La Revue de Téhéran | Iran



  • Typologie de l’habitat rural dans la plaine orientale du Guilân

    Pouyâ Miryoussefi (architecte professeur à l’Université du Guilân)
    Traduit par

    Babak Ershadi N° 58, septembre 2010

    Outre la diversité naturelle et environnementale, le Guilân est également caractérisé par sa diversité architecturale, issue notamment de la variété des climats et des conditions de vie de la population. Cette diversité est présente dans la structure spatiale et la forme des bâtiments, les techniques de construction, la nature et les types de matériau, les décorations, les fonctionnements, et la disposition des bâtiments secondaires.

    En fonction des variables topographiques et géographiques, la province du Guilân se divise en neuf zones bien distinctes :



  • Les sculptures de Mohammad-Hossein Emad Emanations d’un monde mystérieux et apaisant

    Djamileh Zia N° 58, septembre 2010

    Mohammad-Hossein Emad expose ses créations artistiques depuis une vingtaine d’années. Il est devenu célèbre en Iran pour ses sculptures en bois comportant des espaces vides à l’intérieur et des trous en surface, ainsi que des éléments métalliques par endroits. La Galerie Aun a organisé en mai 2010 une rencontre avec l’artiste. Les gens étaient assez nombreux, preuve que les œuvres de M-H Emad suscitent la curiosité. Ils ont eu l’occasion de discuter avec lui à propos de ses créations. En réponse à une question sur les espaces vides qu’il creuse dans ses sculptures, M-H Emad a dit :



  • Assal Tâheri, jeune mais professionnelle

    Arefeh Hedjazi, Hassan Tâheri N° 58, septembre 2010

    a photographie du théâtre est l’un des genres les plus intéressants mais également l’un des plus difficiles de la photographie. Ce qui singularise la photographie de théâtre des autres genres photographiques au théâtre, - qui sont généralement des inscriptions et des inventaires de scènes -, est le ressenti du photographe par rapport à la représentation, la scène et l’acteur. Le savoir et la technique du photographe sont en ce sens placés en deuxième ordre d’importance.



  • L’art gidien à la recherche de l’identité perdue : le cas des Faux-Monnayeurs

    Atefeh Askariân Amiri, Leylâ Ghafouri Gharavi N° 58, septembre 2010

    André Gide naquit le 22 novembre 1869 de parents aux positions morale, culturelle et familiale différentes. Cette situation le poussa à un dédoublement intérieur. Dans son ouvrage aux tons autobiographiques, il décrit ainsi ce tableau : « Rien de plus différent que ces deux familles ; rien de plus différent que ces deux provinces de France, qui conjuguent en moi leurs contradictoires influences. Souvent je me suis persuadé que j’avais été contraint à l’œuvre d’art, parce que je ne pouvais réaliser que par elle l’accord de ces éléments trop divers, qui sinon fussent restés à se combattre, ou tout au moins à dialoguer en moi. »



  • Sources écrites du conte épique en Iran

    Shadi Oliaei N° 58, septembre 2010

    Par tradition, depuis l’Antiquité, les poèmes épiques se transmettaient oralement de génération en génération par les ménestrels ou conteurs sans être véritablement consignés par écrit. Leurs contes s’inspiraient des histoires et légendes de différentes origines telles que le Khodây-Nâmeh (Livre des Souverains), collection de chroniques sur la dynastie sassanide qui régna en Iran du IIe siècle après J.-C. jusqu’à la conquête arabe. Ils se sont également inspirés de récits séculaires provenant d’autres sources historiques écrites en langue dari, pahlavi ou arabe.



  • Une lecture de Lire Lolita à Téhéran et de Persepolis effectuée à Téhéran* (II)

    Seyed Mohammad Marandi

    N° 58, septembre 2010

    Le fait que Nafissi avoue avoir souffert de sérieux désordres psychologiques (Reading Lolita in Tehran, 12, 24, 44, 46, 47, 85, 107, 170 et 171) ne semble pas affaiblir l’authenticité du contenu de son ouvrage aux yeux de nombreux critiques occidentaux, étant donné que ses proclamations vont dans le sens du discours dominant existant sur l’Iran, l’Orient et l’islam au sein du monde occidental. Par conséquent, Nafissi peut se permettre de lancer des accusations non-fondées et contradictoires tout en restant crédible aux yeux du lectorat occidental, bien que ses propos soient absurdes et ridicules pour les Iraniens eux-mêmes.



  • La quarantième lettre (extraits)

    Nâder Ebrâhimi
    Traduit par

    Arshiâ Shivâ N° 58, septembre 2010

    Ma dame !

    Un jour, je te briserai le cœur, finalement, un jour.

    Pas avec un voyage d’un seul jour ni avec un long voyage mais avec le dernier.

    Un jour, je briserai ton cœur, finalement un jour,

    Pas avec une parole faible en tendresse, pas avec des mots de reproche, mais avec la dernière parole.

    Un jour finalement,



  • Les incontournables de la table iranienne

    Afsaneh Pourmazaheri N° 57, août 2010

    L’art culinaire iranien est l’un des éléments culturels qui rend particulièrement bien compte de la subtilité de la culture proprement dite iranienne. La table colorée est en elle-même assez parlante. Elle offre une grande diversité d’aliments, de plats, de desserts, de condiments et d’accompagnements. Différents genres de soupes, de ragoûts, de riz, de pains, de sirops, etc. sont là pour rendre compte des pratiques culinaires des Iraniens des siècles passés, et de leurs techniques pour enrichir, toujours plus, leurs recettes.

    D’une manière générale, les principaux mets de la cuisine iranienne peuvent être divisés en plusieurs catégories :



  • Quelques recettes et spécialités locales iraniennes

    Monireh Sadat Borhani N° 57, août 2010

    Généralement, chaque ville iranienne a ses propres spécialités. Leurs ingrédients témoignent de la géographie, tandis que leurs saveurs et couleurs soulignent les goûts culinaires et esthétiques des Iraniens. Les différentes recettes sont associées aux événements comme les naissances, mariages, funérailles, et de nombreuses autres cérémonies et rituels. Les traditions culinaires sont aussi étroitement liées avec l’histoire iranienne et sa religion. La cuisine iranienne est un aspect essentiel de la vie et de la culture iranienne. Elle est réputée pour ses plats à base de riz, de soupes épaisses et de ragoûts (khoresht) copieux.



  • Regard sur l’émergence des premiers restaurants iraniens : les ghahveh-khâneh

    Habib Râsi Tehrâni
    Traduit et adapté par

    Hoda Sadough N° 57, août 2010

    Au vu de sa longue et riche histoire et de la diversité de ses climats et de ses productions agricoles, l’Iran a une gastronomie unique au monde. Des produits comme la pomme de terre et la tomate ont été importés en Iran il y a 200 ans. Ils ont ainsi été offerts par l’ambassadeur britannique de l’époque, Sir Gore Ouseley (1770-1844) à Fath Ali Shâh (1771-1834), deuxième souverain de la dynastie qâdjâre, afin de combattre la famine qui affectait le pays à l’époque. Ces deux produits acquirent par la suite une place importante dans la gastronomie iranienne.


0 | ... | 1560 | 1570 | 1580 | 1590 | 1600 | 1610 | 1620 | 1630 | 1640 | ... | 2740


Retour haut de page Mensuel culturel iranien en langue française | mail@teheran.ir | ISSN 2008-1944 | Mentions légales| Webmestre@teheran.ir | Plan du site