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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Ici, deux lieux parisiens se font écho : d’une part le Centre Pompidou retrace le parcours de l’architecte Frank Gehry et, d’autre part, la fondation Louis Vuitton est l’une de ses dernières réalisations. L’un explique, expose, commente une démarche longue de plusieurs décennies et l’autre permet d’expérimenter et pratiquer cette architecture singulière.
Dans le numéro 47 de La Revue de Téhéran, en octobre 2009, j’avais consacré un article au Musée Guggenheim de Bilbao, réalisé par ce même architecte, (...)
L’être humain est-il libre de prendre en main son propre destin, ou est-il contraint d’accepter un sort déjà fixé ? Dans quelle mesure a-t-il le droit d’intervenir dans sa destinée ? Si l’on considère Dieu comme Tout Puissant, quel pourra être le rôle propre de l’homme dans sa vie ? Si l’homme n’est pas contraint par son Créateur, pourquoi les circonstances l’empêchent-elles parfois de réaliser ce qu’il a décidé ? Quel est le statut de la fatalité ?
Ces questions complexes ont fait depuis longtemps l’objet (...)
Ahmad Arâm est l’auteur et le traducteur de plus de 200 ouvrages français en persan, ce qui fait de lui un des importants traducteurs du français en Iran. Né en 1903 dans un vieux quartier de Téhéran situé au cœur du bazar, il est le fils de Hâdj Gholâm-Hossein Châlforoush, marchand croyant et révolutionnaire constitutionnaliste actif, attentif aux idées nouvelles en matière de pédagogie. Il décide donc d’envoyer Ahmad alternativement dans une école traditionnelle coranique, la maktabkhâneh, et une école (...)
Le circuit des 3000 vallées
L’été est une saison propice aux randonnées pédestres dans la chaîne de l’Alborz qui surplombe le nord de Téhéran, permettant d’échapper à la chaleur venue des plateaux arides de l’Iran central pour atteindre les zones tempérées de la Caspienne, tout en profitant des paysages grandioses et d’une nature intacte qui s’offrent au regard.
Partant de Téhéran un soir d’été en minibus avec un petit groupe de marcheurs, nous atteignons la petite ville de Tâleghân, point de départ de notre (...)
La spirale d’Ormouz, pourquoi ?
Elle a surgi au milieu du texte, quand se révélait la direction du voyage. Un voyage dépassant largement son sens usuel, celui donné par le Larousse : "le fait d’aller d’un lieu à un autre assez éloigné." Le trajet monotone de la vie banale, sur une autoroute de plat pays. Un voyage tracé d’avance, où l’on ne bouge pas du véhicule, où l’on ne change rien au paysage qui défile sous les yeux. Voyage immobile, où rien ne se passe... Quel voyage, alors ?... Celui qui nous aspire (...)
Deux mois après l’opération victorieuse de Sâmen-ol-A’emmeh effectuée en septembre 1981, l’armée iranienne planifie une nouvelle opération, plus vaste, poursuivant quatre objectifs principaux, dont la libération de la ville de Bostân et ses cinquante villages limitrophes, la conquête de la région de Hour, l’établissement d’une base militaire qui menacerait l’intégralité de l’Irak dans la région libérée, et enfin, la prise des voies de communication entre les forces irakiennes installées à Ahvâz et Dezfoul. (...)
C’est beau dans la tombe,
Le calme absolu, le repos,
Ailleurs, je l’entends chanter, c’est beau,
Un chant doux, envoutant,
Cette voix durera plus longtemps
C’est blanc ici,
Ce n’est plus noir ou gris,
"Continuez d’attendre" me dit une voix grave à côté
En dehors de cette absence, je l’entends encore chanter,
Je l’entends pleurer,
Sur moi.
C’est blanc ici,
Que dois-je faire ? Faut-il parler ?
Je dois peut-être écrire.
Sur moi,
Sur les autres, la vie, les choses,
Sur les mots peut être, (...)
Mehdi Saïdi
Traduit et adapté par
Les changements sociaux génèrent entre autres une évolution des modes de vie, de la culture et même de la langue, évolutions que la littérature reflète. La guerre en tant qu’événement déterminant dans la dynamique sociale et culturelle d’une nation est ainsi à l’origine d’une production littéraire spécifique, qui possède ses codes propres.
Avec le commencement de la Guerre imposée en 1980, la question de la guerre se pose à la littérature contemporaine iranienne, et écrire la guerre et ses conséquences (...)
Les rapports qu’entretient l’art avec la guerre sont des plus délicats dans l’univers de création artistique. La thématique de la guerre fait vibrer le texte de vives émotions tenant de la noblesse et de la fierté aussi bien que de l’indignité et de la bassesse. Elle ne manque pas à ce titre de pousser l’homme de lettres à se positionner pareillement au soldat se trouvant à la frontière de la guerre. Car cette horrible expérience que l’humain ne sait encore comment fuir le marque corps et âme, créant à ce (...)
Les Facultés des langues et littératures étrangères de l’Université de Téhéran et de l’Université d’Ispahan accueillaient les 7, 8, et 10 décembre 2014 à l’occasion de la commémoration des 100 ans de la Première Guerre mondiale, le colloque international intitulé "Dire la guerre dans la fiction française de langues française et persane". Le colloque a été organisé par le département de français de l’Université de Téhéran, notamment grâce aux efforts de Nâhid Shâhverdiâni, responsable et principale organisatrice (...)
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