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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
L’histoire de la consommation alimentaire en Iran fait principalement partie de l’histoire de l’agriculture et de l’élevage sur le plateau iranien. Depuis les temps les plus anciens, l’alimentation de base repose sur la consommation du blé, du millet et, dans une certaine mesure, de l’orge en remplacement du blé.
Les documents de la période islamique (à partir du milieu du VIIe siècle) montrent que la hausse du prix de l’orge par rapport au blé, accompagnée de la disparition concomitante du blé des (...)
Djahânguir Abbâsi Dânâ-ye Elmi
Traduit et adapté par
Comme le blé, le riz a constitué pendant des siècles une partie indissociable de la nourriture humaine. Certains botanistes regardent la Chine comme le pays d’origine du riz, rapporté en Iran par des Iraniens l’ayant découvert en Inde. Selon un document historique datant de l’époque achéménide et rédigé par un ambassadeur chinois, Chang Ki Ben, les habitants du nord de l’Iran portaient une attention particulière à la culture du riz qui s’était facilement acclimatée à la région du fait de l’humidité du (...)
La maison se métamorphose avec les modes de vie et les rapports de genre. Au cours des cinq derniers siècles, l’Europe a connu des changements fondamentaux. Ces changements stabilisés au début du XXe siècle ont été transférés, expérimentés, adoptés, acculturés voire rejetés dans les autres cultures.
L’époque moderne a néanmoins perpétué une distinction, celle du travail des hommes le plus souvent à l’extérieur du foyer familial, et le travail des femmes majoritairement à l’intérieur de la maison, consistant (...)
Reportage et entretien réalisé par
, N° 168, novembre 2019Poète et plasticien, Jean-Pierre Brigaudiot a organisé une exposition intitulée « Genèse », qui s’est tenue du 8 août au 6 septembre 2019 au Musée des arts contemporains d’Ispahan.
L’œuvre de M. Brigaudiot est à la croisée de la poésie, de la peinture, de la photo et de la vidéo. Dans ses œuvres, tout est dit et tout reste encore à dire, comme un palimpseste ouvert à l’homme. C’est en silence que nous pouvons bien les entendre. Elles nous invitent à compter les étoiles pour nous plonger dans un rêve infini, un (...)
Un artiste de la modernité
Avec cette exposition monographique consacrée à Hans Hartung, il s’agit d’une rétrospective exhaustive de l’œuvre et de la vie de cet artiste de la modernité. Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris est en effet un musée, comme son nom le laisse entendre, consacré à la modernité, c’est-à-dire à une période de l’art qui va globalement du début du vingtième siècle aux années soixante-dix, lorsque cette modernité a déjà fait place à la contemporanéité : ainsi les générations (...)
Introduction
L’histoire de "Bien et Mal" en 360 distiques est l’une des parties les plus connues du recueil poétique Sept Portraits de Nezâmi de Gandjeh, le poète iranien du XIIème siècle. Étudiée aujourd’hui encore dans les manuels scolaires, cette parabole moraliste reflète parfaitement le grand talent poétique et dramatique de son auteur. L’expression des personnages et leurs actions dans ce récit alimenté par une longue tradition folklorique orientale, ont particulièrement attiré l’attention des (...)
1. Les grandes formes. 1.1. Antécédent.
Selon Sandra Aube, l’état actuel du tympan relève d’une "reconstitution des années 1980". Une photo de Robert Byron montre la situation dans les années 1930 :
http://archnet.org/print/preview/mediacontents=40098
(consulté en mai 2019)
Deux remarques à propos de ce document où on discerne les grandes lignes de la composition :
l’étoile centrale est entièrement entourée par un ruban. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. C’est probablement un choix esthétique (...)
Couvrant une superficie de 18 011 kilomètres carrés, la province d’Ardebil est d’une splendide beauté naturelle et abrite de nombreux sites touristiques. Elle se délimite au nord par la République d’Azerbaïdjan, à l’est par la province du Guilân, au sud par celle de Zanjân et à l’ouest par celle de l’Azerbaïdjan oriental. Elle jouit d’un climat généralement froid sur les hauts plateaux de Sabalân, doux vers la ville d’Ardebil, et chaud dans la plaine de Môghân (Dasht-e-Môghân). Cependant, le climat qui (...)
“L’ensemble du Khâneqâh et du sanctuaire du Sheikh Safi al-Din à Ardebil possède une valeur universelle exceptionnelle en tant que chef-d’œuvre artistique et architectural, ainsi qu’une représentation exceptionnelle des principes fondamentaux du soufisme. Les langages architecturaux ilkhanide et timouride, influencés par la philosophie soufie, ont créé de nouvelles formes d’espaces et de volumes ainsi que de nouveaux modèles décoratifs. La disposition de l’ensemble est devenue un prototype pour des (...)
Khalkhâl est le chef-lieu d’un département éponyme situé dans le sud-ouest de la province d’Ardebil. La ville de Khalkhâl est la deuxième grande ville de la province d’Ardebil avec une population qui s’élève à plus de 40 000 habitants, selon le recensement national de 2016. La population du département de Khalkhâl s’élevait à environ 87 000 habitants et représentait ainsi 8,6% de la population totale de la province d’Ardebil.
Les frontières administratives du département de Khalkhâl les séparent de la (...)
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