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CAHIER DU MOIS |
Le cheval en Iran : des steppes nomades aux chefs-d’oeuvre de l’art et de la littérature
Le cheval, fétiche pour les nomades comme pour les sédentaires
Le nisaen, une race de cheval iranien éteinte
Rakhsh,
l’épopée de l’Aryen et de son cheval
La figure du cheval dans les œuvres
d’Abdol-Samad Shirâzi
Le cheval dans la culture iranienne
CULTURE
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Littérature
La dualité droite-gauche en Iran : représentation dans la littérature classique persane
Repères
Réflexions sur le langage dans la pensée philosophique antique : de l’Inde à la Grèce
Arts
La fondation des écoles d’Art
à Ispahan et à Tabriz
Mosquée Goharshad, Mechhed, Iran
LECTURE
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Poésie
Charles Baudelaire.
Manoutchehr Ehtechâmi
Résumé et traduction :
Les recherches archéologiques montrent que les Iraniens connaissent, depuis longtemps, les charrettes et les chariots. Depuis l’invention de la roue vers 3500 avant J.-C., l’homme a dédié cet outil, plein d’intérêts, aux dieux mythologiques. Dans certaines traditions, elle symbolisait la vie et le temps qui passent. Cette invention a révolutionné la vie et est devenue un outil indispensable pour le transport. Dans de nombreuses mythologies du monde, le char solaire symbolise la course du Soleil dans (...)
Il existe de nombreux points de vue sur l’origine et l’histoire de la vie de Zoroastre. Les sources grecques l’ont placé dès 6000 ans avant J.-C. La date zoroastrienne traditionnelle de la naissance de Zoroastre est environ 600 av. J.-C. Cela provient d’une source grecque qui le situe « 300 ans avant Alexandre ». D’autres auteurs qui retiennent la date de 600 avant J.-C. pour sa naissance, identifient le roi Vishtaspa, dans les Gathas du Zoroastrisme, au père du roi perse Darius 1er, qui vivait à (...)
Les Ouïghours sont un peuple turcophone d’Asie centrale dont le territoire (appelé autrefois « Turkestan oriental ») fait aujourd’hui partie de la Chine. Ils vivent dans « la Région autonome ouïghoure du Xinjiang ». Les Ouïghours représentent l’une des 56 nationalités reconnues officiellement par la Chine. Aujourd’hui, plus de 11 millions d’Ouïghours vivent au Xinjiang (23 millions d’habitants) et ils représentent plus de 45 % de la population de cette province. Situé à l’ouest de la Chine, le Xinjiang est (...)
I.
I’m there
in the City of Broken Persian Empire
I saw people singing
and children working
I saw vodka cheating
and patience learning
Enlightment everywhere
and Love burst
real trust and religion crumbs
and the spirits of high beings
waiting kindly for the time
of recognition
IV.
Do not say
“I’m no one”
because
you are
someone.
II.
The Highness of Persia
in the people
coming down
from the mountains
after a long walk
among the secrets
of the universe
V.
The Pot Maker (...)
Les études sociologiques attestent que dans toute société, il y a bon nombre de coutumes et d’habitudes provenant des traditions anciennes des peuples. De plus, selon ces études, la religion a été l’une des plus anciennes éducations offertes dans des institutions éducatives. Autrefois, les jeunes enfants débutaient leurs études par l’éducation religieuse destinée à leur offrir une vie culturelle, sociale et économique plus élevée.
Les fondateurs de la civilisation iranienne, pour leur part, ont également (...)
Traduction et adaptation :
N° 160, mars 2019Au fil de leur histoire, les Iraniens ont porté une attention particulière aux entraînements physiques et moraux. La société traditionnelle iranienne a depuis toujours accordé une place sacrée aux zûrkhâneh, littéralement "maison de la force", où l’on suivait à la fois des entraînements de musculation et des enseignements de morale. En ce lieu se diffusent des qualités humaines, telles que la chevalerie mystique islamique (Javânmardi), l’abnégation et la bravoure. Fournissant une place où sont pratiqués (...)
Quatre jeux, plus ou moins spectaculaires, sont prédominants dans la province du Guilân (nord de l’Iran) et emblématiques de l’identité régionale : morghâneh jang (guerres de l’œuf), lâfand-bâzi (la corde raide), koshti-e Guileh-mardi (lutte traditionnelle du Gilân) et varzâ Jang (guerre des taureaux). Le premier, associé à la fête de Norouz, a pour protagonistes deux individus qui se jettent des œufs. Il se pratique souvent dans l’espace privé, mais aussi parfois en public, les jours de marché sur la place (...)
Une femme apparaît à l’horizon. Elle s’approche sur son cheval galopant. La foule enthousiaste l’attendait impatiemment depuis quelque temps. Une femme nomade aux habits colorés, des habits qui étincèlent sous l’effet des rayons du soleil encore froid de ce matin printanier. Une dame aux cheveux longs et noirs, des cheveux qui dansent doucement dans la liberté provisoire que l’écharpe en laine légèrement nouée et le zéphyr caressant du Zagros lui offrent. Son regard perçant, son visage déterminé brisent (...)
Traduction : Sârâ Mirdâmâdi
N° 160, mars 2019Présentation générale
Le projet intitulé « Escrime historique et arts martiaux perses traditionnels » vise à faire revivre les techniques de combat des guerriers persans sur la base d’une analyse académique des techniques décrites dans les manuscrits persans des différentes époques. Faire renaître et revivre l’escrime persane ainsi que les arts martiaux traditionnels iraniens constitue un projet important qui inclut différents arts de combat et de lutte ayant été employés par les tribus iraniennes au (...)
Tout au long de l’histoire, la femme a essuyé de grandes injustices. Elle a souvent été dépourvue de ses droits les plus élémentaires et considérée comme inférieure à l’homme autant sur le plan physique que moral.
En portant un regard attentif sur la place de la femme dans les civilisations et les religions antérieures à l’islam, on constatera que ce dernier se distingue par l’estime qu’il réserve à la femme. Dans cet article, en prenant en considération d’autres points de vue, nous essaierons de répondre (...)
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