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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Lieux de l’exposition : Institut du Monde Arabe, Maison Européenne de la Photographie, Mairie du quatrième arrondissement de Paris, Cité Internationale des Arts, Galerie Photo 12, Galerie Binôme, Galerie Basia Embiricos, Graine de photographie.com
Un cadre spécifique et une dispersion spatiale
Créer une biennale des photographes du monde arabe contemporain va de soi, notamment compte-tenu de l’existence et des missions de l’Institut du Monde Arabe, mais également compte-tenu des relations (...)
Né en 1978, Mehdi Ganji entame des études de cinéma à l’Université des Arts de Téhéran, obtenant son diplôme en 2002. Spécialisé dans la prise d’images, Ganji commence sa carrière comme caméraman et monteur de films de fiction et documentaires dans divers projets, souvent à destination des chaînes de télévision iraniennes. Parallèlement, il effectue des recherches approfondies sur une méthode de travail du cinéma documentaire appelé « one-man-made film ». Depuis près de 15 ans, Mehdi Ganji a réalisé plusieurs (...)
L’Europe fait son entrée en Iran peu ou prou à partir de l’ère safavide. A l’époque qâdjâre, la politique expansionniste des Européens les fait entrer massivement en Iran où leur culture suscite de l’intérêt.
C’est ainsi le cas du théâtre européen, notamment français, qui intéresse rapidement les Iraniens.
La première salle de spectacle iranienne à l’européenne ouvre ses portes à l’Ecole Dâr-ol-Fonoun, fondée en 1889. Le programme de cette école comprend alors l’enseignement du français, tenu pour la langue la (...)
Mohammad Ali Foroughi Dardashti, dit Zokâ-ol-Molk II, est né en 1877 à Téhéran. Appartenant à une famille commerçante notable, son père, Mohammad Hossein Foroughi Esfahâni (Zokâ-ol- Molk I), est l’un des grands écrivains de l’époque nasséride qui, connaissant bien l’arabe et le français, fait partie des premières personnes à l’origine de la présentation de la littérature française en Iran.
Zokâ-ol-Molk I est le fondateur du journal Tarbiat à l’époque de Mozaffareddin Shâh Qâdjâr, où l’affaiblissement de la (...)
La seconde phase : suite aux grandes victoires durant le premier jour de l’opération, l’Iran arrive à exercer une suprématie simultanée sur tous les axes, et se prépare donc à entamer la seconde phase. Selon la carte de l’opération, l’objectif principal de l’armée iranienne durant cette phase est de déloger les forces irakiennes positionnées dans la région de Shalamtcheh, pour pouvoir s’approcher de plus en plus de Khorramshahr.
Pour atteindre cet objectif, l’opération est amorcée depuis la partie ouest de (...)
XVI suivi de Les noces
L’odalisque est venue
à la rencontre des époux
pour les mener vers leur chambre.
Elle ouvre les grilles de bronze
d’où les eunuques s’éloignent.
Flotte une odeur d’opium
qui se fait sentir fortement
derrière les rideaux d’ambre.
Sur les bas-reliefs des salles,
apparaissent diverses figurines
dont Asmodée, le rejeté,
qui s’envole par une fenêtre.
Des pendeloques cliquettent,
des chuchotements couvrent
de furtifs glissements.
Un déclic savamment caché
actionné par un (...)
Eléments préalables
Si l’on admet que l’architecture constitue en son essence le lieu ultime où l’homme et la nature se rencontrent (et forcément se séparent), un lien entre l’espèce humaine et son entourage (socioéconomique, naturel, culturel…), et si l’on accepte encore que le rapport instauré avec la nature dans l’architecture iranienne est un lien basé sur le respect de la nature et la dignité humaine, cette architecture peut être considérée comme un point fort des Iraniens tout au long de leur (...)
Sarah Hosseini
Traduit par :
Il apparaît complexe au premier abord d’aborder les liens privilégiés entre l’architecture et la littérature, celle-ci se proposant non pas comme un monde fermé sur lui-même, mais comme un univers singulier qui se définit en interaction avec d’autres champs artistiques et même scientifiques. Il est cependant particulièrement intéressant de mettre certains éléments de l’architecture iranienne traditionnelle avec la poésie de Sohrâb Sepehri en ce que celle-ci aborde la question de l’originalité, de la (...)
L’architecture naît des besoins culturels et des particularités climatiques spécifiques de chaque région. De ce fait, elle est fortement rattachée à la culture des habitants. Plus elle est adaptée aux usages de la population, plus elle est pertinente au contexte. C’est le cas de l’architecture traditionnelle iranienne dont les caractéristiques sont liées au climat et à la culture de l’Iran. L’architecture de l’habitation, qui symbolise la famille, occupe par ailleurs, de par des raisons culturelles, une (...)
La province d’Ispahan, située au centre de l’Iran, est en grande partie relativement aride du fait de la faiblesse des précipitations et des températures élevées dans la région, en particulier à l’est et au nord-est de la province. Cependant, certaines parties de cette zone offrent des conditions plus clémentes : la latitude, l’altitude et les facteurs secondaires tels que la végétation et l’agriculture créent ainsi une certaine variété climatique dans la province. De façon générale, les précipitations (...)
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