 1973 et Tabi’at-e bi jân (Nature morte) en 1974. Il est considéré par certains critiques comme le père du cinéma moderne iranien qu’il a marqué de son impact. Il est décédé en 1998 à Chicago. En commémoration à l’œuvre et la vie de ce grand cinéaste, Shahâb (...)



  • Bahman Farmânârâ,
    au carrefour du cinéma et de la littérature

    Armitâ Asghari N° 63, février 2011

    Né en 1320/1941 à Téhéran, Bahman Farmânârâ a fait ses études cinématographiques en Angleterre et aux Etats-Unis, où il a découvert le cinéma américain aussi bien que le cinéma français et surtout la Nouvelle Vague. Grâce à sa solide connaissance du cinéma français qui a un lien incontestable avec la littérature, il a aussi découvert le Nouveau Roman qu’il apprécie : "Je suis passionné par le Nouveau Roman et l’écriture romanesque de Nathalie Sarraute et d’autres : sans aucun jugement personnel, le romancier vous (...)



  • Beyzâ’i, le grand étranger

    Marzieh Shahbâzi N° 63, février 2011

    Parmi les grands réalisateurs contemporains de l’Iran, le nom de Bahrâm Beyzâ’i occupe une place particulière de par ses œuvres inoubliables. Souvent couronné du prix du meilleur réalisateur dans de nombreux festivals, il est en même temps scénariste, réalisateur, producteur, costumier, et professeur d’arts dramatiques. Né en 1938 à Téhéran, Beyzâ’i est issu d’une famille originaire de Kâshân. Il a hérité son goût pour le théâtre de sa famille qui pratiquait souvent le théâtre religieux ou Ta’zieh. Et pendant (...)



  • Une histoire du doublage des films étrangers en Iran*

    Elhâm Mass’oudiân N° 63, février 2011

    C’est seule… la voix,
    La voix qui sera absorbée dans les parcelles du temps.
    Forough Farrokhzâd
    Ce qui s’appelle la voix possède des caractéristiques et des intonations particulières. Ce n’est pas seulement la manière de parler et la façon de s’exprimer qui la distinguent, mais aussi son style, sa tonalité et son intonation mêlés à l’amour qui la rendent éternelle.
    Plus la voix est belle et attirante, plus elle sera susceptible de toucher l’auditoire. Il est souvent arrivé que d’un nom, d’un personnage, (...)



  • Entretien avec Bahrâm Zand

    Elâheh Hâdjâghâ Mohammad Zâdeh N° 63, février 2011

    Bahrâm Zand, doubleur confirmé de célèbres films et séries télévisées étrangers ou iraniens tels que Navarro ou Sherlock Holmes, possède une voix connue de tous les Iraniens, une voix avec laquelle ils ont grandi, pleuré et ri.
    E.M. : Monsieur Zand, vous avez commencé très jeune le doublage. Comment vous êtes-vous orienté vers ce métier ?
    B.M. : Je me suis toujours intéressé à la présentation des films. Etant donné la particularité de ma voix, on m’encourageait souvent à passer l’examen d’entrée, en (...)



  • Adieu Bagdad : De l’Iran à la lueur des Oscars en passant par l’Irak

    Entretien réalisé par

    Liliane Anjo, Mojtaba Esmâ’ilzâdeh N° 63, février 2011

    Mehdi Nâderi est né en 1973 à Téhéran. Réalisateur et scénariste, il est l’auteur de nombreux documentaires et court-métrages, dont plusieurs furent primés lors de festivals en Iran et en Europe. Bedroud Baghdâd (Adieu Bagdad), reprétentant officiel de l’Iran à la cérémonie des Oscars 2011 dans la catégorie « Meilleur film en langue étrangère », est son premier long-métrage. Intégralement tourné dans des décors et paysages iraniens, l’intrigue du film se situe dans un Irak occupé par les forces armées (...)


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