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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Pouyâ Miryoussefi (architecte professeur à l’Université du Guilân)
Traduit par
Outre la diversité naturelle et environnementale, le Guilân est également caractérisé par sa diversité architecturale, issue notamment de la variété des climats et des conditions de vie de la population. Cette diversité est présente dans la structure spatiale et la forme des bâtiments, les techniques de construction, la nature et les types de matériau, les décorations, les fonctionnements, et la disposition des bâtiments secondaires.
En fonction des variables topographiques et géographiques, la province du Guilân se divise en neuf zones bien distinctes :
Mohammad-Hossein Emad expose ses créations artistiques depuis une vingtaine d’années. Il est devenu célèbre en Iran pour ses sculptures en bois comportant des espaces vides à l’intérieur et des trous en surface, ainsi que des éléments métalliques par endroits. La Galerie Aun a organisé en mai 2010 une rencontre avec l’artiste. Les gens étaient assez nombreux, preuve que les œuvres de M-H Emad suscitent la curiosité. Ils ont eu l’occasion de discuter avec lui à propos de ses créations. En réponse à une question sur les espaces vides qu’il creuse dans ses sculptures, M-H Emad a dit :
a photographie du théâtre est l’un des genres les plus intéressants mais également l’un des plus difficiles de la photographie. Ce qui singularise la photographie de théâtre des autres genres photographiques au théâtre, - qui sont généralement des inscriptions et des inventaires de scènes -, est le ressenti du photographe par rapport à la représentation, la scène et l’acteur. Le savoir et la technique du photographe sont en ce sens placés en deuxième ordre d’importance.
André Gide naquit le 22 novembre 1869 de parents aux positions morale, culturelle et familiale différentes. Cette situation le poussa à un dédoublement intérieur. Dans son ouvrage aux tons autobiographiques, il décrit ainsi ce tableau : « Rien de plus différent que ces deux familles ; rien de plus différent que ces deux provinces de France, qui conjuguent en moi leurs contradictoires influences. Souvent je me suis persuadé que j’avais été contraint à l’œuvre d’art, parce que je ne pouvais réaliser que par elle l’accord de ces éléments trop divers, qui sinon fussent restés à se combattre, ou tout au moins à dialoguer en moi. »
Par tradition, depuis l’Antiquité, les poèmes épiques se transmettaient oralement de génération en génération par les ménestrels ou conteurs sans être véritablement consignés par écrit. Leurs contes s’inspiraient des histoires et légendes de différentes origines telles que le Khodây-Nâmeh (Livre des Souverains), collection de chroniques sur la dynastie sassanide qui régna en Iran du IIe siècle après J.-C. jusqu’à la conquête arabe. Ils se sont également inspirés de récits séculaires provenant d’autres sources historiques écrites en langue dari, pahlavi ou arabe.
Seyed Mohammad Marandi
N° 58, septembre 2010Le fait que Nafissi avoue avoir souffert de sérieux désordres psychologiques (Reading Lolita in Tehran, 12, 24, 44, 46, 47, 85, 107, 170 et 171) ne semble pas affaiblir l’authenticité du contenu de son ouvrage aux yeux de nombreux critiques occidentaux, étant donné que ses proclamations vont dans le sens du discours dominant existant sur l’Iran, l’Orient et l’islam au sein du monde occidental. Par conséquent, Nafissi peut se permettre de lancer des accusations non-fondées et contradictoires tout en restant crédible aux yeux du lectorat occidental, bien que ses propos soient absurdes et ridicules pour les Iraniens eux-mêmes.
Nâder Ebrâhimi
Traduit par
Ma dame !
Un jour, je te briserai le cœur, finalement, un jour.
Pas avec un voyage d’un seul jour ni avec un long voyage mais avec le dernier.
Un jour, je briserai ton cœur, finalement un jour,
Pas avec une parole faible en tendresse, pas avec des mots de reproche, mais avec la dernière parole.
Un jour finalement,
L’art culinaire iranien est l’un des éléments culturels qui rend particulièrement bien compte de la subtilité de la culture proprement dite iranienne. La table colorée est en elle-même assez parlante. Elle offre une grande diversité d’aliments, de plats, de desserts, de condiments et d’accompagnements. Différents genres de soupes, de ragoûts, de riz, de pains, de sirops, etc. sont là pour rendre compte des pratiques culinaires des Iraniens des siècles passés, et de leurs techniques pour enrichir, toujours plus, leurs recettes.
D’une manière générale, les principaux mets de la cuisine iranienne peuvent être divisés en plusieurs catégories :
Généralement, chaque ville iranienne a ses propres spécialités. Leurs ingrédients témoignent de la géographie, tandis que leurs saveurs et couleurs soulignent les goûts culinaires et esthétiques des Iraniens. Les différentes recettes sont associées aux événements comme les naissances, mariages, funérailles, et de nombreuses autres cérémonies et rituels. Les traditions culinaires sont aussi étroitement liées avec l’histoire iranienne et sa religion. La cuisine iranienne est un aspect essentiel de la vie et de la culture iranienne. Elle est réputée pour ses plats à base de riz, de soupes épaisses et de ragoûts (khoresht) copieux.
Habib Râsi Tehrâni
Traduit et adapté par
Au vu de sa longue et riche histoire et de la diversité de ses climats et de ses productions agricoles, l’Iran a une gastronomie unique au monde. Des produits comme la pomme de terre et la tomate ont été importés en Iran il y a 200 ans. Ils ont ainsi été offerts par l’ambassadeur britannique de l’époque, Sir Gore Ouseley (1770-1844) à Fath Ali Shâh (1771-1834), deuxième souverain de la dynastie qâdjâre, afin de combattre la famine qui affectait le pays à l’époque. Ces deux produits acquirent par la suite une place importante dans la gastronomie iranienne.
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