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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Réalisé par
N° 140, juillet 2017Né à Yazd en 1962, Mohammad Ahmadi a fait des études de photographie à la faculté des Beaux-Arts de l’Université de Téhéran. Directeur de la photographie, producteur et scénariste de nombreux films, il a participé à de multiples festivals nationaux et internationaux. Parmi ses films figurent Delbarân (2001), L’Enclave (2009), Le Tableau noir (2000), Le Jour où je suis devenue femme (2000), Les Contes de Kish (1999), La Pomme (1997). Il a obtenu le prix du meilleur réalisateur pour le film Poète des (...)
Depuis trois ou quatre décennies, les « maisons anciennes » sont considérées comme des éléments à part entière du patrimoine historique, socioculturel et architectural d’une ville, village ou région, et ont accédé au statut d’attraction touristique. Dans ce sens, on entend par « maison ancienne » une œuvre architecturale représentative de l’histoire relativement récente d’une ville, d’un village ou d’une région. Ces maisons représentent aussi un patrimoine « intime » du fait qu’elles avaient une fonction (...)
Durant les derniers jours de la guerre Iran-Irak, l’armée irakienne, toujours appuyée par les aides de ses alliés arabes et occidentaux, tente de lancer des attaques-surprises contre les plates-formes et les navires iraniens afin d’empêcher les exportations de pétrole iranien et, donc, d’interrompre les échanges commerciaux maritimes de l’Iran. Avec le début d’une vague d’intenses bombardements contre les navires iraniens, les commandants de l’armée de l’air planifient plusieurs opérations dans les eaux (...)
Ville la plus importante du Khorâssân depuis quatre siècles, Mashhad est depuis 2004 la capitale de la province du Khorâssân-e Razavi, à la suite de la division de la grande province du Khorâssân en trois parties, à savoir le Khorâssân méridional, le Khorâssân septentrional, et le Khorâssân-e Razavi. Cette ville, qui s’est appelée par le passé Sanâbâd et Noghân, a ensuite été rebaptisée Mashhad ou « lieu de martyre », car elle accueille en son sein la sainte sépulture du huitième Imâm chiite. De fait, c’est après (...)
Aux côtés des Khorâssân du Nord et du Sud, le Khorâssân-e Razavi est l’une des trois parties de l’ex-grand Khorâssân. Située au nord-est de l’Iran, la province recouvre 7 % de la superficie du pays, et environ 8% de sa population. Ayant Mashhad pour capitale, cette province comprend 28 villes dont Ghuchân, Chenarân, Sarakhs, Kâshmar, Bardeskan, Neyshâbour, Sabzevâr, Kalat, Khalil Abâd, etc. Les monts Binâloud et Hezâr Masjed font partie des montagnes les plus hautes et longues du Khorâssân. Nombreuses sont (...)
Des villes frontalières jumelles, il y en a plusieurs en Iran. Le fait qu’il y ait une ville partagée à la frontière entre deux états est, dans la quasi-totalité des cas, le fruit de la modification de frontières, étant donné qu’il n’est, a priori, pas normal qu’une ville se voit partagée entre deux territoires politiques distincts.
Par l’expression de « partage » ou de « division » d’une ville (selon le point de vue), nous entendons qu’une ville formait une entité entière à une époque donnée, puis qu’elle a (...)
Située au croisement de différentes sciences (urbanisme, architecture, sociologie, etc.), la ville imprègne la vie et la mémoire collective du peuple. Sa présence dans la production artistique, surtout la littérature, fait résonner une nouvelle fois des souvenirs et des archétypes qui nous habitent, qui suggèrent encore des états affectifs. Celle-ci, « grandiose création collective amassée au cours de l’Histoire », se présente comme une œuvre à lire, comme un texte, selon Michel Butor qui distingue trois (...)
Nashtifân est l’une des villes de l’est de la province du Khorâssân Razavi. Située à environ 300 km de la capitale de cette province, elle est connue non seulement pour ses moulins à vent, mais aussi pour sa production agricole.
Selon certains, son nom est formé des deux mots nash et tifân. Le premier serait une prononciation locale du mot nish (piqûre), et tifân une prononciation locale de toufân, la tempête. Le nom de Nashtifân résumerait bien, dans ce cas, sa situation géographique, au centre d’une (...)
La province du Khorâssân-e Razavi, située dans le nord-est du pays, est issue de la division de la grande province du Khorâssân en trois provinces plus petites en 2004. Cette province a été dénommée Razavi car son chef-lieu est Mashhad, où se trouve le tombeau de l’Imâm Rezâ.
Le Khorâssân historique (aujourd’hui divisé entre plusieurs pays) est l’un des berceaux de la civilisation iranienne, autant que lieu d’origine de nombreuses ethnies iraniennes. Dès le IIIe siècle av. J.-C., le potentiel agricole du (...)
Depuis fort longtemps, l’art s’est ancré dans les capitales, celles où résident les pouvoirs politiques et les pouvoirs d’argent, celles où triomphe la culture sous toutes ses formes. Cet ancrage fait écho à la centralisation, telle que nous la connaissons en France, malgré les tentatives de régionalisation, malgré les structures locales destinées à promouvoir et à soutenir la création artistique. Mais en ce qui concerne l’art et plus précisément les arts plastiques et les arts visuels, la décentralisation (...)
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