La Revue de Téhéran | Iran



  • Younes Faghihi, un artiste venu du monde des mots

    Samirâ Fâzel N° 151, juin 2018

    Younes Faghihi est né le 31 mai 1981 à Marâgheh, une ville de la province d’Azerbâïdjân-e Sharghi, au nord-ouest de l’Iran. C’est un artiste peintre qui utilise les formes, les mouvements et la composition de la calligraphie traditionnelle persane et exprime son propre art dans un élan d’universalité. Ses œuvres recèlent aussi un éternel message de paix et d’amour. Il dit lui-même : « Je pense souvent à l’amour, parce que je suis né dans le sud de l’Iran au début du conflit entre l’Iran et l’Irak. J’ai perdu (...)



  • Le salon du dessin contemporain
    DRAWING NOW ART FAIR
    22 AU 25 MARS 2018. AU CARREAU DU TEMPLE, PARIS

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 151, juin 2018

    Un salon/foire d’art contemporain parmi bien d’autres
    Ce salon et foire du dessin contemporain en est à sa douzième session et pour le visiteur occasionnel que je suis (il y a tellement de salons consacrés à l’art contemporain à Paris !), cette session fut assez convaincante. Un certain nombre de réserves que j’ai pu émettre dans un précédent article de cette même Revue de Téhéran n’ont plus lieu d’être, comme celle, par exemple d’une présence trop pesante du dessin académique : Drawing Art Now s’annonce (...)



  • Tony Cragg au Musée d’art contemporain de Téhéran

    Babak Ershadi N° 151, juin 2018

    Le 29 avril 2018, le Musée d’art contemporain de Téhéran (MACT) a dévoilé « Roots and stones » (Racines et pierres), une sculpture du célèbre artiste britannique Tony Cragg.
    Cette œuvre d’art a été offerte par l’artiste de 69 ans au MACT. Lors d’une cérémonie officielle dont Tony Cragg était l’invité spécial, « Roots ans Stones », une gigantesque sculpture conceptuelle en marbre de 320 cm sur 158 cm, a été dévoilée dans le jardin des sculptures du MACT, situé au centre de la capitale iranienne. Étaient présents à (...)



  • KUPKA
    Pionnier et l’un des inventeurs de la peinture abstraite
    Grand Palais, Paris, 21 mars-30 juillet 2018

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 151, juin 2018

    Une œuvre restée en retrait des feux de la rampe…
    Kupka est assez peu connu du grand public et cette exposition du Grand Palais, à Paris, est une réelle opportunité pour prendre connaissance de son œuvre graphique et de son œuvre picturale dont l’essentiel se place entre la fin du dix-neuvième siècle et les années cinquante, au vingtième siècle. L’exposition, assez exhaustive (plus de trois cents œuvres), permet de découvrir certains aspects peu médiatisés de sa démarche, du fait sans doute de la rareté (...)



  • La littérature afghane :
    une littérature de la mémoire

    Outhman Boutisane N° 151, juin 2018

    La narration à la première et deuxième personne qu’utilisent les romanciers afghans dans leurs romans pose une problématique intéressante quant aux implications de ce « je » et de ce « tu » dans la subjectivité du langage. Les définitions proposées par Émile Benveniste, dans son ouvrage Problèmes de linguistique générale, nous permettent de lier cette subjectivité de la narration à la mémoire personnelle du romancier.
    L’emploi du « je » par le narrateur, dans la narration du roman, détermine la mise en scène (...)



  • Sâdegh Hedâyat : un Kafka iranien ?

    Shafigheh Keïvân N° 151, juin 2018

    Les ouvrages de Franz Kafka ont beaucoup inspiré les auteurs postérieurs et permettent une variété de lectures possibles de par leur universalité. Les traductions des œuvres de Kafka, pourtant, sont rarement un reflet fidèle de ses ouvrages, ni dans la forme, ni dans le contenu. De plus, ces traductions, influencées par la culture du pays auquel elles s’adressent, sont parfois perçues et reçues d’une façon si particulière qu’elles créent une distorsion par rapport à l’original. Umberto Eco appelle ce (...)



  • Fabriqué en Iran

    Saeid Khânâbâdi N° 151, juin 2018

    Le monde entre dans l’ère mouvementée de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. En Europe, la Grande-Bretagne, sous le règne de Georges III de la maison de Hanovre, s’impose sur ses rivaux classiques, surtout après avoir écrasé la France des Bourbons lors de la guerre de Sept Ans. En Asie du Sud, depuis le siècle précédent, la Compagnie britannique des Indes Orientales s’implante progressivement sur les marchés du Vieux Continent. Grâce à ces établissements politico-économiques, les Anglais ont déjà pu (...)



  • La condition bilingue
    A soi-disant Daryush...

    seyed ashkan khatibi N° 151, juin 2018

    La condition bilingue
    A soi-disant Daryush Shayegan
    Faut-il nommer le poète portugais qui écrivait sous une soixante-dizaine de noms et qui, par ce moyen, jouait avec tous les chercheurs curieux de la vie derrière l’œuvre, de l’invisible derrière le visible ? Il s’appelait Fernando Pessoa. Mais est-ce qu’il y a vraiment un orthonyme pour un maître de l’hétéronymie ? Non, il n’a plus d’orthonyme, puisqu’il a déjà mis en cause l’efficacité d’une telle distinction. Il n’est guère lui-même anonyme : ce (...)



  • Poèmes

    Brumoire N° 151, juin 2018

    Préface à l’amour
    Il me reste du musc de Russie dont le litre
    Excède la valeur du poids de l’or ;
    Cette liqueur, dans sa fiole comme un trésor
    Y coule comme l’astre sur la vitre.
    Les marées qui glissent sur tes grands pieds divins,
    Les refroidissent-elles sur les plages,
    L’hiver venu, quand l’astre brûle par étage
    Les flots glaciaux percés des rais nervins.
    Le gel renouveau, l’astre brûle la Baltique ;
    L’aube polaire, la plus belle de toutes,
    Glisse doucement au Nord et l’Aurore, écoute, (...)



  • Panorama du mont Damavand
    et de sa ville

    Afsaneh Pourmazaheri N° 150, mai 2018

    En dépit de sa place importante dans les traditions littéraires et populaires persanes, le nom du mont Damavand a très souvent été omis des cartes jusqu’au début du XXe siècle. Pourtant, dès le Xe siècle, des géographes et historiens persans et arabes ont commencé à s’intéresser à cette montagne. C’est le cas de Abou Dolaf Kazraji, qui entreprend une ascension en 905 ou, trois siècles plus tard, de Yaqout Homavi, qui rédige une description détaillée conforme à celle des locaux.
    Les premières ascensions (...)


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