|
| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
|
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Younes Faghihi est né le 31 mai 1981 à Marâgheh, une ville de la province d’Azerbâïdjân-e Sharghi, au nord-ouest de l’Iran. C’est un artiste peintre qui utilise les formes, les mouvements et la composition de la calligraphie traditionnelle persane et exprime son propre art dans un élan d’universalité. Ses œuvres recèlent aussi un éternel message de paix et d’amour. Il dit lui-même : « Je pense souvent à l’amour, parce que je suis né dans le sud de l’Iran au début du conflit entre l’Iran et l’Irak. J’ai perdu (...)
Un salon/foire d’art contemporain parmi bien d’autres
Ce salon et foire du dessin contemporain en est à sa douzième session et pour le visiteur occasionnel que je suis (il y a tellement de salons consacrés à l’art contemporain à Paris !), cette session fut assez convaincante. Un certain nombre de réserves que j’ai pu émettre dans un précédent article de cette même Revue de Téhéran n’ont plus lieu d’être, comme celle, par exemple d’une présence trop pesante du dessin académique : Drawing Art Now s’annonce (...)
Le 29 avril 2018, le Musée d’art contemporain de Téhéran (MACT) a dévoilé « Roots and stones » (Racines et pierres), une sculpture du célèbre artiste britannique Tony Cragg.
Cette œuvre d’art a été offerte par l’artiste de 69 ans au MACT. Lors d’une cérémonie officielle dont Tony Cragg était l’invité spécial, « Roots ans Stones », une gigantesque sculpture conceptuelle en marbre de 320 cm sur 158 cm, a été dévoilée dans le jardin des sculptures du MACT, situé au centre de la capitale iranienne. Étaient présents à (...)
Une œuvre restée en retrait des feux de la rampe…
Kupka est assez peu connu du grand public et cette exposition du Grand Palais, à Paris, est une réelle opportunité pour prendre connaissance de son œuvre graphique et de son œuvre picturale dont l’essentiel se place entre la fin du dix-neuvième siècle et les années cinquante, au vingtième siècle. L’exposition, assez exhaustive (plus de trois cents œuvres), permet de découvrir certains aspects peu médiatisés de sa démarche, du fait sans doute de la rareté (...)
La narration à la première et deuxième personne qu’utilisent les romanciers afghans dans leurs romans pose une problématique intéressante quant aux implications de ce « je » et de ce « tu » dans la subjectivité du langage. Les définitions proposées par Émile Benveniste, dans son ouvrage Problèmes de linguistique générale, nous permettent de lier cette subjectivité de la narration à la mémoire personnelle du romancier.
L’emploi du « je » par le narrateur, dans la narration du roman, détermine la mise en scène (...)
Les ouvrages de Franz Kafka ont beaucoup inspiré les auteurs postérieurs et permettent une variété de lectures possibles de par leur universalité. Les traductions des œuvres de Kafka, pourtant, sont rarement un reflet fidèle de ses ouvrages, ni dans la forme, ni dans le contenu. De plus, ces traductions, influencées par la culture du pays auquel elles s’adressent, sont parfois perçues et reçues d’une façon si particulière qu’elles créent une distorsion par rapport à l’original. Umberto Eco appelle ce (...)
Le monde entre dans l’ère mouvementée de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. En Europe, la Grande-Bretagne, sous le règne de Georges III de la maison de Hanovre, s’impose sur ses rivaux classiques, surtout après avoir écrasé la France des Bourbons lors de la guerre de Sept Ans. En Asie du Sud, depuis le siècle précédent, la Compagnie britannique des Indes Orientales s’implante progressivement sur les marchés du Vieux Continent. Grâce à ces établissements politico-économiques, les Anglais ont déjà pu (...)
La condition bilingue
A soi-disant Daryush Shayegan
Faut-il nommer le poète portugais qui écrivait sous une soixante-dizaine de noms et qui, par ce moyen, jouait avec tous les chercheurs curieux de la vie derrière l’œuvre, de l’invisible derrière le visible ? Il s’appelait Fernando Pessoa. Mais est-ce qu’il y a vraiment un orthonyme pour un maître de l’hétéronymie ? Non, il n’a plus d’orthonyme, puisqu’il a déjà mis en cause l’efficacité d’une telle distinction. Il n’est guère lui-même anonyme : ce (...)
Préface à l’amour
Il me reste du musc de Russie dont le litre
Excède la valeur du poids de l’or ;
Cette liqueur, dans sa fiole comme un trésor
Y coule comme l’astre sur la vitre.
Les marées qui glissent sur tes grands pieds divins,
Les refroidissent-elles sur les plages,
L’hiver venu, quand l’astre brûle par étage
Les flots glaciaux percés des rais nervins.
Le gel renouveau, l’astre brûle la Baltique ;
L’aube polaire, la plus belle de toutes,
Glisse doucement au Nord et l’Aurore, écoute, (...)
En dépit de sa place importante dans les traditions littéraires et populaires persanes, le nom du mont Damavand a très souvent été omis des cartes jusqu’au début du XXe siècle. Pourtant, dès le Xe siècle, des géographes et historiens persans et arabes ont commencé à s’intéresser à cette montagne. C’est le cas de Abou Dolaf Kazraji, qui entreprend une ascension en 905 ou, trois siècles plus tard, de Yaqout Homavi, qui rédige une description détaillée conforme à celle des locaux.
Les premières ascensions (...)
0 | ... | 260 | 270 | 280 | 290 | 300 | 310 | 320 | 330 | 340 | ... | 2740